Forum-Actualite.com • Débats Politiques

"Nous avons besoin de bons professeurs. Professeur est un métier de talent, d'excellence". Par ces mots, que l'on peut retrouver dans une interview accordée au JDD, Vincent Peillon a lancé ce lundi sa vaste campagne de recrutement en deux ans. Objectif : attirer 43 000 nouveaux enseignants. La profession, qui souffre d'une pénurie de candidats et d'une baisse du nombre de postes sous Nicolas Sarkozy, devrait voir ses effectifs gonfler. En septembre dernier, le ministre de l'Éducation avait annoncé ces recrutements permettant de compenser les départs à la retraite et de créer 8 781 postes en temps plein.

22 100 postes seront ainsi ouverts aux concours externes en 2013 contre 16 000 en 2012. Alors que Français Hollande avait promis de créer 60 000 postes pendant le quinquennat, 27 000 parmi eux devraient être affectés à la formation des enseignants. Deux tiers des postes se concentreront sur l'école primaire alors qu'un tiers se dirigera vers le secondaire. Il y a deux jours, le Haut Conseil de l'Éducation (HCE) avait remis au président de la République un rapport annuel. Il a évoqué "une profession en crise qui doit retrouver attractivité et prestige".

Principale préoccupation des nouveaux enseignants, la rémunération fait figure d'épouvantail. "J'ai bien conscience que les enseignants ne sont pas bien rémunérés. Il serait digne de les payer mieux, nous le ferons lorsque nous aurons les moyens", a expliqué Vincent Peillon au JDD. Selon les derniers chiffres, la France a dépensé 134,8 milliards d'euros à son éducation en 2010, soit 6 % de son PIB, peu ou prou dans la moyenne des pays de l'OCDE

Jarod1 a écrit : Je suis étonné du faible nombre prétendu de candidats.

A "mon époque", tout le monde voulait être prof, c'était pas mieux payé qu'aujourd'hui et on parlait moins de "crise" qu'en ce moment.

Jarod1 a écrit : Je suis étonné du faible nombre prétendu de candidats.

A "mon époque", tout le monde voulait être prof, c'était pas mieux payé qu'aujourd'hui et on parlait moins de "crise" qu'en ce moment.

Jarod1 a écrit : Je suis étonné du faible nombre prétendu de candidats.

A "mon époque", tout le monde voulait être prof, c'était pas mieux payé qu'aujourd'hui et on parlait moins de "crise" qu'en ce moment.

Patrick_NL a écrit : Outre le salaire, les conditions de travail ont bien change et beaucoup ne se voit pas affronter une classe sans réelle formation préalable surtout si la dite classe comporte 10 nationalités différentes.

Fonck1 a écrit : c'est surtout que l'administration n'assume pas les problèmes,le mot d'ordre dans ce milieu,c'est "pas de vagues".

curieusement,en fac,quand tu peux virer les élèves,t'as pas de problèmes.