De plus en plus de foyers surendettés
Posté : 27 décembre 2012 08:27
Un licenciement, un divorce ou des crédits à la consommation qui s’accumulent, et c’est la spirale du surendettement… La crise frappe durement les foyers seine-et-marnais. Certains indicateurs ne trompent pas. Comme le nombre croissant des permanences d’Info-Dettes, que propose l’association Familles laïques aux personnes surendettées, qui se sont multipliées dans l’agglomération melunaise.
On en comptait deux seulement en 2006 contre sept désormais (lire ci-dessous). Sans compter un huitième accueil en projet à Sénart en 2013.
« Le nombre de dossiers traités par nos trente bénévoles a augmenté : on est passé de 83 dossiers en 2011 à 113 en 2012 entre janvier et le 30 novembre, soit 36% de hausse », souligne Jean-François Chalot, coordinateur d’Info-Dettes pour l’Udaf 77. Les bénévoles aident les personnes dont les comptes sombrent dans le rouge à remplir un dossier de surendettement et les orientent vers les bons interlocuteurs.
« Au Mée-sur-Seine, les deux bénévoles devaient refuser du monde. D’où la seconde permanence. En 2012, 132 habitants du Mée ont ainsi déposé un dossier jugé recevable par la commission départementale de surendettement », précise Daniel Bijardel, un autre coordinateur de l’Udaf 77. « De plus en plus sont des endettés passifs. Des accidents de la vie comme un licenciement ou un divorce font qu’ils n’arrivent plus à payer leurs dettes », constate Jean-François Chalot.
En Seine-et-Marne, la commission départementale de surendettement traite environ 400 dossiers par mois et enregistre 1,8% de dossiers en plus en 2011 par rapport à 2010. Soit 31544 dossiers recevables en 2011. L’an passé justement, 93% de ces dossiers comportaient un ou plusieurs crédits à la consommation, 75% des dettes liées aux dépenses de la vie courante, 50% affichaient un découvert bancaire et 11% une dette immobilière. L’endettement moyen s’élève à 48700 € par Seine-et-Marnais, contre 42000 € en Ile-de-France.
« La commission propose un plan de financement avec étalement des remboursements jusqu’à huit ans au maximum », insiste Jean-François Chalot. Il cite ainsi le cas d’une famille avec 80000 € de dettes. « Pour les racheter, elle a emprunté à un taux proche de 20%. Quand elle a vu qu’elle avait 17,71% d’agios, c’était trop tard. La commission de surendettement a stoppé de suite les agios. C’est la première chose qu’on demande aux banques! »
On en comptait deux seulement en 2006 contre sept désormais (lire ci-dessous). Sans compter un huitième accueil en projet à Sénart en 2013.
« Le nombre de dossiers traités par nos trente bénévoles a augmenté : on est passé de 83 dossiers en 2011 à 113 en 2012 entre janvier et le 30 novembre, soit 36% de hausse », souligne Jean-François Chalot, coordinateur d’Info-Dettes pour l’Udaf 77. Les bénévoles aident les personnes dont les comptes sombrent dans le rouge à remplir un dossier de surendettement et les orientent vers les bons interlocuteurs.
« Au Mée-sur-Seine, les deux bénévoles devaient refuser du monde. D’où la seconde permanence. En 2012, 132 habitants du Mée ont ainsi déposé un dossier jugé recevable par la commission départementale de surendettement », précise Daniel Bijardel, un autre coordinateur de l’Udaf 77. « De plus en plus sont des endettés passifs. Des accidents de la vie comme un licenciement ou un divorce font qu’ils n’arrivent plus à payer leurs dettes », constate Jean-François Chalot.
En Seine-et-Marne, la commission départementale de surendettement traite environ 400 dossiers par mois et enregistre 1,8% de dossiers en plus en 2011 par rapport à 2010. Soit 31544 dossiers recevables en 2011. L’an passé justement, 93% de ces dossiers comportaient un ou plusieurs crédits à la consommation, 75% des dettes liées aux dépenses de la vie courante, 50% affichaient un découvert bancaire et 11% une dette immobilière. L’endettement moyen s’élève à 48700 € par Seine-et-Marnais, contre 42000 € en Ile-de-France.
« La commission propose un plan de financement avec étalement des remboursements jusqu’à huit ans au maximum », insiste Jean-François Chalot. Il cite ainsi le cas d’une famille avec 80000 € de dettes. « Pour les racheter, elle a emprunté à un taux proche de 20%. Quand elle a vu qu’elle avait 17,71% d’agios, c’était trop tard. La commission de surendettement a stoppé de suite les agios. C’est la première chose qu’on demande aux banques! »