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Al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi), qui détient quatre Français en otage depuis deux ans dans le Sahel, impute aux autorités françaises l'échec des négociations sur leur libération dans une vidéo diffusée hier par le site mauritanien d'informations Sahara Médias.

"Il y a un an environ, nous avons averti la France de notre disposition à négocier et depuis nous attendons sa réponse", a déclaré Abdel Hamid Abu Zeid, l'un des dirigeants d'Aqmi, selon la transcription française de ses propos publiée sur le site de l'agence. La France est responsable de l'arrêt des négociations dans le dossier des otages et Aqmi reste ouverte au dialogue, ajoute-t-il dans cette vidéo de quatre minutes. "Les otages sont vivants pour le moment", a-t-il conclu.

Les quatre otages, collaborateurs de Sogea Satom, une filiale de Vinci, ont été enlevés le 16 septembre 2010 dans le nord du Niger, à Arlit. Clément Legrand, un frère d'un des otages, a adressé une vidéo à Sahara Médias le 8 décembre dernier dans laquelle il interpelle la filiale régionale de la nébuleuse islamiste. "Nous ne comprenons pas pourquoi tout est bloqué", déclarait-il notamment.

Le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius avait alors assuré que la France agissait "dans la discrétion" pour la libération de ses ressortissants détenus au Sahel.

Outre les quatre collaborateurs de Sogea Satom enlevés au Niger, Aqmi détient deux géologues, Philippe Verdon et Serge Lazarevic, enlevés dans la nuit du 24 novembre 2011 au Mali. Le septième otage, Gilberto Rodriguez Léal, a été enlevé le 20 novembre dans l'ouest malien par le Mujao, le Mouvement pour l'unicité et le djihad en Afrique de l'Ouest.

Aqmi a prévenu en octobre la France que toute tentative visant à libérer les otages pourrait conduire à leur mort.

véra a écrit : je suis radicale, quitte à sacrifier nos otages hélas, la France ne doit plus céder au chantage ignoble de Aqmi, des intégristes crapuleux qui rançonne la France de façon abjecte !!!

oO-Maverick-Oo a écrit : La fierté a un prix en vie humaine ?
Je ne suis pas d'accord.

véra a écrit :
ce n'est pas une question de fierté, c'est d'en finir avec ces prises d'otages qui sont abjectes et à force de payer les rançons, ces crapuleux continuent de prendre des otages français, pour eux c'est juteux alors.... Il faut agir autrement et stopper ça !!!

véra a écrit :
ce n'est pas une question de fierté, c'est d'en finir avec ces prises d'otages qui sont abjectes et à force de payer les rançons, ces crapuleux continuent de prendre des otages français, pour eux c'est juteux alors.... Il faut agir autrement et stopper ça !!!

oO-Maverick-Oo a écrit : Je pense qu'il serait tout de même bien pire de laisser les otages mourir.
C'est le rôle de l'État de défendre ses ressortissants.

Johan a écrit : Ca dépend...
Quand les mecs prennent sciemment des risques inconsidérés (comme ceux qui font u bateau au large de la Somalie, là où c'est remplis de pirates), on devrait les laisser aux mains de leurs agresseurs, sauf s'ils sont disposé à rembourser la rançon au gouvernements.
Pour ceux qui se font enlevés alors qu'ils étaient dans le pays par la volonté de leur employeur, celui-ci devrait être tenu de payer lui-même la rançon.

oO-Maverick-Oo a écrit : Je pense qu'il serait tout de même bien pire de laisser les otages mourir.
C'est le rôle de l'État de défendre ses ressortissants.

Johan a écrit : Qui es-tu pour t'arroger le droit de dire qui peut vivre et qui doit mourir ?

Gabb a écrit : Dire ouvertement à AKMI, "allez vous faire voir, on ne paye pas", c'est condamner à morts les otages.
Drôle de point de vue pour toi qui est contre la peine de mort.

Gabb a écrit : Payer des rançons, c'est creer un appel d'air pour qu'il y ai d'autres rapts.

Patrick_NL a écrit : Dans le cas présent, il s'agit de prises d'otage politique ( politico-religieuse) et l'argent payée n'est que secondaire. L 'AQMI entend avant tout faire parler d'elle. Faire parler de soi se fait par étapes: 1) enlèvement 2) envoi de vidéos 3) relance du buzz par accusation de blocage des négociations.4) liberation ou execution des otages en fonction de la conjoncture.