L'Etat soutient la filière nucléaire
Posté : 29 janvier 2013 14:24
Montbard (Côte-d'Or) - Le gouvernement a réaffirmé mardi son soutien à la filière nucléaire française, en actant la création d'un Fonds de modernisation des entreprises nucléaires (FMEN) doté d'environ 130 millions d'euros, qui investira dans les PME du secteur pour les aider à exporter.
Le FMEN a été porté officiellement sur les fonts baptismaux par les ministres Arnaud Montebourg (redressement productif) et Delphine Batho (Energie). Ils ont signé l'accord permettant sa constitution à l'issue d'une réunion du comité stratégique de la filière nucléaire, sur le site d'une usine de Valinox, filiale de Vallourec qui fabrique des tubes pour l'industrie nucléaire.
C'est une filière qui a prévu 110.000 recrutements à l'horizon 2020, a souligné au cours d'une conférence de presse Arnaud Montebourg ajoutant que c'est quand même une bonne nouvelle pour la France que nous ayons une filière performante, exportatrice, technologiquement très innovante, et qui recrute massivement.
Réfutant toute contradiction entre ce soutien à la filière et la fermeture annoncée de la centrale alsacienne de Fessenheim, Mme Batho a estimé qu'il y a une orientation très claire (de la politique énergétique), qui est une évolution du mix énergétique, dans lequel le nucléaire continuera d'occuper une part très importante (...), ce qui nécessite que nous gardions une filière industrielle performante et d'excellence.
Le FMEN sera doté de 133 millions (et non 153 comme cela avait été indiqué ce week-end). Il a vocation à prendre des participations dans les petites et moyennes entreprises du secteur, et à les aider à s'implanter sur des marchés à l'export, dans le sillage des géants nationaux du secteur que sont Areva et EDF.
Le Fonds stratégique d'investissement (FSI) et EDF seront ses principaux contributeurs, aux côtés d'Areva et d'autres grands groupes liés au nucléaire.
Le PDG d'EDF Henri Proglio, vice-président du comité de filière, a pour sa part estimé que le nucléaire est une énergie très importante, et une énergie de demain.
Il représente 250.000 emplois dans la filière strictement dédiée au nucléaire, et au total de l'ordre de 450.000 emplois directs et indirects, a-t-il défendu. De plus, c'est un outil de compétitivité pour le territoire français et nombre d'emplois seraient vraisemblablement délocalisés si cette compétitivité était supprimée, de l'ordre de 500.000 emplois, y voyant également un enjeu considérable pour la France en matière d'exportation.
Cela risque de grincer du cote des verts.
Le FMEN a été porté officiellement sur les fonts baptismaux par les ministres Arnaud Montebourg (redressement productif) et Delphine Batho (Energie). Ils ont signé l'accord permettant sa constitution à l'issue d'une réunion du comité stratégique de la filière nucléaire, sur le site d'une usine de Valinox, filiale de Vallourec qui fabrique des tubes pour l'industrie nucléaire.
C'est une filière qui a prévu 110.000 recrutements à l'horizon 2020, a souligné au cours d'une conférence de presse Arnaud Montebourg ajoutant que c'est quand même une bonne nouvelle pour la France que nous ayons une filière performante, exportatrice, technologiquement très innovante, et qui recrute massivement.
Réfutant toute contradiction entre ce soutien à la filière et la fermeture annoncée de la centrale alsacienne de Fessenheim, Mme Batho a estimé qu'il y a une orientation très claire (de la politique énergétique), qui est une évolution du mix énergétique, dans lequel le nucléaire continuera d'occuper une part très importante (...), ce qui nécessite que nous gardions une filière industrielle performante et d'excellence.
Le FMEN sera doté de 133 millions (et non 153 comme cela avait été indiqué ce week-end). Il a vocation à prendre des participations dans les petites et moyennes entreprises du secteur, et à les aider à s'implanter sur des marchés à l'export, dans le sillage des géants nationaux du secteur que sont Areva et EDF.
Le Fonds stratégique d'investissement (FSI) et EDF seront ses principaux contributeurs, aux côtés d'Areva et d'autres grands groupes liés au nucléaire.
Le PDG d'EDF Henri Proglio, vice-président du comité de filière, a pour sa part estimé que le nucléaire est une énergie très importante, et une énergie de demain.
Il représente 250.000 emplois dans la filière strictement dédiée au nucléaire, et au total de l'ordre de 450.000 emplois directs et indirects, a-t-il défendu. De plus, c'est un outil de compétitivité pour le territoire français et nombre d'emplois seraient vraisemblablement délocalisés si cette compétitivité était supprimée, de l'ordre de 500.000 emplois, y voyant également un enjeu considérable pour la France en matière d'exportation.
Cela risque de grincer du cote des verts.