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" France dégage ", l’appel des manifestants pro Ennahda
Posté : 09 février 2013 22:27
par tisiphoné
Des centaines de manifestants pro Ennahda sont descendus, ce samedi, dans les rues de la capitale tunisienne pour exprimer leur colère, notamment contre l’ingérence de la France.
« France dégage ! ». Des centaines de manifestants issus des jeunesses d’Ennahda, parti islamiste au pouvoir en Tunisie, ont scandé samedi ce slogan devant l’ambassade de France à Tunis. Au lendemain des obsèques de l’opposant Chokri Belaïd, ils dénonçaient ainsi l’ingérence française dans les affaires internes du pays. Le ministre français de l’Intérieur, Manuel Valls, a dénoncé cette semaine un « fascisme islamiste » après l’assassinat de l’opposant. L’ambassade de France, située sur l’avenue Bourguiba a fermé ses portes depuis vendredi. Elle est depuis sous haute protection.
Les manifestants protestent également pour défendre la « légitimité de l’Assemblée nationale constituante », dans laquelle Ennahda est majoritaire. Un signe fort contre le Premier ministre, Hamadi Jebali, pourtant numéro 2 du parti islamiste. Dépassé par les évènements en Tunisie, celui-ci, considéré comme islamiste modéré, a réaffirmé vendredi sa détermination à former un gouvernement de technocrates. Son parti s’oppose à un tel remaniement ministériel. Jebali entend faire passer son projet en force, si besoin, sans l’aval de l’Assemblée nationale constituante (ANC).
Il a d’ailleurs évoqué samedi sa démission s’il ne parvenait pas à former un gouvernement de technocrates avant le milieu de la semaine prochaine. « Je présenterai l’équipe au plus tard au milieu de la semaine prochaine. Si elle est acceptée (...) je continuerai à assumer mes fonctions de chef du gouvernement, à défaut, je demanderai au président de la république de chercher un autre candidat pour composer un nouveau gouvernement », a-t-il déclaré.
La revanche contre Ennahda
Ennahda est accusé d’être responsable, directement ou indirectement, du meurtre de Chokri Belaïd. En signe de vengeance, plusieurs locaux du parti ont été incendiés dans la nuit de vendredi à samedi, notamment dans la ville de Souk Jedid, à 17 kilomètres de Sidi Bouzid. Trois bureaux du siège de l’administration sont également partis en fumée. Par ailleurs, des heurts ont opposé la police et des groupes de jeunes qui tentaient de s’introduire dans un dépôt de la douane à Sidi Bouzid.
Suite à la grève générale, ralliée par la principale centrale syndicale du pays, l’UGTT, le pays était quasiment paralysé ce vendredi. Les commerces ont de nouveau ouverts samedi.
Le meurtre de Chokri Belaïd a plongé de manière plus profonde la Tunisie dans une crise sociale et politique sans précédent. Quant à la nouvelle Constitution, faute de compromis, est toujours attendu par le peuple.
Re: " France dégage ", l’appel des manifestants pro Ennahda
Posté : 09 février 2013 22:35
par le parisien
Des centaines de manifestants issus des jeunesses d’Ennahda, parti islamiste au pouvoir en Tunisie, ont scandé samedi ce slogan devant l’ambassade de France à Tunis.
Il me semble que les opposant à Ennhada sont juste des milliers de fois plus nombreux...
Re: " France dégage ", l’appel des manifestants pro Ennahda
Posté : 09 février 2013 23:14
par LOFOTEN
Quand on pense que la majorité des Tunisiens/Français ont votés pour le parti Ennahda......

Re: " France dégage ", l’appel des manifestants pro Ennahda
Posté : 10 février 2013 01:05
par Toto75
LOFOTEN a écrit : Quand on pense que la majorité des Tunisiens/Français ont votés pour le parti Ennahda......

Je pense avant toute chose c'est quand a acquit la liberté avec la possibilité de choisir son destin, un minimum de refléxion s'impose avant de voter. Aussi j'ai du mal à comprendre les tunisiens.
Re: " France dégage ", l’appel des manifestants pro Ennahda
Posté : 10 février 2013 03:18
par le parisien
LOFOTEN a écrit : Quand on pense que la majorité des Tunisiens/Français ont votés pour le parti Ennahda......

Ca t'étonne ?
C'est toujours comme ça : les jeunes et les progressistes s'agitent, le pouvoir en place démissionne, ya des nouvelles élections, on attend une victoire de la Gauche, des progressistes mais la majorité silencieuse, les vieux, les conservateurs prennent peur et votent en masse pour les candidat de l'establishment, pour des candidats qui prônent l'ordre, le calme, les valeurs, la continuité.
Après Mai 68, la majorité des français ont votés pour De Gaulle.
Re: " France dégage ", l’appel des manifestants pro Ennahda
Posté : 10 février 2013 05:22
par mordred
Le parti islamiste n'est pas majoritaire en sièges à l'Assemblée. De nouvelles élections seraient probablement catastrophiques pour lui.
La politique des puissances occidentales vis à vis des états musulmans est à revoir de fond en comble. Et l'attitude des citoyens occidentaux également. Un peu de respect envers ces populations s'imposent. Nous ne sommes plus en 1900 !
Re: " France dégage ", l’appel des manifestants pro Ennahda
Posté : 10 février 2013 06:40
par sacamalix
mordred a écrit : Le parti islamiste n'est pas majoritaire en sièges à l'Assemblée. De nouvelles élections seraient probablement catastrophiques pour lui.
La politique des puissances occidentales vis à vis des états musulmans est à revoir de fond en comble. Et l'attitude des citoyens occidentaux également. Un peu de respect envers ces populations s'imposent. Nous ne sommes plus en 1900 !
En quoi les occidentaux manquent de respect à ces pays ????
Certes, MAM voulait livrer des matraques et des lacrymos aux forces de l'ordre de Ben Ali... Mais depuis, on les a quand même plutôt laissés tranquilles. Les interventions ne se sont faites qu'à leur demande (Lybie, Mali) et y'a même certaines demandes où l'on n'intervient pas (Syrie)...
Re: " France dégage ", l’appel des manifestants pro Ennahda
Posté : 10 février 2013 08:55
par gemmill
ils ont raison.
il faut en finir une fois pour toute de jouer les donneurs de lecon.
ce qui se passe chez eux ne regarde qu'eux.
quand aux "Francais" qui ont voté pour ces islamistent , qu'ils ne se génent pas pour repartir au "paradis".
Re: " France dégage ", l’appel des manifestants pro Ennahda
Posté : 10 février 2013 09:30
par LOFOTEN
Johan a écrit : Ca t'étonne ?
C'est toujours comme ça : les jeunes et les progressistes s'agitent, le pouvoir en place démissionne, ya des nouvelles élections, on attend une victoire de la Gauche, des progressistes mais la majorité silencieuse, les vieux, les conservateurs prennent peur et votent en masse pour les candidat de l'establishment, pour des candidats qui prônent l'ordre, le calme, les valeurs, la continuité.
Après Mai 68, la majorité des français ont votés pour De Gaulle.
Assimiler le gaullisme au parti extrémiste islamique......faut le faire !

Re: " France dégage ", l’appel des manifestants pro Ennahda
Posté : 10 février 2013 12:49
par Crapulax
Les extrémistes religieux avance le sujet de la "colonisation" et là c'est déplacé.En fait c'est pour faire monter "la haine".La Tunisie est au bord du crépuscule,les artistes,les intellectuels sont menacés de partout,avec meme une formation de "milice" qui traque ces derniers en toute discrétion.Les tarés veulent le pouvoir,à la population de ne pas se laisser faire.
Re: " France dégage ", l’appel des manifestants pro Ennahda
Posté : 11 février 2013 09:25
par oO-Maverick-Oo
La montée de l'islamisme radical est une prophétie auto-réalisatrice.
Les musulmans ont peur de l'OTAN (et des pays qui la composent) une partie d'entre eux, révoltés, se réfugient dans l'islamisme radical comme moyen de se révolter contre l'occident. A ce stade, le dît islamisme radical, ne fait que barboter dans la soupe originelle, il est complètement marginal. Cependant, il est basé sur la peur que l'occident attaque leur région. En parallèle, l'occident, qui redoute l'islamisme radical (mais qui peut aussi servir de motivation officiel) envahit les régions où il est présent.
Ainsi, ce que l'islamisme radical redoutait se présente pour de bon. Ainsi, une frange de plus en plus importante de la population rejoint cette idéologie comme moyen de lutte.
Enfin, je suis de ceux qui pensent que l'islamisme radical péricliterait tout seul, si nous n'allions pas dans le sens de leur crainte.
Re: " France dégage ", l’appel des manifestants pro Ennahda
Posté : 12 février 2013 08:34
par Patrick_NL
Farhat Othman, ancien diplomate tunisien, répond sur un ton ironique au ministre de l'Intérieur français, Manuel Valls, qui a stigmatisé la montée du "fascisme islamique" en Tunisie.
Monsieur Valls,
Vous dénoncez la montée d'un fascisme en Tunisie, et vous avez raison ; mais vous omettez de dire que ce fascisme n'est pas exclusivement islamique. Le pouvoir déchu l'était aussi et ceux qui cherchent à le ressusciter ne le sont pas moins.Vous dites garder espoir dans le futur démocratique de la Tunisie, et vous avez tort ; car votre pays ne fait rien pour aider à l'avènement de ce futur, comme si une démocratie pouvait naître dans la misère et la désespérance.
Un peuple, y compris dans un Etat démocratique, ne vit pas uniquement de rendez-vous électoraux et des valeurs affichées de démocratie et de liberté. Quand il a faim et que sa liberté d'aller et venir est contrariée, ce peuple peut verser dans l'innommable, y compris en démocratie. C'est que lorsqu'on est indigné on ne se maîtrise plus ; et le pire est vite arrivé !
Vous avez confiance dans les forces démocrates et laïques tunisiennes pour leurs principes, et vous avez bien raison ; mais vous avez tort d'exclure de ces principes les autres forces qui portent aussi les valeurs de la révolution. Et vous avez encore tort d'espérer la victoire de premières forces comme si les autres étaient forcément antidémocratiques ; ce qu'elles ne sont pas nécessairement, même si elles ne sont pas encore parfaitement démocratiques.
Mais qui l'est dans l'absolu ? Ce qui compte – et c'est la logique que vous négligez –, c'est que la volonté pour la démocratie soit sincère et l'effort avéré pour en être et pour y demeurer. Et c'est une œuvre de longue haleine où toutes les forces démocratiques sont sollicitées, surtout et y compris celles des démocraties les plus anciennes.
Oui, Monsieur le Ministre, il s'agit d'un enjeu considérable et, comme vous le relevez si bien, cela ne concerne pas seulement la Tunisie, mais tout le bassin méditerranéen et votre pays aussi ; mais que fait donc la France pour y aider ?
Vous savez que la Tunisie est encore plus proche de l'Hexagone et de l'Europe que nombre de pays de l'Europe de l'Est; et que les liens économiques, sociaux et humains militent pour une plus grande intégration de la Tunisie à l'Europe dans un monde où les frontières ne sont plus géographiques, mais mentales, culturelles et sociales.
Or la Tunisie ayant mis à bas une dictature et cherchant à assurer une démocratie aux portes de la France, n'avez-vous jamais songé à lui proposer d'adhérer à l'Union européenne en vue de renforcer son action pour sa rénovation démocratique et empêcher tout risque de retour en arrière ?
Et pourquoi, dans cette attente, n'avoir pas envisagé de faciliter les mouvements humains entre la Tunisie et l'Europe en transformant le visa biométrique actuel – qui jure, soit dit en passant, avec la souveraineté de l'Etat tunisien et le droit international – en visa de circulation, ce qui n'aurait en rien altéré ses aspects sécuritaires ?
Monsieur le Ministre,
Ne pensez-vous pas qu'avec des mesures courageuses comme celles évoquées ci-dessus, vos actes, encore mieux que vos derniers propos, seraient bien plus efficaces pour soutenir la marche de la Tunisie vers la démocratie et contrer toute dérive vers les extrémismes ? En effet, en allant au bout de votre logique, en offrant aux jeunes Tunisiens un meilleur horizon pour leurs rêves avortés par une conception dépassée du monde, vous ferez efficacement en sorte de les prémunir de tomber dans le piège de la haine et du rejet de l'autre.
Vous avez vu à quel point vos propos, pourtant très sensés à première vue, avaient été perçus comme inamicaux, nuisant aux relations entre les deux pays. Et vous avez noté leur effet négatif auprès d'une bonne partie de notre jeunesse, la poussant à crier son réel dépit amoureux par des slogans désobligeants, jusqu'à user du mot fétiche de la révolution ["Dégage !"] et vous assimiler à un adversaire politique vantant le "savoir-faire français" du maintien de l'ordre.
Ne croyez-vous pas que vous auriez mieux fait de donner une autre idée du savoir-faire de votre pays en puisant dans l'esprit français marqué par l'inventivité et la finesse en proposant aux Tunisiens des mesures susceptibles de leur parler et fleurir leur imaginaire d'une passion renouvelée pour la France ? Or en cet imaginaire poussent deux plantes rares, celles de la liberté et celle de la dignité, toutes deux symboliquement résumées par le droit d'aller et venir librement de par le monde.
Ne pensez-vous pas que si la France osait la démarche spectaculaire allant dans ce sens, elle regagnerait immédiatement le cœur des Tunisiens, regagnant ce qu'elle semble avoir irrémédiablement perdu ? Pourquoi donc ne pas déclarer soutenir une démarche de la Tunisie pour intégrer à terme l'Union européenne et, dans l'immédiat, agir pour que l'Europe accepte que le déplacement des Tunisiens se fasse librement, sous couvert de visa de circulation, comme un acquis majeur de la révolution tunisienne ?
Monsieur Valls,
Méditez ces mesures en socialiste ; vous n'oubliez certainement pas que le courage, c'est de tendre vers l'idéal en tenant compte du réel. Or l'idéal est ce que je vous propose comme mesures ; et le réel est celui de l'impossibilité de fonder une démocratie véritable à huis clos, sans liberté de circulation pour ses citoyens.
L'idéal est d'arrimer la démocratie naissante en Tunisie au système démocratique européen ; et le réel est que l'extrémisme et l'intégrisme en Tunisie se nourrissent de la fermeture des frontières devant des jeunes réduits à n'être que des munitions pour les chantres de l'abomination et de la xénophobie.
Voyez-vous, Monsieur le Ministre, vous reproduisez le péché mignon des intellectuels français ne portant pas trop au cœur la moindre spiritualité par esprit scientiste, alors que la marque majeure de notre époque postmoderne est justement une spiritualité débridée et qui est désormais loin de ne relever que de l'esprit non scientifique. Les Américains l'ont compris depuis longtemps, avec le philosophe William James [1842-1910], théoricien du pragmatisme ; et ils en tirent bien le meilleur profit en Tunisie, aujourd'hui.
A la France, bien plus proche de notre pays sur tous les plans, surtout humains, de se libérer de ses conceptions dépassées d'un monde fini et d'innover en politique ; elle se situera dans le sens de l'Histoire et comprendra alors mieux la Tunisie ; et elle pourra alors changer, comme par enchantement, le contexte actuel qui lui est radicalement défavorable.
Elle a les atouts pour le faire ; il ne lui appartient que d'en jouer et de bien jouer. Et pour l'y aider, agir dans l'intérêt bien compris de nos deux pays, je demeure, Monsieur le Ministre, bien évidemment à votre disposition.
Re: " France dégage ", l’appel des manifestants pro Ennahda
Posté : 12 février 2013 12:30
par Jarod1
Johan a écrit : Ca t'étonne ?
C'est toujours comme ça : les jeunes et les progressistes s'agitent, le pouvoir en place démissionne, ya des nouvelles élections, on attend une victoire de la Gauche, des progressistes mais la majorité silencieuse, les vieux, les conservateurs prennent peur et votent en masse pour les candidat de l'establishment, pour des candidats qui prônent l'ordre, le calme, les valeurs, la continuité.
Après Mai 68, la majorité des français ont votés pour De Gaulle.
L'establishement comme tu dis, ça serait d'anciens benalistes. Mais des islamistes très probablement téléguidés par des puissances étrangères, je ne vois pas.
Re: " France dégage ", l’appel des manifestants pro Ennahda
Posté : 12 février 2013 19:46
par NSC
LOFOTEN a écrit : Quand on pense que la majorité des Tunisiens/Français ont votés pour le parti Ennahda......

C'est la toute l'hypocrisie des franco-tunisiens.
pour Ghannouchi, Valls a "insulté" le pays |
Posté : 25 février 2013 09:36
par Patrick_NL
La France est "le pays qui comprend le moins l'islam et les Tunisiens", et ces derniers se sont sentis "insultés" par les propos du ministre de l'Intérieur Manuel Valls évoquant "un fascime islamique", a déclaré le chef du parti islamiste tunisien Ennahda.
"La relation entre la Tunisie et la France est complexe. La France est un pays si proche de nous. Malgré cela, la France est le pays qui comprend le moins l'islam et les Tunisiens", a déclaré Rached Ghannouchi dans un entretien au Journal du Dimanche.
Au lendemain de l'assassinat de l'opposant Chokri Belaïd, tué par balles le 6 février à Tunis, M. Valls avait mis en garde contre la montée d'un "fascisme islamique" dans les pays du Printemps arabe, Libye, Tunisie et Egypte.
"Ennahda, les Frères musulmans, Al-Qaïda: Manuel Valls a mis tout le monde dans le même sac et, ce faisant, a montré qu'il ne comprenait rien à l'islam. À l'inverse, les Allemands, les Britanniques, les Américains y parviennent et savent que l'islam n'est pas uniforme et comporte des radicaux, des modérés, et que nous sommes à la tête des composantes modérées", a déclaré M. Ghannouchi.
"Oui, nous nous sentons insultés. Il suffit de se promener pour constater que la mosquée est ouverte, que les bars et les plages sont ouverts", a-t-il ajouté.
Le soutien français au régime mourant de Zine El Abidine Ben Ali début 2011 a laissé une certaine rancoeur en Tunisie, et les propos de M. Valls avaient suscité l'indignation des partisans d'Ennahda, illustrée par le slogan "France dégage" lors de dernières manifestations pro-islamistes.
M. Ghannouchi a par ailleurs estimé que le nouveau chef du gouvernement tunisien, l'islamiste Ali Larayedh, était un "militant connu pour sa modération et ses bonnes relations avec toutes les composantes de la classe politique".
"Je pense que la Tunisie est entrée depuis vendredi dans une nouvelle ère pour la réalisation des objectifs de la révolution", a-t-il assuré.
"Nous prévoyons pour cette année la rédaction d'une nouvelle loi électorale, d'une nouvelle Constitution, l'élection d'une nouvelle Assemblée, d'un nouveau président. Il se peut que les élections se tiennent à l'automne prochain", a-t-il dit.
Les tractations se poursuivent pour la composition d'un nouveau gouvernement en Tunisie, enlisée dans une grave crise politique et sociale, aggravée par l'assassinat de Chokri Belaïd. Le ministre de l'Intérieur Ali Larayedh, islamiste modéré, a été désigné vendredi après la démission d'Hamadi Jebali, dont la proposition de former un gouvernement de technocrates indépendants avait été rejetée par son propre parti Ennahda.
La vie politique est quasi-paralysée depuis des mois faute de consensus à l'Assemblée nationale constituante sur la future Constitution, en cours de rédaction depuis 16 mois.