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Des chercheurs viennent de découvrir que la galaxie géante d'Andromède est entourée d'un disque de galaxies naines. Parmi eux, un astrophysicien de Strasbourg et son fils, un lycéen de 15 ans.

Neil Ibata est un lycéen strasbourgeois de 15 ans. Fils d'un astrophysicien du CNRS, il a réalisé avec son père une découverte scientifique importante en astrophysique, rapporte RTL. Ils ont décortiqué la formation de galaxies naines autour d'Andromède et leur théorie remet en cause les fondements même de la physique depuis Einstein.

Tout est parti après qu'à la fin des vacances d'été son père a voulu lui apprendre la programmation. "J'ai demandé à mon fils de programmer une modélisation des mouvements de ces galaxies naines et en un week-end, il a découvert qu'elle formait un disque qui tournait !", a indiqué Rodrigo Ibata dansl'Alsace. Et cette découverte vaut à l'adolescent de faire la Une du journal Nature, magazine scientifique britannique de référence.

Pour Neil, "c'était une tâche relativement complexe, indique-t-il à RTL. Les notions en physique sont plus avancées que le programme de 1ère S. J'ai pu utiliser les notions de vecteur qu'on avait abordés récemment avec mon professeur de mathématiques." Selon Neil Ibata, ces travaux remettent en cause la théorie de la gravité. En tout cas, "il y a quelque chose qui ne va pas, mais on ne sait pas où."

Ce lycéen de Strasbourg qui, à quinze ans, a cosigné une étude sur l'astrophysique publiée en couverture de la prestigieuse revue scientifique Nature, pourrait décider d'intégrer une université à l'étranger.

A seulement 15 ans, il a introduit une petite révolution dans le monde de l'astrophysique, et même eu droit aux honneurs de la couverture de la revue scientifique Nature... Avec son père, astrophysicien du CNRS, Neil Ibata, élève de première à Strasbourg, a cosigné une étude sur la formation de galaxies naines autour d'Andromède. Leur théorie a remis en cause les fondements même de la physique depuis Einstein.

Petit génie français dont peut s'enorgueillir l’Éducation nationale, Neil Ibata pourrait pourtant partir à l'étranger. C'est une journaliste travaillant pour le quotidien Le Monde qui, à la suite d'une rencontre avec Neil Ibata, a évoqué ce risque de "fuite de cerveau". Interrogé sur ses projets d'avenir, le lycéen a en effet avoué ne pas être séduit par l'idée de passer deux ans en classes préparatoires, le préalable indispensable, en France, à toute entrée dans une grande école. "Je n'ai pas tranché, pas décidé, mais ce système ne me fait pas très envie. Je suis bien plus séduit par l'idée de travailler en groupe sur des projets que de passer mon temps seul devant mes livres et mes devoirs", a-t-il commenté sur le blog "Éducation" du Monde.

Aussi le petit génie de l'astrophysique pourrait-il tout à fait envisager, comme il le reconnaît lui-même, "une université à l'étranger". Maîtrisant déjà parfaitement l'anglais et l'allemand, il ne devrait pas avoir trop de mal à s'adapter.

tisiphoné a écrit :

sacamalix a écrit : C'est le genre d'exil qui me dérange bien plus que celui de Depardieu...

Patrick_NL a écrit : Aller étudier a l'étranger n'est pas nécessairement le signe d'un exil définitif. Il peut s'agir dúne expérience enrichissante qui bénéficiera au final a son pays.

sacamalix a écrit : Il faut l'espérer... Mais la plus grande part de ceux que je connais qui sont allé étudier, voire tenter leur chance à l'étranger, n'en revienne que l'été et à Noël... :roll:

Quand on discute avec eux, ils estiment qu'il n'y a plus d'avenir pour eux dans ce pays qu'ils mettent dans la catégorie des Has-been.

Steph a écrit : La recherche Française publique est au top du palmarès mondial.

Steph a écrit :
Encore une idée formatée et généraliste du Français de base.
La plupart des jeunes chercheurs partes à l'étrangers pour acquérir une expérience, mais aussi dans l'idée d'obtenir des partenarias avec les autres chercheurs étrangers.
Il n'y rien de lucratif dans leur démarche.
La recherche Française publique est au top du palmarès mondial.