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Pierre Gattaz est candidat à la présidence du Medef. Le président du groupement des fédérations industrielles et PDG de Radiall entend succéder à Laurence Parisot

Il devrait présenter officiellement sa candidature ce lundi dans l'après-midi lors d’un conseil exécutif qui promet d’être explosif. Et pour cause, Laurence Parisot a proposé un changement de statut afin de briguer un 3eme mandatà la tête du Medef. Cette proposition suscite un tollé dans le monde patronal.

La candidature de Pierre Gattaz a pour objet de contrer cette modification de statut, que beaucoup perçoivent comme une tentative de putch.

Pierre Gattaz est le fils d’Yvon Gattaz qui a dirigé le CNPF - l'ancien nom du Medef - à l'arrivée de la gauche au pouvoir, de 1981 à 1986. A 52 ans, il dirige une entreprise de 1.500 personnes spécialisée dans l'aéronautique. Il est probable qu’il bénéficie du soutien de l’UIMM, la principale fédération du Medef
La présidente du Medef Laurence Parisot, dont le mandat doit s'achever en juillet après un renouvellement en 2010, va proposer lundi au conseil exécutif du principal mouvement patronal de modifier les statuts pour pouvoir rester à son poste.

Un peu comme les chefs d'Etat dans certains pays qui changent la Constitution pour être élus à vie.

Pas très joli, Laurence.

J'ai cru que vous parliez d'Yvon Gatazz ! Ils n'ont qu'à réélire un vrai démocrate : Monsieur de Sellière; l'ami des travailleurs.

Jarod1 a écrit : Un peu comme les chefs d'Etat dans certains pays qui changent la Constitution pour être élus à vie.

Pas très joli, Laurence.

PARISOT = POUTINE
xD

oO-Maverick-Oo a écrit : PARISOT = POUTINE
xD

Même, physiquement, il y a quelque chose.

J'ai tendance à penser que le MEDEF devrait être dirigé par un patron en provenance d'un secteur de l'économie relativement moderne donc un patron en provenance de la métalurgie, moyen quoi...
Pour autant, Je soutient pas vraiment l'initiative de Parisot.
Mais bon, que ce soit dans les syndicats ou le MEDEF, je doute que l'identité du boss change la politique de ces organisations...

Comme tout élu, quel qu'il soit, au bout d'un certain temps, il n'y a plus d'efficacité et il faut du sang neuf...

De toute façon, les syndicats, tous autant qu'ils sont, ne devraient même plus existé.

7,6%, c'est le taux de personnes syndiqués en France... Très représentatif de la population dis-moi !

oO-Maverick-Oo a écrit : De toute façon, les syndicats, tous autant qu'ils sont, ne devraient même plus existé.

7,6%, c'est le taux de personnes syndiqués en France... Très représentatif de la population dis-moi !

Je suis bien d'accord. Le problème c'est que de plus en plus dans la législation et dans les accords d'entreprise, il faut la signature de syndicats même s'il n'y en a pas. C'est parfois totalement surréaliste...

oO-Maverick-Oo a écrit : De toute façon, les syndicats, tous autant qu'ils sont, ne devraient même plus existé.

7,6%, c'est le taux de personnes syndiqués en France... Très représentatif de la population dis-moi !

C'est pas leur existence qui doit être remise en cause, mais leur mode de fonctionnement...

sacamalix a écrit :C'est pas leur existence qui doit être remise en cause, mais leur mode de fonctionnement...

Si cela permet de faire remonter le taux de syndicalisation, je suis d'accord.

Candidat déjà déclaré, l'ex-médiateur de la sous-traitance Jean-Claude Volot dénonce pour sa part une démarche "des plus curieuses" de la patronne du Medef. "Le temps est arrivé de repasser à l'élection", insiste-t-il.

Il lui reproche d'avoir "calculé son coup depuis longtemps". "Elle a tout calé sur le calendrier des négociations sur l'emploi et une heure après l'accord, elle a lancé ses lettres pour nous prévenir", explique-t-il à l'AFP.

La bataille s'ouvre à l'issue d'une phase dévolue au bras de fer avec le gouvernement sur la fiscalité et la compétitivité, puis à la négociation sur l'emploi. Autant de fronts sur lesquels le patronat se targue d'avoir remporté des succès, avec le crédit d'impôt de 20 milliards d'euros pour les entreprises et une dose de flexibilité.

"Pendant toute cette période, au nom de l'unité patronale, personne ne pouvait s'exprimer", proteste-t-on de source proche du patronat industriel. "On n'a entendu que le discours catastrophiste de Laurence Parisot sur le thème +on ne change pas de capitaine en pleine tempête+", ajoute-t-on.
Quoi qu'il en soit, le bilan de Laurence Parisot sera au coeur du débat.

Ils auront beau "changer de tete" ils chanteront toujours le meme refrain.

Les résultats de madame Parisot depuis près de 10 ans sont très moyens : perte d'emplois industriels, déficit commercial, déficit budgétaire dû aux baisses d'impôts exigées par madame Parisot, croissance économique très faible. Puisque le médef co-gère l'économie, il doit en co-assumer le bilan.

Crapulax a écrit : Ils auront beau "changer de tete" ils chanteront toujours le meme refrain.

Il en va de même pour le chef de l'État.