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Alors que les statistiques des demandeurs d'emploi pour décembre sont attendues vendredi à 18 heures, Michel Sapin, le ministre du travail, a déclaré, vendredi 25 janvier, sur Europe 1, que "la bataille contre le chômage ne se gagne pas en un mois, elle se gagne sur la durée".

Michel Sapin a rappelé "l'ardente obligation" fixée par le président François Hollande : "Faire en sorte qu'au cours de l'année 2013 nous remportions la bataille du chômage". "Et nous allons la remporter", a-t-il assuré, en citant les "outils" mis en place tels que les emplois d'avenir, les contrats de génération ou encore l'accord sur l'emploi du 11 janvier.

Le nombre de demandeurs d'emploi inscrits fin décembre marquera le 20e mois consécutif de hausse, les prévisions ne laissant guère espérer d'amélioration dans les mois à venir. La seule inconnue réside dans l'ampleur de l'augmentation.

Sur les onze premiers mois de 2012, on comptabilise plus de 270 000 demandeurs d'emploi supplémentaires sans aucune activité (catégorie A), 360 000 avec ceux qui ont travaillé à temps réduit (catégories B et C). Ainsi, fin novembre, 4,6 millions de personnes, un nouveau record, pointaient à Pôle emploi dans ces trois catégories, dont 3,13 millions sans aucune activité, un chiffre inégalé depuis 15 ans qui pourrait atteindre, d'ici un à trois mois, le record de janvier 1997 (3,2 millions). Pôle emploi a d'ores et déjà prévenu qu'une importante correction statistique à la hausse serait opérée le mois prochain.

Le président de la République, qui a consacré 2013 comme l'année de la "grande bataille pour l'emploi", a maintenu il y a quelques jours son objectif d'inverser la courbe du chômage à la fin de l'année. Les dernières prévisions ne sont pas encourageantes. Celles de l'Unédic tablent sur 185 500 chômeurs sans aucune activité de plus en 2013. Les destructions d'emplois s'intensifieront, "2013 va rester une année extrêmement difficile", a prévenu le président de l'Assurance-chômage Jean-François Pilliard. De son côté, l'Insee prédit une poursuite de la dégradation et 10,5% de chômeurs en métropole en juin (10,9 % avec l'Outre-mer).

Pour réduire le chômage il faudrait entre 1,5 % et 2 % de croissance annuelle, rappellent régulièrement les économistes. Or le Fonds monétaire international vient encore d'abaisser sa prévision : à 0,3 % pour 2013 alors que le gouvernement continue d'espérer bien mieux (+0,8 %).

Jarod1 a écrit : Il n'y a strictement aucune fatalité dans le chômage qui n'est question que de volonté (ou de courage ?) politique.

Le plein emploi a déjà existé ici ou là, on sait très bien ce qui l'empêche aujourd'hui.

Après, c'est sûr, c'est violent, et si la droite ne l'a pas fait en 10 ans, je doute que la gauche y arrive, son seul remède étant constitué par de emplois aidés qui ont un effet statistique à court terme mais aucun à moyen terme puisque tout a été fait par la droite et la gauche dans ce domaine.

Steph a écrit : C'est aussi une question d'orientation professionnel, beaucoup de métiers sont déficitaires car jugé peu gratifiant.
A un moment donné, on ne peu pas constitué un pays avec des médecins, des avocats et de historiens de l'art.

scorpion3917 a écrit : Développons d'avantage cette intelligence "manuelle" que constitue l'apprentissage, trop mal perçu encore.

Steph a écrit : C'est aussi une question d'orientation professionnel, beaucoup de métiers sont déficitaires car jugé peu gratifiant.
A un moment donné, on ne peu pas constitué un pays avec des médecins, des avocats et de historiens de l'art.

oO-Maverick-Oo a écrit : Je suis d'accord, mais donne-t-on aux jeunes la possibilité de se réorienter ?
Une fois une filière choisie, en changer est extrêmement compliqué voir impossible en France !

apolitique a écrit : Il ya tout à fait possibilité de le faire si on le veut..

apolitique a écrit : Il ya tout à fait possibilité de le faire si on le veut..

oO-Maverick-Oo a écrit : Je parle au niveau entreprise et non pas au niveau scolaire !
Une fois que vous avez des expériences dans un domaine, vous n'êtes bon que pour celui-ci.
Impossible d'en changer.

apolitique a écrit :Impossible non. J'en sais quelque chose.
Il faut être convaicu, savoir être persuasif, et saisir les opportunités éventuelles et bosser beaucoup....

oO-Maverick-Oo a écrit :
Il y a toujours moyen, mais ici, il ne concerne pas beaucoup de personne.
Je ne pense pas qu'il faille prendre son cas pour une généralité.

apolitique a écrit : Il ne s'agit pas de faire une généralité. Il s'agit de dire que si l'on veut le faire c'est possible. Que se soit plus compliqué, c'est bien des fois un fait, mais il faut se battre pour y arriver. Une réorientaion c'est une affaire essentiellement personnelle, il faut donc s'en donner les moyens et s'y investir, pas tout attendre des autres. Comme beaucoup de chose d'ailleurs...