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Le nouveau président de l'UMP, Jean-François Copé, a proposé mardi à son rival malheureux François Fillon de devenir "vice-président" du parti, titre qui serait créé pour l'ex-Premier ministre, proposition aussitôt qualifiée de "grotesque" par le filloniste Éric Ciotti. "Jean-François Copé a appelé au téléphone François Fillon et lui a laissé un message pour lui proposer de le rencontrer et lui proposer la vice-présidence du parti", poste qui serait créé spécialement pour lui, a indiqué à l'AFP son entourage.

Les adhérents UMP ont élu d'un cheveu Jean-François Copé président du parti. Ils ont en réalité élu un "ticket" de trois personnes, avec également Luc Chatel comme vice-président délégué et Michèle Tabarot comme secrétaire générale.
"Rassemblement"

Mardi matin, M. Copé a également appelé un à un de nombreux soutiens - parlementaires, ex-ministres... - de François Fillon pour proposer de les rencontrer au nom du "rassemblement" de l'UMP. Il a également joint "ses amis" pour les féliciter pour la campagne.

Lundi, avant la proclamation officielle des résultats, Jean-François Copé avait également appelé plusieurs ténors du parti, Xavier Bertrand, pro-Fillon mais qui n'a jamais critiqué le député-maire de Meaux pendant sa campagne, ainsi que Bruno Le Maire et Nathalie Kosciusko-Morizet, restés neutres. Il pourrait leur demander de le rejoindre dans la direction du parti.

François Fillon ne joue pas le jeu, après la division c'est la réunion et là il continue de diviser.

tisiphoné a écrit : François Fillon ne joue pas le jeu, après la division c'est la réunion et là il continue de diviser.

Si les accusations qu'il porte sur les irrégularités du scrutin sont vraies (on ne saura jamais...), je trouve au contraire qu'il joue bien le jeu en ne mettant pas d'huile sur le feu, mais je comprends qu'il ne veuille pas d'un poste d'adjoint de Coppé

Demander à un parti de gérer lui-même les problèmes de fraudes, notamment lorsque qu'un président de parti se présente pour un second mandat, il était prévisible qu'il y ait un souci de légitimité... Ce que propose J.F. Copé est une astuce pour calmer le problème, le refus de Fillon est à l'inverse légitime...

sacamalix a écrit : Si les accusations qu'il porte sur les irrégularités du scrutin sont vraies (on ne saura jamais...), je trouve au contraire qu'il joue bien le jeu en ne mettant pas d'huile sur le feu, mais je comprends qu'il ne veuille pas d'un poste d'adjoint de Coppé

l'autre soir dans une émission Télé, alors qu'il était en tête des sondages et espérait gagner, il disait qu'il ouvrirait la porte à Copé pour une union, mais c'est bizarre dans le sens inverse, il veut pas

, il préfère menacer d'imploser l"UMP
belle mentalité

tisiphoné a écrit : l'autre soir dans une émission Télé, alors qu'il était en tête des sondages et espérait gagner, il disait qu'il ouvrirait la porte à Copé pour une union, mais c'est bizarre dans le sens inverse, il veut pas , il préfère menacer d'imploser l"UMP
belle mentalité

Le flou sur cette victoire explique ce renversement.

doublon a écrit : Le flou sur cette victoire explique ce renversement.

que le score soit serré, je veux bien

après c'est à Nice, que l'on a relevé le plus d’irrégularités, bourrage d'urne ( plus d'enveloppes que de signatures )en même temps c'est le fief de Estrosi le soutien de Fillon, c'est Copé qui devrait râler

doublon a écrit : Demander à un parti de gérer lui-même les problèmes de fraudes, notamment lorsque qu'un président de parti se présente pour un second mandat, il était prévisible qu'il y ait un souci de légitimité... Ce que propose J.F. Copé est une astuce pour calmer le problème, le refus de Fillon est à l'inverse légitime...

Pas nécessairement infondées, ces soupçons de fraudes, de part et d'autre, sont récurrents quand un scrutin est serré.

Bien sûr que la ficelle de Copé est un peu grosse, mais d'un côté, il est iiréprochable alors qu'en refusant, ce qui est par ailleurs son droit le plus strict, Fillon accentue son image de "mec qui fait la gueule" qui lui a causé sa défaite.

Jarod1 a écrit : Pas nécessairement infondées, ces soupçons de fraudes, de part et d'autre, sont récurrents quand un scrutin est serré.

Bien sûr que la ficelle de Copé est un peu grosse, mais d'un côté, il est iiréprochable alors qu'en refusant, ce qui est par ailleurs son droit le plus strict, Fillon accentue son image de "mec qui fait la gueule" qui lui a causé sa défaite.

D'où la nécessité que ce soit un organisme indépendant du parti (et de l'Etat, logique) pour effectuer un contrôle (exit le Conseil Constitutionnel). Et puis, quel nom ridicule : COCOE... Ca ressemble plus à un cocktail exotique qu'à une commission de contrôle électoral...

Il en va de même des autres partis.

En ce qui concerne Nice, ce n'est pas le seul lieu a être un problème. Il a juste le mérite d'être le fief d'Estrosi et d'être un peu plus médiatisé.

Il a raison de refuser : Sous couvert d'ouverture, ce que lui propose Copé, ce n'est rien de plus qu'un placard doré. Fillon le sait très bien : cette déclaration d'ouverture visà vis des copéïste qu'il avait fait, c'est la même chose !

Copé est comme Sarko : il aime les médias, il aie faire des déclarations choc, créer la polémique.
Fillon ressemble davantage à Juppé : il préfère travailler ses dossiers. Mais il ne veut pas non plus être pieds et poing liés, dans une position ou sa loyauté au parti et à son président "titulaire" l'empêchera d'exercer son sens critique et sa liberté d'expression vis à vis d'une politique qui ne lui convient pas. Il a déjà donné dans ce rôle ingrat pendant 5 ans.

Copé s'est dit favorable à des courants au sein de l'UMP. A mon avis, Fillon va former le sien...

il va aller rejoindre Juppé dans les oubliettes de la politique.

gemmill a écrit : il va aller rejoindre Juppé dans les oubliettes de la politique.

Comme disait Churchill, on peut mourir plusieurs fois en politique. Sous-entendu revivre plusieurs fois. Je ne vendrai pas la peau de l'ours avant de l'avoir tué à votre place.

gemmill a écrit : il va aller rejoindre Juppé dans les oubliettes de la politique.

Ya encore 6 mois, Juppé était Ministre de Affaires Etrangères, si t'appelle ça les oubliettes de la politique...
Et puis, les oubliettes de la politique, des fois on y trouve une échelle qui permet de remonter au sommet.
De Mai 95 à Mai 2002, Sarkozy y était, aux oubliettes. De 2002 à 2007 il s'est imposé comme le seul candidat possible à Droite à la succession de Chirac. La suite, on la connait.
Pas mal pour un type qui était encore oubliettes...

Alors peut-être que Fillon est aujourd'hui aux oubliettes. Mais rien ne permet d'affirmer que dans 5 ans, il sera pas en meilleure position que Copé.

C'est vrai, il faut toujours être prudents, qu'a t-on dit de Mitterand ou Chirac...

Mais Fillon a un peu ce style Juppé-Jospin, mec réputé sérieux, de bonne tenue, mais pas exaltant.

Il s'est toujours dit que la seconde place,c'est celle du con,la médaille en chocolat quoi.

C'est que Fillon ne supporte pas c'est d'être battu par Copé

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Fillon ne veut pas devenir "vice-président" de l'UMP

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