Poursuivi pour agression et viols sur deux marginaux.
Posté : 15 février 2013 10:04
Seul dans son box -son complice est en fuite depuis plusieurs mois, Eddy Beauvais, 39 ans, comparaît pour des viols aggravés commis sur un couple de marginaux, en septembre 2010, près de Foix.
Le récit de cette nuit de cauchemar, les deux victimes l'ont livré hier, en fin d'après-midi, devant la cour d'assises de l'Ariège, grâce à la visio-conférence. Depuis une salle aménagée de la brigade de Pontivy, en Bretagne, Carine et Cédric, désormais mariés et parents d'un bébé de 9 mois, ont péniblement repris la route empruntée ce soir-là, entre Pamiers et un chemin désert, à Montgailhard, à bord du camion des accusés. Ils ont, à tour de rôle, répété ce qu'ils ont subi durant ces longues minutes de calvaire: les coups portés par Eddy Beauvais, cette arme (fausse) pointée sur eux par le complice en fuite, Daniel Compagnon. Et aussi les vexations sordides, les viols, les menaces de mort au cas où lui, et son complice, seraient dénoncés... Quarante-cinq minutes abominables.
Ces quarante-cinq minutes sont restées gravées dans la mémoire des victimes, mais aussi dans celle d'un témoin,Pascale B..., 38 ans. Elle rendait visite à son père, qui demeure à Ferrières, de l'autre côté de l'Ariège. Elle a entendu les hurlements et les appels au secours de Carine C... Elle a prévenu les secours. «C'était les cris d'une femme agressée, qui sanglotait, c'était insupportable», confie-t-elle, émue, à la barre. Ça ne s'arrêtait jamais.»
Source:LD.
Le récit de cette nuit de cauchemar, les deux victimes l'ont livré hier, en fin d'après-midi, devant la cour d'assises de l'Ariège, grâce à la visio-conférence. Depuis une salle aménagée de la brigade de Pontivy, en Bretagne, Carine et Cédric, désormais mariés et parents d'un bébé de 9 mois, ont péniblement repris la route empruntée ce soir-là, entre Pamiers et un chemin désert, à Montgailhard, à bord du camion des accusés. Ils ont, à tour de rôle, répété ce qu'ils ont subi durant ces longues minutes de calvaire: les coups portés par Eddy Beauvais, cette arme (fausse) pointée sur eux par le complice en fuite, Daniel Compagnon. Et aussi les vexations sordides, les viols, les menaces de mort au cas où lui, et son complice, seraient dénoncés... Quarante-cinq minutes abominables.
Ces quarante-cinq minutes sont restées gravées dans la mémoire des victimes, mais aussi dans celle d'un témoin,Pascale B..., 38 ans. Elle rendait visite à son père, qui demeure à Ferrières, de l'autre côté de l'Ariège. Elle a entendu les hurlements et les appels au secours de Carine C... Elle a prévenu les secours. «C'était les cris d'une femme agressée, qui sanglotait, c'était insupportable», confie-t-elle, émue, à la barre. Ça ne s'arrêtait jamais.»
Source:LD.