UE/Bruxelles encourage ses membres à investir dans le social
Posté : 20 février 2013 14:38
Bruxelles (awp/afp) - Sans investissements sociaux aujourd'hui, l'addition financière et sociale risque de s'avérer très salée demain pour les Etats membres de l'UE, a mis en garde mercredi le commissaire européen chargé des Affaires sociales, Laszlo Andor.
Le commissaire européen a exhorté les gouvernements européens à donner la priorité aux investissements sociaux et à moderniser leurs systèmes de protection sociale, notamment en utilisant au mieux l'aide financière reçue de l'Union européenne, en particulier du Fonds social européen.
La Commission, a prévenu M. Andor, suivra de près les résultats atteints par les systèmes de protection sociale de chaque Etat membre et formulera, s'il y a lieu, des recommandations spécifiques par pays.
"Il est fondamental d'investir dans le domaine social si nous voulons sortir de la crise plus forts, plus solidaires et plus compétitifs", a-t-il dit au cours d'une conférence de presse. "Dans la limite de leurs contraintes budgétaires actuelles, les Etats membres doivent orienter leurs investissements vers le capital humain et la cohésion sociale", a-t-il ajouté.
"Si les Etats membres n'investissent pas aujourd'hui, l'addition financière et sociale sera bien plus salée demain", a-t-il insisté.
M. Andor a notamment mis l'accent sur la lutte contre la pauvreté infantile. Il a ainsi plaidé pour l'amélioration des services d'accueil des enfants et des systèmes d'éducation "abordables et de qualité". La prévention de l'abandon scolaire, la formation, l'aide à la recherche d'un emploi, l'aide au logement et l'accessibilité des soins de santé doivent également être pris en compte, a-t-il dit.
Les politiques d'austérité en vigueur en Europe et encouragées par la Commission ont considérablement accru la pauvreté dans l'UE. Quelque 120 millions de personnes, soit près d'un quart de la population européenne, sont au bord de l'exclusion sociale, selon des chiffres fournis par la Commission.
Plus de 26 millions de personnes sont sans emploi et 7,5 millions de jeunes de 15 à 24 ans sont sans travail, non scolarisés ou sans formation.
Le nombre de sans-abri "a augmenté dans la plupart des Etats membres, atteignant un niveau sans précédent", a reconnu la Commission.
Le commissaire européen a exhorté les gouvernements européens à donner la priorité aux investissements sociaux et à moderniser leurs systèmes de protection sociale, notamment en utilisant au mieux l'aide financière reçue de l'Union européenne, en particulier du Fonds social européen.
La Commission, a prévenu M. Andor, suivra de près les résultats atteints par les systèmes de protection sociale de chaque Etat membre et formulera, s'il y a lieu, des recommandations spécifiques par pays.
"Il est fondamental d'investir dans le domaine social si nous voulons sortir de la crise plus forts, plus solidaires et plus compétitifs", a-t-il dit au cours d'une conférence de presse. "Dans la limite de leurs contraintes budgétaires actuelles, les Etats membres doivent orienter leurs investissements vers le capital humain et la cohésion sociale", a-t-il ajouté.
"Si les Etats membres n'investissent pas aujourd'hui, l'addition financière et sociale sera bien plus salée demain", a-t-il insisté.
M. Andor a notamment mis l'accent sur la lutte contre la pauvreté infantile. Il a ainsi plaidé pour l'amélioration des services d'accueil des enfants et des systèmes d'éducation "abordables et de qualité". La prévention de l'abandon scolaire, la formation, l'aide à la recherche d'un emploi, l'aide au logement et l'accessibilité des soins de santé doivent également être pris en compte, a-t-il dit.
Les politiques d'austérité en vigueur en Europe et encouragées par la Commission ont considérablement accru la pauvreté dans l'UE. Quelque 120 millions de personnes, soit près d'un quart de la population européenne, sont au bord de l'exclusion sociale, selon des chiffres fournis par la Commission.
Plus de 26 millions de personnes sont sans emploi et 7,5 millions de jeunes de 15 à 24 ans sont sans travail, non scolarisés ou sans formation.
Le nombre de sans-abri "a augmenté dans la plupart des Etats membres, atteignant un niveau sans précédent", a reconnu la Commission.