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L’ex-ministre Charles Pasqua, le groupe Total, son PDG et 17 autres prévenus, dont d’anciens diplomates, sont jugés à partir de ce lundi à Paris pour leur implication présumée dans les détournements du programme de l’ONU en Irak Pétrole contre nourriture.

Sous réserve de points de procédure susceptibles d’entraîner son renvoi, le procès devrait explorer, pendant un mois, les amitiés et relations économiques qui liaient la France à l’Irak du temps de Saddam Hussein, jusqu’à la chute du dictateur en 2003.

L’enquête, ouverte en France en 2002, s’était orientée vers des personnalités soupçonnées d’avoir perçu des commissions sous forme d’allocations de barils de pétrole irakien, en violation du programme Pétrole contre nourriture.

En vigueur de 1996 à 2003, ce programme avait été conçu par les Nations unies pour atténuer les effets sur la population d’un embargo imposé à l’Irak après l’invasion du Koweït en 1990. Il permettait à Bagdad de vendre une quantité limitée de pétrole en échange d’une aide humanitaire et de biens de consommation. Mais il s’est avéré que le régime irakien avait détourné ce programme et empoché 1,8 Md$ (environ 1,35 milliards d'euros) par le biais de ventes parallèles et de surfacturations.

D’une part, les dirigeants irakiens attribuaient des barils à des personnalités « amies » en contrepartie de leur lobbying en faveur de la levée des sanctions. Responsables d’associations, hommes d’affaires, journalistes et anciens diplomates, dont Jean-Bernard Mérimée, ex-ambassadeur de France à l’ONU, sont ainsi soupçonnés, tout comme l’ancien ministre de l’Intérieur Charles Pasqua, qui nie avoir bénéficié de telles largesses.

Total dément

D’autre part, le régime irakien exigeait de la part des industriels des compléments de prix par rapport aux tarifs déclarés à l’ONU et empochait la différence par le biais d’intermédiaires et de sociétés-écrans. Les détournements avaient été détaillés en 2004 par une commission indépendante conduite par l’Américain Paul Volcker. Quelque 2200 entreprises, dans 66 pays, étaient susceptibles de s’être rendues complices des malversations. En France, l’enquête a mené au groupe Total, qui dément toute malversation.

Crapulax a écrit : Charles est le dernier grand barbouze en vie. Il n'a jamais fait de prison et il est en vie,respect pour le parcours politco-mafieux.

Crapulax a écrit : Oui,je sais,mais moi les mafieux de haute volée comme lui m'inspire un certain "respect".

Crapulax a écrit : Rajoutes le S.A.C,l'O.A.S et la création des unités de CRS à mobylette.

Jarod1 a écrit : Ce type a tout inventé.

Patrick_NL a écrit : Bien sur que non. Le S.A.C. existait bien avant Pasqua.