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Les chrétiens forment "le peuple le plus persécuté parce qu’ils sont non-conformes" et "où qu’ils se trouvent, ils sont des étrangers", a jugé ce soir le pape Benoît XVI, évoquant les difficultés de la foi chrétienne lors d'un discours improvisé devant des séminaristes romains.

"En tant que chrétiens, nous sommes égarés et étrangers. Dans le monde d’aujourd’hui, les chrétiens forment le peuple le plus persécuté parce qu’ils sont non-conformes, contre les tendances de l’égoïsme et du matérialisme", a insisté le souverain pontife qui aura 86 ans en avril, parlant sans notes pendant une demi-heure.
Diverses études récentes indiquent que les chrétiens, toutes confessions confondues, font actuellement l'objet des plus nombreuses persécutions. Mais le pape faisait référence aussi aux nations anciennement "chrétiennes" d'Europe, où l'objection de conscience en raison de la foi est mal reconnue.

"Bien sûr, il y a aussi des nations chrétiennes et nous sommes fiers d’avoir participé à la formation de la culture (...). Cependant, tout en étant chez nous, nous sommes aussi étrangers", a remarqué Joseph Ratzinger, qui revendique un rôle central de la culture chrétienne dans la genèse des sociétés démocratiques occidentales.

Ainsi, a-t-il cité, "au travail, les chrétiens sont une minorité, ils se trouvent dans une situation d’extériorité. Il semble étonnant aujourd’hui que l’on puisse encore croire et vivre ainsi!"
Pourtant, "l’arbre de l’Eglise n’est pas mourant, mais il grandit toujours à nouveau, malgré les chutes graves (...) L’avenir est à nous. Et si un faux pessimisme affirme que le christianisme a fait son temps, eh bien non, il commence à nouveau", a martelé Benoît XVI devant 190 étudiants des cinq séminaires de Rome réunis au palais du Latran.

Le pape théologien n'hésite pas malgré son âge à se lancer dans de longues improvisations, montrant une pensée claire, structurée et incisive. C'est dans ces moments-là, loin des textes qui lui sont préparés par ses collaborateurs, qu'il se révèle souvent le plus convaincant, selon les observateurs du pontificat.

Sov Strochnis a écrit : Par chrétiens il faut entendre catholiques aussi ? (C'est juste une question)
Parce que dans ce cas, toute l'Amérique Latine qui est bien catholique...il faudra me dire si ce continent est donc persécuté ou non...
Et ensuite, avant que tout le monde s'enflamme, persécutés comment ?

bister a écrit : il est vrai que les chrétiens sont très persécutés dans le monde et ici aussi, même en Europe, mais bon cela fait parti de leur histoire qui a commencée dans la persécution… la pluspart des gens ne comprennent pas le logos Déi dans la pensée novatrice du Christ, … et quelque part je dirais que s'est en parti de sa faute, le Christ n'a pas su se mettre à la porté de la pensée binaire de l'homme, il leur a demandé de réfléchir et de sentir à travers leur coeur le chemin de la vérité pour accéder à son niveau de compréhension.. or la plupart des hommes refusent ou ne comprennent qu'à moitié cet enseignement.

et puis toute façon le diable prend un malin plaisir à les en détourner, c'est assez facile pour lui, l'homme n'a que son cerveau et son coeur comme protection.. de tout le reste le diable peut en tirer les ficelles et finalement asservir les protections puis atteindre l'âme

Johan a écrit :La Guerre d'Irak ont été déclenchées par les neo-conservateurs alors en poste à Washington pour des raisons idéologiques chrétiennes.

Crapulax a écrit :

C'est aussi touchant que du Francis Lalanne.
...... .......

"Promets moi si tu me survis,d'etre plus fort que jamais
Ni l'enfer ni le paradis ne se mettront entre nous,
Et si la mort nous programme sur son grand ordinateur....."

bister a écrit : Je ne pense pas que Saddam Hussein était foncièrement anti chrétien, il en avaient même dans son gouvernement

- trouves autre chose...

Johan a écrit : Avec tous le sang que l'Eglise catholique a sur les mains, il faudra des siècles avant qu'elle n' en ait versé autant qu'elle n'en a répandue.

[...]

Lorsqu'une guerre déclenchée par un pays non-chrétiens aura couté la vie à plus de 170.000 chrétiens, on pourra reparler du peuple le plus persécuté au monde.

Johan a écrit : C'est pas de ça que je parle.
Je parle des croyances apocalyptique de Bush et son entourage (Wolfowitz, Cheney, Rumsfeld...)
Eric Laurent en parlait en 2003 dans "Le Monde Secret de Bush"
http://www.dailymotion.com/video/xbgdld ... RacomfcBWQ (à partir de 3'15")
Selon Jean-Clause Marice, Chirac en aurait été le témoin
http://www.lexpress.fr/actualite/politi ... 46203.html

Ouaip… il s'adressait à son électorat

il fallait bien, qu'il les persuade d'aller faire la guerre, alors c'est obligatoirement une guerre sainte contre le démon
je crois que les islamistes sont pas mieux de ce côté là.

pour le reste du monde s'était le petit sachet de poudre et la guerre bactériologique

Johan a écrit : Je ne légitime rien.

J'estime que prétendre que les chrétiens sont le peuple le plus persécuté au monde, c'est un mensonge éhonté ou bien la marque d'une ignorance crasse.
Dans les 2 cas, de la part du dirigeant de la religion la plus répandue au monde, c'est lamentable.

Et ceux qui balaient de telles déclarations d'un revers de la main en disant que le Pape est vieux et ne sait plus ce qu'il dit se trompent.
Le pape est vieux mais il n'est pas seul au Vatican : il est entouré d'un grand nombre de cardinaux qui font office de conseiller au sein de congrégations et de conseils pontificaux, ses moindres gestes, ses moindres mots sont calculés, pensés, réfléchis, témoignent d'un dogme, une doctrine, une politique clairement définie.

La religion catholique a ça de particulier qu'elle a un (et un seul) chef, un monarque dont la légitimité du leadership est incontesté : Le Pape.
Elle dispose également d'un état (Le Vatican), d'un gouvernement (le Saint Siège), de "représentants" de ce gouvernement auprès de la population - un peu comme nos préfets et nos conseillers municipaux, généraux et régionaux-(le clergé).
Depuis cet état, ce chef et ce gouvernement prétendent administrer les croyants comme n'importe quel gouvernement administre une nation.
A la différence que cette nation s'étend bien au delà des frontières de cet état et que, si aucun gouvernement n'a de pouvoir sur un de ses ressortissants vivant sur le sol d'un autre état, le Saint-Siège prétend gouverner les chrétiens bien au delà des frontières du Vatican...

Toutefois, je reconnais au moins un mérite à tout ça : Au moins, les cathos ont un chef qui fixe le dogme et est là pour ex-communier ceux dont ils jugent que les actes et les paroles ne sont pas compatibles avec le dogme catholique. Dans la plupart des autres religions, chacun est libre de proposer n'importe quelle interprétation des écritures, y compris les plus extrèmes, les plus intégristes.