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La lutte contre la faim a progressé ces 20 dernières années. Mais depuis 2007-2008, le nombre d'affamés n'a plus beaucoup baissé notamment en Afrique où il a augmenté. En cause : la crise. Pour la FAO, ces chiffres sont inacceptables.

Si la faim a recule dans le monde, elle augmente en Afrique, touchant désormais près de 870 millions de Terriens a annoncé mardi la "Food and Agriculture Organization", l'Organisation de l'ONU pour l'alimentation et l'agriculture (FAO).

Selon le dernier rapport sur l'état de l'insécurité alimentaire dans le monde (SOFI 2012), présenté à Rome mardi au siège de l'agence, le nombre de personnes souffrant de "faim chronique" s'est établi à 868 millions de personnes dans la période 2010-2012. Les précédents chiffres de la FAO faisaient état, en 2010, de 925 millions de personnes affamées.

En 2009, on comptait 1 milliard d'affamés dans le monde

En 2009, l'organisation onusienne avait même annoncé que le milliard de personnes affamées avait été dépassé. Des chiffres qui n'ont pas de quoi réjouir : la FAO souligne en effet que la baisse de la malnutrition ralentit. "C'est surtout avant 2007-2008 que les progrès mondiaux en matière de réduction de la faim ont été faits" mais par la suite "ils ont accusé un ralentissement et un tassement", dénonce le rapport.

Les raisons du ralentissement de cette amélioration sont multiples, notamment "la crise économique mondiale, la hausse des prix des denrées alimentaires, la demande croissante de biocarburants, la spéculation sur les matières premières alimentaires ou les changements climatiques", a expliqué Jomo Sundaram, directeur général adjoint de la FAO.

Disparités régionales

Selon le dernier rapport, sur les 868 millions de personnes affamées, 852 millions vivent dans des pays en voie de développement où ils représentent 14,9% de la population, et 16 millions vivent dans les pays développés. Sur ces 868 millions, l'écrasante majorité des affamés vit dans trois régions: l'Asie du sud (304), l'Afrique subsaharienne (234) et l'Asie de l'est (167), soit 705 millions au total.

"La croissance économique est nécessaire mais elle n'est pas suffisante pour accélérer la réduction de la faim et de la malnutrition", met en garde la FAO. "Pour que la croissance économique se traduise par une amélioration de la nutrition des plus démunis, il faut que les pauvres soient parties prenantes du processus de croissance et qu'ils en bénéficient", préconise le rapport. "La croissance agricole est un outil particulièrement efficace de lutte
contre la faim et la malnutrition", poursuivent les auteurs.

Cependant, "améliorer la sécurité alimentaire et la nutrition, ce n'est pas seulement accroître quantitativement les apports énergétiques, c'est aussi améliorer la qualité des aliments du point de vue de la diversification de l'alimentation", conclut la FAO.

Les objectifs du millénaire, toujours réalisables ?

Le directeur de la FAO José Graziano da Silva estime néanmoins qu'il est encore possible d'atteindre les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD). Ceux-ci visent à réduire de moitié, entre 1990 et 2015, la part des individus souffrant de la faim, à condition qu'un maximum d'efforts soient faits pour renverser la tendance au ralentissement.

Fonck1 a écrit : 7/8 mangent donc convenablement? ou au moins avec le strict nécessaire?

ça évolue donc en bien.

gemmill a écrit : si je devais me subtanter comme le fait un africain ou un asiatique , je me considererais comme étant en manque.
nous n'avons pas les mémes habitudes...

NSC a écrit : Tout a fait, mais attention les bien pensant vont t'accuser de denie et d'aveuglement, que les chiffres ne representent rien..etc

Fonck1 a écrit : il va falloir t'y faire (comme moi d'ailleurs), parce que nous mangeons trop et qu'il va falloir partager,ou rouvrir les camps de la mort.
faudra choisir.

gemmill a écrit :
pas question que je renonce a mes plaisirs , donc...
et puis de toute facon , Dame Nature se débrouillera pour faire le tri.

idfx a écrit : Mais Mosanto a la réponse ...Il a dans ses cartons des plans de maïs transgéniques qui réclament beaucoup moins d'eau sinon capable de pousser en zone aride
"
Les firmes évoquent aussi une amélioration des capacités de production en conditions difficiles
(zones arides, zones salées,…) et ainsi une augmentation des rendements dans les pays en voie de
développement.
Or, dans ces pays, les problèmes ne sont pas uniquement techniques, mais aussi économiques et
politiques. Les semences OGM ne sont pas données aux agriculteurs : ils les paient, souvent plus
cher"

qui va payer les semences ,les raisons économiques sont pourtant les seules raisons qui empêchent de faire reculer la famine ...une honte pour ces semenciers qui nous submergent d'OGM car nous avons les moyens de les payer

sacamalix a écrit : Avec un peu de temps (que je n'ai pas) on pourrait retrouver les données, mais ile semble avoir lu que la production mondiale de céréales pourrait permettre de nourrir l'humanité entière. Seuls obstacles : la spéculation sur les matières premières, le gaspillage et la mauvaise répartition de la production... C'est pas Monsanto qu'il faut mettre à contribution, c'est plutôt FedEx

Fonck1 a écrit : ce qui prouve bien que le communisme est de retour