Marc Dolez quitte le Front De Gauche.
Posté : 19 décembre 2012 11:57
Le député Marc Dolez, qui avait quitté le PS en 2008 pour fonder le Parti de Gauche avec Jean-Luc Mélenchon, a annoncé son départ de cette formation, jugeant notamment que l'eurodéputé concentre ses critiques sur l'exécutif de gauche au lieu "de s'attaquer à la droite".
Je déplore aussi l'expression médiatique de Jean-Luc Mélenchon. Il critique le plus souvent le président de la République et le gouvernement plutôt que de s'attaquer à la droite. Nos propositions sont rendues souvent inaudibles à cause de l'outrance du verbe",accuse-t-il.
Beaucoup de ses propos brouillent notre message, je ne crois pas à la thèse de deux gauches irréconciliables ni au mythe du recours", ajoute M. Dolez, à propos d'une majorité alternative à gauche, thèse défendue par M. Mélenchon, également ex-PS.
"Je ne me résoudrai jamais à considérer que le gouvernement va échouer et que nous serons là à ramasser les morceaux", insiste l'élu de Douai. "Si la social-démocratie devait s'effondrer, je crains que ce ne soit au profit de la droite extrême".
"Ne donnons pas le sentiment que l'adversaire du Front du gauche, c'est le PS", dit encore M. Dolez, qui appartenait à l'aile gauche du Parti socialiste.
Cela ne va pas bouleverser le paysage politique français mais tout de meme, il est bien que Melanchon se voit critique pour ses excès.
Je déplore aussi l'expression médiatique de Jean-Luc Mélenchon. Il critique le plus souvent le président de la République et le gouvernement plutôt que de s'attaquer à la droite. Nos propositions sont rendues souvent inaudibles à cause de l'outrance du verbe",accuse-t-il.
Beaucoup de ses propos brouillent notre message, je ne crois pas à la thèse de deux gauches irréconciliables ni au mythe du recours", ajoute M. Dolez, à propos d'une majorité alternative à gauche, thèse défendue par M. Mélenchon, également ex-PS.
"Je ne me résoudrai jamais à considérer que le gouvernement va échouer et que nous serons là à ramasser les morceaux", insiste l'élu de Douai. "Si la social-démocratie devait s'effondrer, je crains que ce ne soit au profit de la droite extrême".
"Ne donnons pas le sentiment que l'adversaire du Front du gauche, c'est le PS", dit encore M. Dolez, qui appartenait à l'aile gauche du Parti socialiste.
Cela ne va pas bouleverser le paysage politique français mais tout de meme, il est bien que Melanchon se voit critique pour ses excès.