Fuentes ne sera pas obligé de donner de noms
Posté : 02 février 2013 13:15
La justice espagnole a refusé mercredi de demander au docteur Eufemiano Fuentes, principal accusé dans le procès de l'affaire de dopage Puerto, d'identifier les propriétaires des poches de sang saisies lors du démantèlement du réseau en 2006, comme le réclamait le comité olympique italien.
"La demande ne sera pas prise en compte", a déclaré la juge Julia Patricia Santamaria, au troisième jour du procès devant un tribunal de Madrid, sans expliquer les raisons de ce refus. Ignacio Arroyo, avocat représentant le Comité national olympique italien (CONI), qui s'est porté partie civile dans le procès, avait demandé à la magistrate de réclamer au docteur Fuentes "l'identification des personnes" à qui il avait fait des autotransfusions.
Au cours de son interrogatoire qui s'est achevé mercredi, Eufemiano Fuentes a pourtant affirmé qu'il "était en position de dire à qui correspondaient les codes numériques figurant sur les poches de sang".
Des cyclistes mais pas seulement
S'il est vrai que Fuentes, considéré comme le cerveau de l'affaire, ainsi que quatre autres personnes, sont accusés de "délit contre la santé publique" et non de dopage, une des grandes interrogations du procès porte sur l'identité des clients du réseau. Mardi, le médecin avait déclaré avoir travaillé "avec tous types de sportifs", pas seulement des coureurs cyclistes.
Le CONI s'était déjà illustré par sa grande activité dans l'affaire Puerto, ayant notamment obtenu l'identification de l'Espagnol Valverde au moyen d'une comparaison entre l'ADN du coureur et une poche de sang retrouvée en 2006 dans un appartement du docteur Fuentes. A la suite de cette identification, Valverde avait été suspendu deux ans en 2010.
La justice espagnole a refusé d'être claire et il ne sera pas étonnant que l'ensemble du sport espagnol soit soupçonné ( se rappeler de la polémique provoquée par Noah).
"La demande ne sera pas prise en compte", a déclaré la juge Julia Patricia Santamaria, au troisième jour du procès devant un tribunal de Madrid, sans expliquer les raisons de ce refus. Ignacio Arroyo, avocat représentant le Comité national olympique italien (CONI), qui s'est porté partie civile dans le procès, avait demandé à la magistrate de réclamer au docteur Fuentes "l'identification des personnes" à qui il avait fait des autotransfusions.
Au cours de son interrogatoire qui s'est achevé mercredi, Eufemiano Fuentes a pourtant affirmé qu'il "était en position de dire à qui correspondaient les codes numériques figurant sur les poches de sang".
Des cyclistes mais pas seulement
S'il est vrai que Fuentes, considéré comme le cerveau de l'affaire, ainsi que quatre autres personnes, sont accusés de "délit contre la santé publique" et non de dopage, une des grandes interrogations du procès porte sur l'identité des clients du réseau. Mardi, le médecin avait déclaré avoir travaillé "avec tous types de sportifs", pas seulement des coureurs cyclistes.
Le CONI s'était déjà illustré par sa grande activité dans l'affaire Puerto, ayant notamment obtenu l'identification de l'Espagnol Valverde au moyen d'une comparaison entre l'ADN du coureur et une poche de sang retrouvée en 2006 dans un appartement du docteur Fuentes. A la suite de cette identification, Valverde avait été suspendu deux ans en 2010.
La justice espagnole a refusé d'être claire et il ne sera pas étonnant que l'ensemble du sport espagnol soit soupçonné ( se rappeler de la polémique provoquée par Noah).