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En 2011, ces deux-là avaient défrayé la chronique. Le 7 septembre, en effet, Sandrine Devillard, 42 ans, épousait Marcel Amphoux, 67 ans, en la mairie de Puy-Saint-Pierre, dans les Hautes-Alpes. Le maire devait donner de la voix pour unir les deux tourtereaux devant la bronca de l'assistance.

Car c'est peu dire que la belle histoire avait suscité quelques soupçons. La justice avait été saisie. En vain : "À partir du moment où il n'y a aucun doute sur les intentions matrimoniales de part et d'autre, il n'y a pas de raison valable pour s'opposer à un mariage", confiait le procureur au Dauphiné libéré. Mais les gens sont malveillants. Dans le village, ils étaient nombreux à accuser la sémillante quadragénaire, agent immobilier à Paris, d'avoir mis le grappin sur Marcel pour de bien vilaines raisons.

Il faut dire que l'homme n'était guère gâté par la nature et, il vivait comme un ours, sans électricité ni eau courante, dans ses montagnes. Un original qui ne se déplaçait qu'à vélo, sur lequel il avait installé un gyrophare. Mais l'agriculteur à la retraite avait d'autres qualités, notamment un vaste patrimoine immobilier, non loin des pistes de Serre-Chevalier.

Le drôle de couple connaît une foudroyante notoriété. Les télés se succèdent. La belle et la bête en prime time : l'histoire était trop belle. Las, les suspicions enflent, quand, après un court voyage de noces à Paris, le bonhomme rentre seul. Sa femme n'a pas souhaité le rejoindre en province. Quant à lui, vivre à Paris ! Vous n'y pensez pas.

En avril 2012, nouveau coup de projecteur. Les Amphoux cèdent aux sirènes du show-biz. Enfin, surtout Sandrine, qui a écrit une chanson et se met en scène dans un clip, L'appel du soleil. Marcel encapuchonné joue son rôle d'homme des bois à merveille. Elle, en robe de princesse, capte si bien la lumière. La belle embrasse la bête. Ces deux-là s'aiment, c'est manifeste.



Mais dans Le Dauphiné, qui a couvert toutes les péripéties de cette triste histoire, les articles se suivent et ne se ressemblent pas. Trois mois plus tard, Marcel est désespéré : "Je n'ai plus de nouvelles de ma femme depuis quelque temps." Au bout du rouleau, l'homme crie au secours et parle de "se foutre en l'air". "Je ne sais même pas sous quel régime je suis marié, avoue-t-il au journal, alors j'ai peur de tout perdre." Le dénouement approche.

Le 28 novembre, Marcel est victime d'un accident de la route. Le lendemain, il décède à l'hôpital de Briançon. Pour une raison inconnue, la voiture - qui, semble-t-il, roulait à faible allure - a chuté dans un ravin. À bord, une passagère, témoin de Sandrine lors de son mariage. Elle n'est que légèrement blessée. Le conducteur est plus grièvement atteint : c'est lui qui avait présenté les deux tourtereaux.

Une enquête a été ouverte par le parquet de Gap et confiée à la gendarmerie. Lundi, les obsèques de Marcel Amphoux ont été célébrées à Puy-Saint-Pierre. Ensevelie dans une doudoune et le regard caché derrière des lunettes de soleil, la veuve a pleuré son homme. Sous le regard lourd de la foule

Désolée, la vidéo a été suspendue... pas une grande perte

Faut dire que c'est louche.

Une petite anguille sous roche heu, riche plutôt mais bien triste pour ce monsieur

De toute façon, un mariage sans contrat se résume à une communauté limité aux acquêts.
Seul un mariage avec contrat sous régime de la communauté universelle avec clause d'attribution intégrale permettrait à la dame de tout récupérer.

oO-Maverick-Oo a écrit : De toute façon, un mariage sans contrat se résume à une communauté limité aux acquêts.
Seul un mariage avec contrat sous régime de la communauté universelle avec clause d'attribution intégrale permettrait à la dame de tout récupérer.

je pense qu'elle y a pensé...