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les vœux de François Bayrou, président du Mouvement Démocrate, pour l'année 2013.


"Depuis les Pyrénées ensoleillées, même si elles ont fortement tremblé il faut bien le dire cette dernière nuit, je souhaite à toutes et à tous une très bonne année 2013.

Ces vœux sont d’abord pour vous, vie personnelle, familiale, professionnelle. Je pense à ce que 2012 vous a apporté de joies et parfois aussi de chagrins et de peines. J’espère donc que l’année qui vient, l’année nouvelle, sera porteuse de paix, de force et de joie, pour qu’elle soit la meilleure année possible pour chacune et pour chacun.

Et je pense aussi à notre France et à notre Europe.

Nous avons tous les atouts pour réussir, tous les atouts pour être un grand pays et une grande organisation dans le monde, nous la France et l’Europe, et pourtant, tout le monde le voit bien, nous sommes si souvent enfoncés ou enfermés dans des impasses.

Alors, pour que 2013 soit une très bonne année, je me dis qu’il faut qu’elle porte avec elle trois vertus.

La première de ces vertus, c’est la lucidité. On ne peut pas avancer si l’on n’ouvre pas les yeux sur la réalité de la situation, si l’on ne voit pas à la fois les risques, les chances et les obstacles à lever.

La deuxième vertu, c’est la volonté. Quand on sait où on en est, il faut choisir un cap, et il faut que ce cap soit clair pour tout le monde, qu’il rassemble les énergies disponibles.

La troisième vertu, c’est l’unité. Un peuple, spécialement un peuple en crise, ne peut pas s’en sortir s’il ne rassemble pas ses forces, toutes les forces disponibles, les forces qui peuvent lui permettre d’avancer, les forces qu’il a en lui-même. Cette vertu d’unité elle est indispensable au moment où nous sommes, indispensable pour l’année qui vient, et elle est la seule qui pourra nous permettre de franchir les étapes nécessaires.

Lucidité, volonté, unité. Voilà les trois vertus que je voudrais voir s’imposer en 2013. Si elles sont au rendez-vous de l’année nouvelle, je ne doute pas que 2013 sera pour nous tous, pour notre France et pour l’Europe, une très bonne année !

Bonne année à vous, bonne année à tous !"

Steph a écrit : Au moins il a la lucidité et la volonté de croire que pays doit être unis dans la maîtrise des dépenses publiques

Steph a écrit : Au moins il a la lucidité et la volonté de croire que pays doit être unis dans la maîtrise des dépenses publiques

oO-Maverick-Oo a écrit : Tu crois qu'il est le seul à dire ça ?
Quand j'entends l'UMP, quand j'entends le PS, quand j'entends Bayrou, c'est strictement la même chose !

Steph a écrit : Au moins il a la lucidité et la volonté de croire que pays doit être unis dans la maîtrise des dépenses publiques

Johan a écrit : C'est pas déjà ce qu'il martellait en 2007. A l'époque il était le seul à mettre la dette comme priorité N°1. Et il avait raison...

L'endettement n'est pas un problème en soit.
Le problème, c'est l'endettement irresponsable, sans contrôle, avec que très peu d'effets positifs sur la croissance et le développement social.

oO-Maverick-Oo a écrit : Encore une fois je ne suis pas d'accord.
Mettre la dette comme priorité numéro 1 est un non-sens, SAUF, si on accepte de voir son pays RÉGRESSER (récession) pendant au moins 5 années et donc accumuler un retard considérable pour ne serait-ce que revenir au niveau d'avant les récessions multiples.
L'endettement n'est pas un problème en soit.
Le problème, c'est l'endettement irresponsable, sans contrôle, avec que très peu d'effets positifs sur la croissance et le développement social.

S'endetter pour engraisser la caste politique, ses copains et ses clients... Là c'est un problème très grave.
S'endetter pour soutenir l'investissement public, un État-Providence bien structuré (avec contrôle de l'allocation finale des ressources attribuées aux ménages etc...) et la consommation, je ne vois pas où est le problème.

De plus, est-ce que Bayrou a parlé de l'endettement privé ?
Car celui-ci est beaucoup plus préoccupant que celui du public !

Johan a écrit : L'Etat n'a guère de pouvoir sur l'endettement privé. l peut inciter les ménages et les entreprises à une gestion de "bon père de famille" mais si ceux-ci veulent dépenser à tout va, il ne peut pas les en empêcher. C'est au ménage, aux entreprises et aux banques de se montrer plus rigoureux.
En revanche sur la dette publique, l'état peut orienter sa politique vers une limitation ou une réduction de celle-ci.

Johan a écrit :Quand on arrive à une situation, où le remboursement de la dette publique représente 22,5% du budget 2012, ya un problème. Et en 2007, ce que disait Bayrou c'est que l'état devait se montrer plus rigoureux pour ne pas se retrouver dans ce genre de situation...

En 2011, le montant de la dette publique équivalait à 4 ans de recettes fiscales.

Fonck1 a écrit : On s'en fout de l'endettement privé.
la seule chose qui importe,c'est l'endettement du bien commun,de l'état,du pays.

Personne n'a la droit d'endetter un pays plus que ce qui ne l'est déjà.
c'est tout simplement une question de respect, envers ceux qui travaillent tous les mois pour rembourser.

gemmill a écrit : loi Giscard/Pompidou de 1973.
40 années d'irrespect n'ont pas empéché les francais de voter pour toujours les mémes.
et Bayrou est du méme sérail...

Patrick_NL a écrit : Voici l'intervention de Michel Rocard le 22 décembre dernier dans Médiapolis sur Europe 1:

"La Banque de France a été créée en 1801 et jusqu'en 1974, elle finançait l'État sans intérêt. Si on était resté là, aujourd'hui, avec tous les emprunts qu'on a fait depuis - puisqu'on emprunte tous les ans - la dette publique française serait de 16 ou 17% du PNB. Mais en 1974, on a eu une loi stupéfiante, qui s'appelle la loi bancaire, qui a interdit à l'État de se financer sans intérêtauprès de la Banque de France et qui a obligé (comme les allemands, c'était la mode à l'époque) l'État a se financé sur le marché financier privé."