Mobilisation contre les forages de schiste dans l'Ain
Posté : 16 décembre 2012 03:52
Une centaine de militants, habitants et élus ont manifesté vendredi après-midi devant la sous-préfecture de Nantua (Ain) contre tous les types de forages, redoutant notamment celui des gaz de schiste dans leur région, a constaté une journaliste de l'AFP.
Les manifestants soutenaient des élus reçus en sous-préfecture avec la société britannique Celtique Petroleum. Celle-ci demande le renouvellement pour mars 2013 d'un permis de recherche de pétrole et d'hydrocarbures liquides ou gazeux, dit Permis de Moussières, qui couvre 3.269 km2 dans des parties de l'Ain, Saône-et-Loire, Jura, Savoie et Haute-Savoie.
Le permis des Moussières avait été accordé à la société britannique par un arrêté de mars 2008 du ministère de l'écologie et du développement durable.
Nous nous étions mobilisés et la société n'avait pas pu commencer ses forages, a expliqué Emmanuel Coux, porte-parole de l'association Stop-Forages Bugey.
Les anti-forages redoutent des pollutions de l'eau souterraine et ce quel que soit le type de forage, car le sous-sol local est karstique, un véritable gruyère composé de plusieurs sources souterraines, ont-ils rappelé.
Les forages, quels qu'ils soient, sont facteurs de pollution, il y a une vingtaine d'années un forage de pétrole avait pollué la source de la Moullaz utilisée par les habitants et depuis impropre à la consommation, a expliqué Sylvie Goy-Chavent, sénatrice UDI (centriste) de l'Ain et maire du Cerdon, reçue en sous-préfecture.
La couche de pétrole se situe en dessous d'une couche de gaz de schiste, la société ne va pas se priver de ne pas l'utiliser! a ironisé Anne, une manifestante.
La société a pour sa part certifié dans un courrier aux autorités que leurs recherches n'impliquent en aucun cas le recours à des forages suivis de fracturation hydraulique de la roche, conformément à l'interdiction stipulée dans la loi du 13 juillet 2011.
Lors de la réunion, ils ont essayé de dire qu'ils ne feront pas de fracturation, je n'y crois pas, ils ne nous ont pas rassurés sur un certain nombre de choses a déclaré à l'issue de la rencontre Michel Rivat, conseiller général (PS) du canton de Brénod.
Présent dans la manifestation, un autre élu, Jean Deguerry, conseiller général UMP de Nanua, a estimé que les assurances de la société sur la fracturation ne lui suffisent pas, et rappelé les dégâts causés par les forages de gaz de schiste aux Etats-Unis.
AFP
Qu'en pensez-vous?
Les manifestants soutenaient des élus reçus en sous-préfecture avec la société britannique Celtique Petroleum. Celle-ci demande le renouvellement pour mars 2013 d'un permis de recherche de pétrole et d'hydrocarbures liquides ou gazeux, dit Permis de Moussières, qui couvre 3.269 km2 dans des parties de l'Ain, Saône-et-Loire, Jura, Savoie et Haute-Savoie.
Le permis des Moussières avait été accordé à la société britannique par un arrêté de mars 2008 du ministère de l'écologie et du développement durable.
Nous nous étions mobilisés et la société n'avait pas pu commencer ses forages, a expliqué Emmanuel Coux, porte-parole de l'association Stop-Forages Bugey.
Les anti-forages redoutent des pollutions de l'eau souterraine et ce quel que soit le type de forage, car le sous-sol local est karstique, un véritable gruyère composé de plusieurs sources souterraines, ont-ils rappelé.
Les forages, quels qu'ils soient, sont facteurs de pollution, il y a une vingtaine d'années un forage de pétrole avait pollué la source de la Moullaz utilisée par les habitants et depuis impropre à la consommation, a expliqué Sylvie Goy-Chavent, sénatrice UDI (centriste) de l'Ain et maire du Cerdon, reçue en sous-préfecture.
La couche de pétrole se situe en dessous d'une couche de gaz de schiste, la société ne va pas se priver de ne pas l'utiliser! a ironisé Anne, une manifestante.
La société a pour sa part certifié dans un courrier aux autorités que leurs recherches n'impliquent en aucun cas le recours à des forages suivis de fracturation hydraulique de la roche, conformément à l'interdiction stipulée dans la loi du 13 juillet 2011.
Lors de la réunion, ils ont essayé de dire qu'ils ne feront pas de fracturation, je n'y crois pas, ils ne nous ont pas rassurés sur un certain nombre de choses a déclaré à l'issue de la rencontre Michel Rivat, conseiller général (PS) du canton de Brénod.
Présent dans la manifestation, un autre élu, Jean Deguerry, conseiller général UMP de Nanua, a estimé que les assurances de la société sur la fracturation ne lui suffisent pas, et rappelé les dégâts causés par les forages de gaz de schiste aux Etats-Unis.
AFP
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