La Suisse:3ème Pays mondial en nombre d'armes par habitants
Posté : 04 février 2013 11:09
La Suisse, ses banques, son chocolat… et ses fusils. Après les États-Unis et le Yémen, il s’agit du troisième pays en nombre d’armes par habitant.
« Étranger, si tu es lent à dégainer, passe vite ton chemin ». Certes, les villages de l’Oberland bernois n’ont pas encore affiché la devise des saloons de Lucky Luke. Et dans la très chic Gstaad, lorsque l’on met la main à la poche, c’est plutôt pour dégainer son carnet de chèques, voire son forfait fiscal…
N’empêche que la neutre et rassurante Suisse est aussi un très grand pays d’armes. Le troisième au monde même, derrière les États-Unis et le Yémen pour le nombre de pétoires par habitant. « Il y en a approximativement 3,4 millions en circulation », estime l’ONG Small Arms Survey basée à Genève. Ce qui fait beaucoup pour un pays de 8 millions d’âmes.
« Cette conception du citoyen-soldat date d’un autre âge »
Jusqu’au début des années 2000, cette situation ne portait guère à débat. Les millions d’armes en circulation sont des vieux mousquetons d’active, pas vraiment les Kalachnikovs et autres armes employées par le grand banditisme actuel.
De surcroît le mythe de la milice populaire était aussi chevillé à la psyché nationale suisse que celui de la dissuasion nucléaire à la nôtre. Ainsi, il était d’usage, une fois le service militaire régulier achevé, que les hommes emportent avec eux leur fusil d’ordonnance, à glisser sous l’oreiller…
Pour l’État, il s’agissait d’avoir une milice pour défendre le pays en cas d’attaque. « Pour nous, il s’agit aussi d’un souvenir et d’un certain attachement sentimental », explique Georg Stämplsi, un ancien conscrit.
Mais voilà, aujourd’hui, une bonne partie de l’opinion publique ne juge plus vraiment nécessaire ce système, particulièrement dans les villes et en Suisse romande. « Cette conception du citoyen-soldat date d’un autre âge », estime par exemple Peter Loosli, membre des Verts genevois. Et surtout, cette prolifération de fusils inquiète.
Source:Dernières Nouvelles d'Alsace.(D.N.A)
« Étranger, si tu es lent à dégainer, passe vite ton chemin ». Certes, les villages de l’Oberland bernois n’ont pas encore affiché la devise des saloons de Lucky Luke. Et dans la très chic Gstaad, lorsque l’on met la main à la poche, c’est plutôt pour dégainer son carnet de chèques, voire son forfait fiscal…
N’empêche que la neutre et rassurante Suisse est aussi un très grand pays d’armes. Le troisième au monde même, derrière les États-Unis et le Yémen pour le nombre de pétoires par habitant. « Il y en a approximativement 3,4 millions en circulation », estime l’ONG Small Arms Survey basée à Genève. Ce qui fait beaucoup pour un pays de 8 millions d’âmes.
« Cette conception du citoyen-soldat date d’un autre âge »
Jusqu’au début des années 2000, cette situation ne portait guère à débat. Les millions d’armes en circulation sont des vieux mousquetons d’active, pas vraiment les Kalachnikovs et autres armes employées par le grand banditisme actuel.
De surcroît le mythe de la milice populaire était aussi chevillé à la psyché nationale suisse que celui de la dissuasion nucléaire à la nôtre. Ainsi, il était d’usage, une fois le service militaire régulier achevé, que les hommes emportent avec eux leur fusil d’ordonnance, à glisser sous l’oreiller…
Pour l’État, il s’agissait d’avoir une milice pour défendre le pays en cas d’attaque. « Pour nous, il s’agit aussi d’un souvenir et d’un certain attachement sentimental », explique Georg Stämplsi, un ancien conscrit.
Mais voilà, aujourd’hui, une bonne partie de l’opinion publique ne juge plus vraiment nécessaire ce système, particulièrement dans les villes et en Suisse romande. « Cette conception du citoyen-soldat date d’un autre âge », estime par exemple Peter Loosli, membre des Verts genevois. Et surtout, cette prolifération de fusils inquiète.
Source:Dernières Nouvelles d'Alsace.(D.N.A)