Etats-Unis : l'appel à l'aide d'un travailleur chinois caché
Posté : 29 décembre 2012 01:31
Une mère de famille de l'Oregon, aux Etats-Unis, a eu la surprise de trouver une lettre manuscrite d'un ouvrier chinois dans l'emballage d'un de ses achats pour Halloween. Caché dans le carton de pierres tombales factices achetées dans un magasin discount, Julie Keith a en effet découvert un appel à l'aide signé d'un travailleur camp de travail de Masanjia, à Shenyang, au nord-est de Pékin.
Selon le Huffington Post, le mot commence ainsi : «Monsieur, si vous venez d'acheter ce produit, s'il vous plait, pourriez-vous avoir l'amabilité de renvoyer cette lettre à l'Organisation mondiale des droits de l'homme. Les milliers de personnes persécutées par le Parti communiste chinois vous remercieront et s'en souviendront à jamais». Mi-anglais, mi-chinois, le texte évoque les conditions de travail des ouvriers du camp : journée de plus de quinze heures, tortures, absence de vacances et salaire extrêmement bas notamment - environ 1,30 euro par mois alors que le salaire moyen des ouvriers chinois est d'une centaine d'euros. Un récit tout à fait crédible compte tenu la connaissance que le monde occidental à de ces camps de travail.
Pourtant l'authenticité de la lettre n'a pas encore été confirmée. Pour Julie Keith, impossible d'avoir introduit le mot ailleurs que dans le lieu de fabrication de la décoration d'Halloween compte tenu son emplacement dans l'emballage. Les quelques mots de chinois lui ont par ailleurs été traduit par un de ses collègues, dans un magasin de Portland. Mais l'ONG Human Rights Watch affirme qu'elle n'était pas encore en mesure de confirmer la véracité ou l'origine de cet appel à l'aide mais que le récit colle effectivement aux conditions de travail dont ils ont connaissance. Une enquête des douanes américaines est en cours car il est interdit d'importer des objets fabriqués dans de tels camps.

Le Parisien
Selon le Huffington Post, le mot commence ainsi : «Monsieur, si vous venez d'acheter ce produit, s'il vous plait, pourriez-vous avoir l'amabilité de renvoyer cette lettre à l'Organisation mondiale des droits de l'homme. Les milliers de personnes persécutées par le Parti communiste chinois vous remercieront et s'en souviendront à jamais». Mi-anglais, mi-chinois, le texte évoque les conditions de travail des ouvriers du camp : journée de plus de quinze heures, tortures, absence de vacances et salaire extrêmement bas notamment - environ 1,30 euro par mois alors que le salaire moyen des ouvriers chinois est d'une centaine d'euros. Un récit tout à fait crédible compte tenu la connaissance que le monde occidental à de ces camps de travail.
Pourtant l'authenticité de la lettre n'a pas encore été confirmée. Pour Julie Keith, impossible d'avoir introduit le mot ailleurs que dans le lieu de fabrication de la décoration d'Halloween compte tenu son emplacement dans l'emballage. Les quelques mots de chinois lui ont par ailleurs été traduit par un de ses collègues, dans un magasin de Portland. Mais l'ONG Human Rights Watch affirme qu'elle n'était pas encore en mesure de confirmer la véracité ou l'origine de cet appel à l'aide mais que le récit colle effectivement aux conditions de travail dont ils ont connaissance. Une enquête des douanes américaines est en cours car il est interdit d'importer des objets fabriqués dans de tels camps.

Le Parisien