AFRICANISME – Aimer les chiens : un truc de Blancs selon ...
Posté : 28 décembre 2012 11:48
... le président Zuma
Le président sud-africain Jacob Zuma a été vivement critiqué jeudi après avoir suggéré que le fait de posséder un chien n'était pas africain et faisait partie intégrante de la culture blanche. Selon le président, acheter un chien, lui faire faire sa promenade et payer pour des soins vétérinaires appartient à la culture "blanche". M. Zuma a ajouté, toujours selon les médias sud-africains, que la possession d'un animal de compagnie faisait partie d'une tendance inquiétante des Noirs à vouloir imiter les Blancs.
Ces remarques ont suscité une vague de protestation de propriétaires d'animaux de toutes origines. Les critiques des propos de Jacob Zuma ont envahi les réseaux sociaux.
Zuma says caring for dogs is unafrican, how about owning a helipad and underground bunkers, flying in jets, driving in luxury German cars ?— Karin Morrow (@rinmor) Décembre 27, 2012
Traduction : "Zuma dit que s'occuper des chiens n'est pas africain, mais quid de la possession d'un héliport et de bunkers souterrains, de voler en jet privé et de conduire des voitures de luxe allemandes ?"
Zuma: "Dear whites, please don't do black things. Dear blacks, please don't do white things. Thanks!" — Waldimar Pelser (@waldimar) Décembre 27, 2012
Traduction : "Zuma : 'Cher Blancs, s'il vous plaît ne faites rien de noir. Chers Noirs, s'il vous plaît ne faites rien de blanc. Merci !"
La présidence sud-africaine a ensuite essayé d'atténuer certaines de ces critiques en affirmant que Zuma avait tenté de "décoloniser la mentalité africaine". "Le message avait juste souligné la nécessité de ne pas mettre notre amour pour les animaux au-dessus de celui que nous devons à d'autres êtres humains", a déclaré le porte-parole du gouvernement, Mac Maharaj.
"Il a évoqué l'exemple bien connu de Sud-Africains qui sont assis avec leurs chiens à l'avant de leur camionnette avec un ouvrier à l'arrière sous une pluie battante ou par un temps extrêmement froid", a-t-il noté. "D'autres n'hésitent pas à amener leur chien en urgence chez le vétérinaire quand ils sont malades, mais ignorent leurs ouvriers ou des parents quand ils sont également malades dans le même foyer", a encore relevé M. Mac Maharaj pour tenter de désamorcer la polémique naissante (avec AFP).
Le président sud-africain Jacob Zuma a été vivement critiqué jeudi après avoir suggéré que le fait de posséder un chien n'était pas africain et faisait partie intégrante de la culture blanche. Selon le président, acheter un chien, lui faire faire sa promenade et payer pour des soins vétérinaires appartient à la culture "blanche". M. Zuma a ajouté, toujours selon les médias sud-africains, que la possession d'un animal de compagnie faisait partie d'une tendance inquiétante des Noirs à vouloir imiter les Blancs.
Ces remarques ont suscité une vague de protestation de propriétaires d'animaux de toutes origines. Les critiques des propos de Jacob Zuma ont envahi les réseaux sociaux.
Zuma says caring for dogs is unafrican, how about owning a helipad and underground bunkers, flying in jets, driving in luxury German cars ?— Karin Morrow (@rinmor) Décembre 27, 2012
Traduction : "Zuma dit que s'occuper des chiens n'est pas africain, mais quid de la possession d'un héliport et de bunkers souterrains, de voler en jet privé et de conduire des voitures de luxe allemandes ?"
Zuma: "Dear whites, please don't do black things. Dear blacks, please don't do white things. Thanks!" — Waldimar Pelser (@waldimar) Décembre 27, 2012
Traduction : "Zuma : 'Cher Blancs, s'il vous plaît ne faites rien de noir. Chers Noirs, s'il vous plaît ne faites rien de blanc. Merci !"
La présidence sud-africaine a ensuite essayé d'atténuer certaines de ces critiques en affirmant que Zuma avait tenté de "décoloniser la mentalité africaine". "Le message avait juste souligné la nécessité de ne pas mettre notre amour pour les animaux au-dessus de celui que nous devons à d'autres êtres humains", a déclaré le porte-parole du gouvernement, Mac Maharaj.
"Il a évoqué l'exemple bien connu de Sud-Africains qui sont assis avec leurs chiens à l'avant de leur camionnette avec un ouvrier à l'arrière sous une pluie battante ou par un temps extrêmement froid", a-t-il noté. "D'autres n'hésitent pas à amener leur chien en urgence chez le vétérinaire quand ils sont malades, mais ignorent leurs ouvriers ou des parents quand ils sont également malades dans le même foyer", a encore relevé M. Mac Maharaj pour tenter de désamorcer la polémique naissante (avec AFP).