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Il a 13 ans, bon élève de 4 ème, et avait un devoir de français. Une page de Maupassant à commenter. Il m'a demandé de l'aide, et à ma grande honte, je n'ai pas su quoi répondre.. Exemple de question :"Quelle relation cet énoncé entretient-il-avec l'énonciation ? "
Tout le reste était du même ordre, nous avons au moins pu faire quelques recherches et suppositions ( je ne suis pas sûre " d'avoir bon") mais je n'ose imaginer comment se débrouillent, en pareil cas, les enfants issus de familles "défavorisées"...pas étonnant qu'ils préfèrent jouer avec leur console Nintendo. Pauvre Maupassant !

C'est à s'arracher les cheveux parfois!

Ma fille en a fait l'amer expérience l'année dernière en 5ème! des questions incompréhensibles à leurs âges et même parfois pour nous parents!
La "très jeune" prof semblait surprise de ma remarque, une flatterie pour elle!

Comme j'étais parent d'élèves, j'en ai causé avec d'autres parents qui sont eux largués depuis longtemps ou qui ne savent pas de quoi je parle... en gros, leurs enfants gèrent au mieux leurs devoirs sans eux!

J'ai eu l'occasion d'en parler avec un ancien directeur de primaire et il reconnait volontiers que certains profs jouent les grands vis à vis des parents! des abru...is pour ceux là bien entendu on est tous d'accord pour dire qu'il y a de très bons profs et heureusement!

C'est pas une nouveauté. Personnellement à cet âge j'aimais bien lire mais en aucun cas ce que nous donnaient les profs, moi aussi ça me prenait la tête de devoir répondre à des questions incompréhensibles, et puis mon esprit de contradiction était déjà présent à l'époque!

Les compétences en orthographe et en lecture
L’orthographe

À vingt ans d’intervalle, le ministère de l’Education a demandé à des élèves de CM2 de plancher sur une même dictée d’une vingtaine de lignes : ceux de 2007 totalisaient en moyenne 14,7 fautes, alors que leurs prédécesseurs n’en faisaient que 10,7.

Comme l’affirme Danièle Manesse, professeur de sciences du langage à l’université Paris III, les élèves de 5e présentaient en 2007 un niveau en orthographe comparable à celui des CM2 d’il y a vingt ans. En zone d’éducation prioritaire, ce sont les élèves de 3e qui ne dépassent pas le niveau atteint en fin de primaire deux décennies plus tôt.

En septembre 2008, l’association d’enseignants « Sauver les lettres » a demandé à plus de 1300 élèves de seconde de plancher sur l’épreuve du brevet des collèges de 1976. En appliquant le barème de l’époque, 58% des élèves ont obtenu zéro pour une dictée d’une douzaine de lignes, tandis qu’à peine 14% ont eu la moyenne. Près d’un élève sur deux a fait plus de 15 fautes. La majorité de ces fautes concernent les accords et la conjugaison.

Selon cette étude, 1 élève sur 2 ne reconnaît pas un complément d’objet direct et plus de 8 sur 10 ne repèrent pas un sujet inversé. Une expérience plus ancienne, réalisée en 1995, avait consisté à soumettre des élèves de 6e et 5e aux épreuves du certificat d’études version 1920. Durant la dictée, les élèves d’antan faisaient en moyenne 2,5 fois moins de fautes que les collégiens de la fin du XXe siècle.
La lecture

Les résultats de la dernière enquête Pirls (Progress in International Reading Literacy Study), réalisée en 2011 dans 45 pays, dont 23 Européens, et dévoilée le 11 décembre, montrent les faibles performances en lecture des élèves français scolarisés en CM1.

Avec 520 points (en recul de cinq points depuis 2011), la France se situe certes au-dessus de la moyenne internationale (500 points) mais en deçà de la moyenne européenne (534 points). En dix ans, la part des élèves les plus avancés passe de 7% à 5%. Le pourcentage d’élèves les plus faibles (32%) est plus élevé que la moyenne européenne (25%).

Une étude du ministère publiée elle aussi ce mois-ci montre que, parmi les élèves de 6e , la proportion de lecteurs «jugés en difficulté» est passée de 14,9% à 19 % entre 1997 et 2007.

LadyAnne a écrit : Exemple de question :"Quelle relation cet énoncé entretient-il-avec l'énonciation ? "

Et c'est quoi la réponse?

LadyAnne a écrit : Il a 13 ans, bon élève de 4 ème, et avait un devoir de français. Une page de Maupassant à commenter. Il m'a demandé de l'aide, et à ma grande honte, je n'ai pas su quoi répondre.. Exemple de question :"Quelle relation cet énoncé entretient-il-avec l'énonciation ? "
Tout le reste était du même ordre, nous avons au moins pu faire quelques recherches et suppositions ( je ne suis pas sûre " d'avoir bon") mais je n'ose imaginer comment se débrouillent, en pareil cas, les enfants issus de familles "défavorisées"...pas étonnant qu'ils préfèrent jouer avec leur console Nintendo. Pauvre Maupassant !

il y a encore peu , ce genre d'exercice constituait un excellent moyen d'apprentissage et d'appréciation de notre si belle langue.
mais aujourd'hui on se satisfait pleinement de son saccage , en la noyant dans des miasmes de langues étrangéreset de dialogues a l'emporte-piéces ou la spontanéité a reléqué au rang des souvenirs l'application poétique et chantants qui faisait son caractére primitif.

Encore un prof qui s'est trompé de voie on dirait...

gemmill a écrit : il y a encore peu , ce genre d'exercice constituait un excellent moyen d'apprentissage et d'appréciation de notre si belle langue.
mais aujourd'hui on se satisfait pleinement de son saccage , en la noyant dans des miasmes de langues étrangéreset de dialogues a l'emporte-piéces ou la spontanéité a reléqué au rang des souvenirs l'application poétique et chantants qui faisait son caractére primitif.

Donc, sans consulter le moindre manuel ou dictionnaire et en toute honnêteté, sur le plan de la linguistique grammatical, tu saurais me décrire la relation entre énoncé et énonciation?

On dira ce qu'on voudra mais Harry Potter, Twilight & Co. ça a aumoins le mérite de redonner le gout de la lecture à certain pré-ados.

Johan a écrit : On dira ce qu'on voudra mais Harry Potter, Twilight & Co. ça a aumoins le mérite de redonner le gout de la lecture à certain pré-ados.

C'est très juste et il vaut mieux un enfant qui apprend à lire avec le Journal de Mickey qu'un enfant analphabète.

Jarod1 a écrit :C'est très juste et il vaut mieux un enfant qui apprend à lire avec le Journal de Mickey qu'un enfant analphabète.

Le journal de Mickey c'est de la bombe!

CrazyMan a écrit : Le journal de Mickey c'est de la bombe!

C'est autobiographique, chez moi, on a appris à lire avec.

Jarod1 a écrit :C'est autobiographique, chez moi, on a appris à lire avec.

Pour ma part j'ai commencé à lire avec les bouquins de mon père, c'est à dire principalement du Jules Verne, du Stephen King et du Conan Doyle. Mais bon aujourd'hui j'ai trop de bouquins à lire pour mes cours pour me permettre de lire pour le plaisir.

Et les tablettes, le livre numérique ?
Ça ne dégoûte pas les enfants de la lecture ?

les gosses de cet age, ils ont tous les profils et sont rompus à ce genre d'énoncé, faut pas charrier.