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Selon les derniers chiffres de la Banque centrale européenne (BCE), les crédits au secteur privé ont reculé de 0,8 % en novembre dans la zone euro.
Le ralentissement économique n'aide pas la situation à s'améliorer sur le front du crédit. En novembre, les crédits au secteur privé en zone euro ont continué à reculer pour le septième mois d'affilée, avec une baisse de 0,8 %, équivalente à celle enregistrée en octobre, selon des chiffres de la Banque centrale européenne (BCE). Le chiffre d'octobre a également été révisé : initialement, la BCE parlait d'un recul de "seulement" 0,7 %.
Cette contraction du crédit concerne essentiellement les entreprises. L'accès des PME au crédit est-il bloqué?

Maintenant il faudrait savoir de qui, ce fait en est l'initiative :
- Si ce sont les banques qui refusent d'octroyer des crédits.
- Ou si ce sont les entreprises qui ont moins de besoins de financement.

Dans le premier cas, c'est vraiment un signe qui montre que les banques ne jouent pas leur rôle.

ouai comment se tirer une balle dans le pied alors qu'on a deja les orteils gelé.

oO-Maverick-Oo a écrit : Maintenant il faudrait savoir de qui, ce fait en est l'initiative :
- Si ce sont les banques qui refusent d'octroyer des crédits.
- Ou si ce sont les entreprises qui ont moins de besoins de financement.

Dans le premier cas, c'est vraiment un signe qui montre que les banques ne jouent pas leur rôle.

Les banques se preparent a Bale III qui reduit leur capacite de preteur.
d'autre part les investissement sont en bernes et finalement il n'y a pas de croissance de l'activite economique mais plutot une baisse.

NSC a écrit :Les banques se preparent a Bale III qui reduit leur capacite de preteur.
d'autre part les investissement sont en bernes et finalement il n'y a pas de croissance de l'activite economique mais plutot une baisse.

Certaines banques, les mutualistes d'ailleurs, répondent déjà aux critères de Bâle III
L'investissement est fonction croissante des crédits octroyés aux entreprises me semble-t-il et la croissance économique est fonction croissante de l'investissement (et de la consommation bien sûr).

oO-Maverick-Oo a écrit : Certaines banques, les mutualistes d'ailleurs, répondent déjà aux critères de Bâle III
L'investissement est fonction croissante des crédits octroyés aux entreprises me semble-t-il et la croissance économique est fonction croissante de l'investissement (et de la consommation bien sûr).

Tres peu en fait, mais l'effort demande pour Bale III reduit les capacites de pret des banques.
dit toi bien aussi que la crise est avant tout une crise financiere, comme pour les etats, les dettes des entreprise devaient et doivent toujours diminuer et avec une croissance mole, les premieres victime sont les stock, les investissements, les emploies et la R&D.
Et ce tant que les perspectives ne s'ameliorent pas.

NSC a écrit :Tres peu en fait, mais l'effort demande pour Bale III reduit les capacites de pret des banques.
dit toi bien aussi que la crise est avant tout une crise financiere, comme pour les etats, les dettes des entreprise devaient et doivent toujours diminuer et avec une croissance mole, les premieres victime sont les stock, les investissements, les emploies et la R&D.
Et ce tant que les perspectives ne s'ameliorent pas.

C'est une affirmation vraie.
Cependant, Bâle III n'est pas une solution, tout comme ses prédécesseurs, je me demande qui fait de forcing pour imposer ces accords car même les banques n'en veulent pas !
C'est encore une nouvelle fois un exemple du politique tuant l'économie (mais aussi le social).

Cette volonté de désendetter tout azimut est en train de nous mener au casse-pipe !

oO-Maverick-Oo a écrit :

Cette volonté de désendetter tout azimut est en train de nous mener au casse-pipe !

Si le desendettement est parfois necessaire, je trouve qu'on lui donne beaucoup trop d'importance, la France n'a pas a forcer le desendettement comme elle le fait actuellement, mais les pressions des economistes sont trop forte et surtout trop bruyantes, les citoyens et les politiques prennent le relais, il est maintenant une mode de se desndette a n'importe quel cout pour dire "oui nous faisons notre possible pour ameliorer la situation economique alors que bien souvent le resultat est le contraire.
Bale III est aussi un resultat direct ce la bien pensance qui dit que les financiers (les banques) sont responsables de tous les malheur, il faut les controler en limitant leur possibilites d'action.

NSC a écrit : Si le desendettement est parfois necessaire, je trouve qu'on lui donne beaucoup trop d'importance, la France n'a pas a forcer le desendettement comme elle le fait actuellement, mais les pressions des economistes sont trop forte et surtout trop bruyantes, les citoyens et les politiques prennent le relais, il est maintenant une mode de se desndette a n'importe quel cout pour dire "oui nous faisons notre possible pour ameliorer la situation economique alors que bien souvent le resultat est le contraire.
Bale III est aussi un resultat direct ce la bien pensance qui dit que les financiers (les banques) sont responsables de tous les malheur, il faut les controler en limitant leur possibilites d'action.

Je suis d'accord

oO-Maverick-Oo a écrit :
Cette volonté de désendetter tout azimut est en train de nous mener au casse-pipe !

Non. C'est le fait que l'on se soit endetté tout azimut avant, qui nous mêne au casse-pipe.
La nécessité du désendettement n'en est qu'une conséquence qui aurait pu être évitée, si la raison l'avait emporté en son temps.

apolitique a écrit : Non. C'est le fait que l'on se soit endetté tout azimut avant, qui nous mêne au casse-pipe.
La nécessité du désendettement n'en est qu'une conséquence qui aurait pu être évitée, si la raison l'avait emporté en son temps.

L'endettement est un mal nécessaire pour stimuler la croissance.
Pas d'endettement = Très peu de croissance (voir aucune).
Cependant, nous ne pouvons pas parler d'endettement effréné des gouvernements quand on la compare avec l'endettement privé, qui lui est considérablement plus élevé.

oO-Maverick-Oo a écrit : L'endettement est un mal nécessaire pour stimuler la croissance.
Pas d'endettement = Très peu de croissance (voir aucune).
Cependant, nous ne pouvons pas parler d'endettement effréné des gouvernements quand on la compare avec l'endettement privé, qui lui est considérablement plus élevé.

Quand les intérêts de l'endettement sont à ce niveau ils tuent la croissance.
Quand à l'endettement privé, il est à des fins d'investissement et non à des fins de trésorerie et de train de vie.
Par contre n'ayant aucune visibilité sur le contexte économique, réglementairet et sur la façon dont l'état va les bouffer, les entreprisent ne gèrent plus que le minimum.... c'est à dire le quotidien. Les projets on verra plus tard si on est encore vivant...

apolitique a écrit : Quand les intérêts de l'endettement sont à ce niveau ils tuent la croissance.
Quand à l'endettement privé, il est à des fins d'investissement et non à des fins de trésorerie et de train de vie.
Par contre n'ayant aucune visibilité sur le contexte économique, réglementairet et sur la façon dont l'état va les bouffer, les entreprisent ne gèrent plus que le minimum.... c'est à dire le quotidien. Les projets on verra plus tard si on est encore vivant...

C'est pas beau de faire des généralités.
Il y a pas mal d'entreprises qui assurent leur trésorerie grâce aux crédits (et le crédits de trésorerie alors c'est pour qui ?)

Je suis d'accord pour dire qu'un taux d'intérêt trop élevé (en décalage avec le taux de création monétaire et la croissance) peut bloquer le système.
Cependant, force est de constater qu'aujourd'hui les taux d'intérêt n'ont jamais été aussi bas !
Dans le cas contraire, on assisterait à une crise systémique et donc à un blocage sérieux du moteur économique.

Enfin, l'endettement public français ne répond pas qu'à des fins de trésorerie ou de train de vie comme tu pourrais l'entendre. Ils financent aussi des investissements (via le fonds stratégique d'investissement par exemple).

oO-Maverick-Oo a écrit : Il y a pas mal d'entreprises qui assurent leur trésorerie grâce aux crédits (et le crédits de trésorerie alors c'est pour qui ?)

Les crédits de trésorerie sont avant tout destinés à pallier des phénomènes saisonniers ou à lisser des pics et creux d'activités(par exemple crédits de campagne). Il est très difficile d'avoir un crédit de trésorerie pour compenser de la perte ou du manque de commandes. Ceci d'autant plus que les banques ne se battent plus pour dégager ces crédits puisque les taux d'intérêt actuels font qu'elles estiment ne plus gagner grand chose voir même que c'est trop risqué.

Enfin, l'endettement public français ne répond pas qu'à des fins de trésorerie ou de train de vie comme tu pourrais l'entendre. Ils financent aussi des investissements (via le fonds stratégique d'investissement par exemple).

Le fond stratégique d'investissement est une nébuleuse, dont on peut douter fortement de l'efficacité. Certains en tireront surement profit, mais pas ceux qui en ont besoin.
Et il n'empêche que cela vient encore s'ajouter aux dettes de train de vie dont je parlais. Ce qui ne fait qu'empirer les choses.

apolitique a écrit :Il est très difficile d'avoir un crédit de trésorerie pour compenser de la perte ou du manque de commandes. Ceci d'autant plus que les banques ne se battent plus pour dégager ces crédits puisque les taux d'intérêt actuels font qu'elles estiment ne plus gagner grand chose voir même que c'est trop risqué.

Je suis d'accord, c'est d'ailleurs surement en partie pour ça, que les crédits aux entreprises reculent.

apolitique a écrit :Le fond stratégique d'investissement est une nébuleuse, dont on peut douter fortement de l'efficacité. Certains en tireront surement profit, mais pas ceux qui en ont besoin.
Et il n'empêche que cela vient encore s'ajouter aux dettes de train de vie dont je parlais. Ce qui ne fait qu'empirer les choses.

Ça reste à débattre.
Par exemple, en 2009, le FSI a pris 8,43% de Gemalto.
Depuis, le titre a flambé de plus de 130% !
Voilà un bon placement qui a des retombés positives pour notre solde public.
Cependant, ce genre de faits sont ponctuels et n'ont pas un impact significatif.
Je reste d'accord sur le fait qu'il faut avant tout taper sur les dépenses inhérentes au train de vie des élus.