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"ni bonnes, ni nonnes, ni pigeonnes"

Posté : 08 janvier 2013 11:01
par tisiphoné
Un collectif d'infirmier(e)s et d'aides-soignant(e)s se mobilise sur les réseaux sociaux et dans la rue pour dénoncer de mauvaises conditions de travail au sein de la profession.

«Ni bonnes, ni nonnes, ni pigeonnes». Après les auto-entrepreneurs et les médecins, c'est au tour des infirmièr(e)s et des aides-soignant(e)s de manifester leur colère en dénonçant «la pénibilité et la dégradation constante» de leurs conditions de travail «qui contribuent aujourd'hui à la mise en danger du patient», peut-on lire sur leur communiqué.

En libéral ou salariées, du privé comme du public, ces soignants revendiquent «la mise en place de postes supplémentaires adaptés à la réalité du terrain», «des revalorisations salariales et d' honoraires», «un vrai statut pour l'aide-soignante» et «la reprise en compte de la pénibilité». Pour se faire entendre, quelque treize rassemblements ont été organisés ce lundi à Paris, à Clermont-Ferrand, Caen, Rennes, Metz, Toulouse ou encore à Marseille.

Initiatives individuelles

S'adressant directement au gouvernement, une pétition publiée depuis le 10 décembre dernier circule sur le web. 5075 personnes l'ont déjà signée pour un objectif de 7500 signatures. «Nous appelons les soignants à nous rejoindre et les patients à nous soutenir afin de défendre nos statuts et la qualité des soins, et forcer le gouvernement a une réforme».

Interrogés par Le Figaro, le Syndicat national des professionnels infirmiers (SNPI) tout comme le Syndicat national des infirmiers et infirmières libérales (Sniil) précisent ne pas avoir été sollicités dans l'organisation de ce mouvement. «Il s'agit d'initiatives individuelles dont nous n'avons pas été informées», déclare Annick Touba, présidente nationale du Sniil. Pour autant, «on est très content qu'il y ait un mouvement de ce genre, se félicite Thierry Amouroux, secrétaire général du Snpi. C'est l'occasion de rappeler les difficultés rencontrées dans la profession. Pour ne prendre qu'un exemple, nous faisons face à une pénurie de soignants. 20% des gens quittent la profession cinq ans après l'obtention de leur diplôme», regrette l‘infirmier
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Re: "ni bonnes, ni nonnes, ni pigeonnes"

Posté : 08 janvier 2013 11:05
par sacamalix
La France a vraiment un très gros problème de société... Toutes les branches vont mal. Et je ne pense pas qu'on puisse tout imputer à la crise économique... :roll:

Re: "ni bonnes, ni nonnes, ni pigeonnes"

Posté : 08 janvier 2013 11:14
par Jarod1
Ouais...enfin quand je vois des infirmières libérales qui gagnent 10.000 € par mois en fraudant massivement la Sécu en facturant des soins et autres toilettes bidons.

Sans parler de l'amabilité avec les patients de certains personnels dans les établissements de santé...

Re: "ni bonnes, ni nonnes, ni pigeonnes"

Posté : 08 janvier 2013 11:20
par sacamalix
Jarod1 a écrit : Ouais...enfin quand je vois des infirmières libérales qui gagnent 10.000 € par mois en fraudant massivement la Sécu en facturant des soins et autres toilettes bidons.

Sans parler de l'amabilité avec les patients de certains personnels dans les établissements de santé...
C'est ce que je dis, on ne peut pas tout imputer à la crise économique...
Les relations entre individus se dégradent, la suprématie de l'argent se renforce chaque jour, les valeurs humaines disparaissent de l'entreprise au profit du "management"... :? :(

Re: "ni bonnes, ni nonnes, ni pigeonnes"

Posté : 08 janvier 2013 11:21
par gemmill
sacamalix a écrit : La France a vraiment un très gros problème de société... Toutes les branches vont mal. Et je ne pense pas qu'on puisse tout imputer à la crise économique... :roll:


la crise est sensée étre le contraire de l'immobilisme.

Re: "ni bonnes, ni nonnes, ni pigeonnes"

Posté : 08 janvier 2013 13:35
par sebmbala
c'est l'interet des crises, une crises est là pour montrer que le systéme n'est plus en adequation avec la realité, que son economie n'est plus raccord avec son systeme sociale par exemple etc... avant ca passé par des revolutions mais autant eviter d'en arriver là et faire une transition vers un nouveau systeme 'en douceur' :D

Re: "ni bonnes, ni nonnes, ni pigeonnes"

Posté : 08 janvier 2013 14:02
par le parisien
Le système français dans son ensemble a besoin d'une réforme en profondeur mais c'est absolument infaisable car les corporatismes sont trop puissants et les syndicat trop conservateurs, dès qu'on émet l'idée de réformer le moindre petit truc, ya 500.000 personnes dans la rue !

Re: "ni bonnes, ni nonnes, ni pigeonnes"

Posté : 08 janvier 2013 14:07
par Crapulax
Je compare souvent l'état de la Santé publique à celui de la Police Nationale,ils souffrent du meme syndrome,de l'argent au fonctionnement aux infrastructures en passant par les salaires,etc,etc.....Les services publiques sont en mauvais état.

Re: "ni bonnes, ni nonnes, ni pigeonnes"

Posté : 08 janvier 2013 14:08
par Patrick_NL
Johan a écrit : Le système français dans son ensemble a besoin d'une réforme en profondeur mais c'est absolument infaisable car les corporatismes sont trop puissants et les syndicat trop conservateurs, dès qu'on émet l'idée de réformer le moindre petit truc, ya 500.000 personnes dans la rue !
500.000 personnes selon les organisateurs 200 suivant la police!! Maintenant lorsqu'on fait grève, on ne s'en aperçoit plus!!

Re: "ni bonnes, ni nonnes, ni pigeonnes"

Posté : 08 janvier 2013 14:11
par Jarod1
Johan a écrit : Le système français dans son ensemble a besoin d'une réforme en profondeur mais c'est absolument infaisable car les corporatismes sont trop puissants et les syndicat trop conservateurs, dès qu'on émet l'idée de réformer le moindre petit truc, ya 500.000 personnes dans la rue !
Surtout de la part des professions de santé qui, avec la Sécu, ont un payeur sans limite...

Mais bon, on ne va pas renoncer aux soins non plus, donc...