Demanteler la democratie, une vision allemande?
Posté : 30 décembre 2012 09:35
Les processus de prise de décision étant devenus trop inefficients et prenant trop de temps dans les conditions de la crise financière mondiale, certains domaines de la politique devraient par conséquent être considérés comme « exemptés de la démocratie ».
Ce sont les vues sur lesquelles a insisté Otto Depenheuer, professeur de droit constitutionnel et philosophe du Droit à Cologne lors d’une « conférence de changement d’orientation » organisée par le quotidien conservateur Frankfurter Allgemeine Zeitung (FAZ) à Berlin, il y a un mois. Cette conférence était intitulée : « Le capitalisme et la démocratie en crise ».
Depenheuer a résumé son appel en détournant le slogan électoral utilisé par Willy Brandt en 1969 « Oser plus de démocratie » et en le changeant en son contraire « Oser moins de démocratie ».
Werner Plumpe, professeur d’histoire à Francfort-sur-le-Main et président de l’Association des historiens allemands ne vit aucune raison de s’opposer vigoureusement aux conceptions de Depenheuer.
La réponse autoritaire à la « crise du capitalisme et de la démocratie » présentée à la conférence de la Frankfurter Allgemeine Zeitung n’a pas non plus provoqué de protestation ou de commentaire détaillé après l’événement, même pas dans les pages du journal lui-même. Quelque 80 ans après l’arrivée au pouvoir d’Hitler en Allemagne, l’audacité avec laquelle on débat à nouveau de formes autoritaires de gouvernement et on les approuve, ne rencontre aucune opposition de la part des médias, des conseillers et des décideurs dans le monde des affaires, dans les milieux politiques ou universitaires.
Ce sont les vues sur lesquelles a insisté Otto Depenheuer, professeur de droit constitutionnel et philosophe du Droit à Cologne lors d’une « conférence de changement d’orientation » organisée par le quotidien conservateur Frankfurter Allgemeine Zeitung (FAZ) à Berlin, il y a un mois. Cette conférence était intitulée : « Le capitalisme et la démocratie en crise ».
Depenheuer a résumé son appel en détournant le slogan électoral utilisé par Willy Brandt en 1969 « Oser plus de démocratie » et en le changeant en son contraire « Oser moins de démocratie ».
Werner Plumpe, professeur d’histoire à Francfort-sur-le-Main et président de l’Association des historiens allemands ne vit aucune raison de s’opposer vigoureusement aux conceptions de Depenheuer.
La réponse autoritaire à la « crise du capitalisme et de la démocratie » présentée à la conférence de la Frankfurter Allgemeine Zeitung n’a pas non plus provoqué de protestation ou de commentaire détaillé après l’événement, même pas dans les pages du journal lui-même. Quelque 80 ans après l’arrivée au pouvoir d’Hitler en Allemagne, l’audacité avec laquelle on débat à nouveau de formes autoritaires de gouvernement et on les approuve, ne rencontre aucune opposition de la part des médias, des conseillers et des décideurs dans le monde des affaires, dans les milieux politiques ou universitaires.