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alors que l'intervention française au Mali se poursuit et que la situation est toujours très confuse sur le site gazier en Algérie, on peut se poser la question de la cohésion de l'Europe?

Comme le disait Cohn-Bendit, l'Europe envoie des infirmières et les Français vont se faire tuer...

On peut se demander.
Mais il me semble également que c'est également le Mali qui a demandé plus particulièrement de l'aide à la France qui l'a accepté, dans le cadre d'un accord de défense. Dans ce cas les autres pays ne sont pas liés par cet accord.
Les autres pays ont peut être moins d'enjeux à défendre.
Difficile à dire car j'ai quand même l'impression que l'on nous manipule quelque peu.

Il faut protéger Total en Mauritanie et la production d'uranium au Niger. Que des intérêts Franco-Français.

Pas un soldat Allemand ne peut être engage sans un vote préalable au Bundestag et comme Merkel est en période électorale, elle ne risquera pas de demander ce vote. Les Italiens ont aussi une élection en vue. L'économie espagnole est exsangue....
Tous ont de bonnes raisons de ne pas intervenir et de laisser la France agir seule. Certains même pensent que Hollande a décidé seul et qu'il doit donc assumer seul aussi.
Baladez vous sur les forums européens et vous comprendrez que les peuples ne sont pas prêts a laisser leurs dirigeants s'engager dans le conflit.
Entre les peuples et les dirigeants européens, il y a la presse. Celle-ci est partagée aussi. Certains journaux européens exigent une plus grande implication, d'autres souhaitent que leurs pays restent en retrait.

Patrick_NL a écrit :
Tous ont de bonnes raisons de ne pas intervenir et de laisser la France agir seule.

Oui mais cela Hollande le savait...tout au moins j'ose espérer.
Je suppose qu'il doit être entouré "d'experts" et puis maintenant que Serillon lui explique ce qu'il doit dire...et comment... .

apolitique a écrit : Oui mais cela Hollande le savait...tout au moins j'ose espérer.
Je suppose qu'il doit être entouré "d'experts" et puis maintenant que Serillon lui explique ce qu'il doit dire...et comment... .

Le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian s'est entretenu par téléphone de la crise malienne vendredi 11 avec le secrétaire américain à la Défense Leon Panetta, et devait faire de même en fin de journée avec ses homologues britannique et allemand. Cela c'etait peu de temps avant le declanchement des operations.
Ces entretiens lui ont permis d'evaluer l'urgence de l'intervention et de savoir si il pouvait compter sur une aide.L'implication des ''Alliers" est plus que minime mais les evenements en Algerie ne peuvent qu'internationaliser d'avantage le conflit.
Autre probleme:
« Nous luttons contre des groupes islamistes au Mali ou en Algérie que l'on soutient en Syrie » selon Alain Chouet,ancien chef du service de renseignement de sécurité de la DGSE.
Cela renforce cette incoherence occidentale.

Patrick_NL a écrit :
Autre probleme:
« Nous luttons contre des groupes islamistes au Mali ou en Algérie que l'on soutient en Syrie » selon Alain Chouet,ancien chef du service de renseignement de sécurité de la DGSE.
Cela renforce cette incoherence occidentale.

Aïe. C'est le grand jeu d'échec et de poker menteur qui se joue dans les salons feutrés des chancelleries et ambassades.
On est pas sorti de l'auberge..

Mais zenfin ! Vous devriez savoir que le Mali fait partie de notre empire colonial !
Ce qui me fait le plus peur, c'est l'évacuation des alliés africains. Certains ne vont-ils pas faire des histoires pour décamper ?!!! :roll:

[imagezoom]http://www.presseurop.eu/files/plantu-mali.jpg[/imagezoom]

apolitique a écrit : Aïe. C'est le grand jeu d'échec et de poker menteur qui se joue dans les salons feutrés des chancelleries et ambassades.
On est pas sorti de l'auberge..

Serait-ce vraiment aberrant de se poser la question d'une volonté de déstabilisation de l'aire arabo-islamique depuis l'abandon du Shah d'Iran en 1979, donc sans même remonter aux activités de la diplomatie étatsunienne dès les années 1950 en Afrique du Nord ni aux accords antérieurs avec les Séoud ?

Les Etats-Unis et l'Angleterre n'ont aucun profit économique en Afrique,donc ça ne les concerne pas.
Il y aurait eu des "cadeaux" de minéraux ou de pétrole,ils seraient déjà sur le terrain.

Puis il y a aussi le fait que la France ait retirée ses troupes d'Afghanistan,ça c'est pas digéré.

Cette partie de l'Afrique étant plus Francophone,les autres Européens ne veulent pas débourser de l'argent,il n'y a rien à y gagner non plus pour eux.

Crapulax a écrit : Les Etats-Unis et l'Angleterre n'ont aucun profit économique en Afrique,donc ça ne les concerne pas.
Il y aurait eu des "cadeaux" de minéraux ou de pétrole,ils seraient déjà sur le terrain.

Puis il y a aussi le fait que la France ait retirée ses troupes d'Afghanistan,ça c'est pas digéré.

Les États Unis sont militairement présents en Afrique dans 35 pays. Qu'ils n'interviennent pas directement au Mali ne signifie nullement qu'ils n'ont aucun intérêts économiques.

Oui dans les zones Anglophones.

Crapulax a écrit : Oui dans les zones Anglophones.

En 2007, J. Peter Pham, un conseiller au département d’État qui a été un membre permanent du comité consultatif d’AFRICOM depuis sa création, a témoigné au sujet de la mission centrale de ce nouveau commandement du Pentagone. Il a décrit cette mission en des termes plutôt directs. Il a dit que cela implique de « protéger l’accès aux hydrocarbures et à d’autres ressources stratégiques que l’Afrique a en abondance, une tâche qui consiste à s’assurer contre la vulnérabilité de ces richesses naturelles et de faire en sorte qu’aucun tiers parti intéressé, comme la Chine, l’Inde, le Japon ou la Russie, n’obtienne des monopoles ou un traitement préférentiel. » Cette dernière considération est devenue de plus en plus déterminante. Dans un sens très concret, la construction d’AFRICOM est le corollaire du « pivot » stratégique vers le Pacifique par l’administration Obama. Washington cherche à employer l’encerclement militaire comme un moyen pour contrecarrer la domination économique croissante de la Chine sur cette région cruciale ainsi que la menace de plus en plus grande qu’elle représente pour la position mondiale du capitalisme américain. De la même manière, en Afrique, Washington cherche à utiliser la force militaire américaine pour contrer l’influence croissante de la Chine sur le continent.