Il passe 10 000 appels malveillants en six mois...
Posté : 25 janvier 2013 12:37
À la tête de plusieurs commerces de vêtements, notamment à Lyon, dans le 7e arrondissement, ce gérant de société, qui fêtera bientôt ses 48 ans, est un homme très occupé. Il ne se sépare jamais de son téléphone, mais les appels liés à son activité ne sont rien par rapport aux deux numéros qu’il compose compulsivement. Car le presque quinquagénaire qui ne supporte pas que sa compagne l’ait quitté et ait refait sa vie, harcèle inlassablement le couple à coups de SMS et de messages vocaux malveillants, quand ils ne sont pas carrément menaçants.
Mardi, la police s’est présentée chez lui, à Écully, pour le conduire au commissariat de Caluire, où il a été placé en garde à vue, dans le cadre de la procédure qui fait suite à la plainte déposée par son ex-compagne et son ami. En cause, les 2 578 appels qu’il lui a adressés, semblent presque raisonnables au regard des 7 234 reçus par son nouveau compagnon.
Déjà condamné pour les mêmes faits en avril dernier
Au cours de sa garde à vue, il a reconnu les faits, en tenant à préciser qu’il n’a aucun problème psychologique.
Il peut s’attendre en revanche à quelques problèmes d’ordre judiciaire, car il se trouve en état de récidive. Au mois d’avril, en effet, il avait été condamné, en comparution immédiate, à douze mois de prison avec sursis pour les mêmes faits. À l’époque, l’enquête avait été réalisée par la brigade de gendarmerie de Tassin, qui avait recueilli la plainte des victimes.
Après cette première alerte sérieuse, il a résisté un mois à peine, avant de sombrer à nouveau dans son entreprise de harcèlement. Jour et nuit, son ancienne compagne et son ami ont reçu des dizaines de SMS et de messages, dans lesquels il menaçait de mort, insultait, s’en prenant même aux enfants qu’il a eus avec sa victime. « J’espère que ta fille sera paralysée », promettait-il à la mère, oubliant au passage qu’il s’agissait aussi de son propre enfant. En novembre et décembre, probablement informé de la nouvelle plainte le visant, il s’est calmé. À l’issue de la garde à vue, il a été présenté hier au parquet pour appels malveillants et menaces de mort réitérées.
Source:Le Progès.
Mardi, la police s’est présentée chez lui, à Écully, pour le conduire au commissariat de Caluire, où il a été placé en garde à vue, dans le cadre de la procédure qui fait suite à la plainte déposée par son ex-compagne et son ami. En cause, les 2 578 appels qu’il lui a adressés, semblent presque raisonnables au regard des 7 234 reçus par son nouveau compagnon.
Déjà condamné pour les mêmes faits en avril dernier
Au cours de sa garde à vue, il a reconnu les faits, en tenant à préciser qu’il n’a aucun problème psychologique.
Il peut s’attendre en revanche à quelques problèmes d’ordre judiciaire, car il se trouve en état de récidive. Au mois d’avril, en effet, il avait été condamné, en comparution immédiate, à douze mois de prison avec sursis pour les mêmes faits. À l’époque, l’enquête avait été réalisée par la brigade de gendarmerie de Tassin, qui avait recueilli la plainte des victimes.
Après cette première alerte sérieuse, il a résisté un mois à peine, avant de sombrer à nouveau dans son entreprise de harcèlement. Jour et nuit, son ancienne compagne et son ami ont reçu des dizaines de SMS et de messages, dans lesquels il menaçait de mort, insultait, s’en prenant même aux enfants qu’il a eus avec sa victime. « J’espère que ta fille sera paralysée », promettait-il à la mère, oubliant au passage qu’il s’agissait aussi de son propre enfant. En novembre et décembre, probablement informé de la nouvelle plainte le visant, il s’est calmé. À l’issue de la garde à vue, il a été présenté hier au parquet pour appels malveillants et menaces de mort réitérées.
Source:Le Progès.
