contre les suicides, contrôles alcool drogue dans la police
Posté : 02 mars 2013 17:29
Ce n'est pour l'heure qu'un projet d'arrêté, qui doit être présenté le 27 février lors d'un comité technique de la police. Mais les syndicats de policiers sont déjà vent debout contre la mesure. Il s'agit tout simplement de la possibilité d'instaurer des contrôles inopinés d'alcoolémie et d'usage de stupéfiants au sein même des commissariats. Dans le détail, le projet d'arrêté prévoit d'instaurer un "seuil maximum" d'alcoolémie à 0,10 mg par litre d'air expiré - soit le même taux que celui auquel sont soumis les chauffeurs de bus.
Le but affiché : lutter contre les risques de suicide... Dans ce projet d'arrêté, la direction générale de la police nationale rappelle en effet qu'une étude de l'Inserm menée dans le cadre de la prévention au suicide au sein de la police, avait "mis en évidence le rôle des conduites addictives dans le passage à l'acte", pour expliquer ces préconisations. Cette étude avait démontré que le taux de suicide chez les policiers était supérieur de 36% au reste de la population.
"Une stigmatisation des policiers"
La consommation d'alcool et de stupéfiants est évidemment déjà strictement interdite au sein de la police, mais les modalités de contrôle n'avaient jamais été clairement formulées. "C'est scandaleux, c'est honteux!", a réagi Frédéric Lagache, secrétaire général adjoint d'Alliance (2e syndicat des gardiens de la paix). "Une fois de plus, l'administration tente scandaleusement d'échapper à sa responsabilité en expliquant que le suicide serait de la seule responsabilité de l'agent. En ne réduisant le problème qu'à une seule discussion sur l'alcool et les stupéfiants, cela en dit long sur les intentions de l'administration à l'égard des agents."
Le but affiché : lutter contre les risques de suicide... Dans ce projet d'arrêté, la direction générale de la police nationale rappelle en effet qu'une étude de l'Inserm menée dans le cadre de la prévention au suicide au sein de la police, avait "mis en évidence le rôle des conduites addictives dans le passage à l'acte", pour expliquer ces préconisations. Cette étude avait démontré que le taux de suicide chez les policiers était supérieur de 36% au reste de la population.
"Une stigmatisation des policiers"
La consommation d'alcool et de stupéfiants est évidemment déjà strictement interdite au sein de la police, mais les modalités de contrôle n'avaient jamais été clairement formulées. "C'est scandaleux, c'est honteux!", a réagi Frédéric Lagache, secrétaire général adjoint d'Alliance (2e syndicat des gardiens de la paix). "Une fois de plus, l'administration tente scandaleusement d'échapper à sa responsabilité en expliquant que le suicide serait de la seule responsabilité de l'agent. En ne réduisant le problème qu'à une seule discussion sur l'alcool et les stupéfiants, cela en dit long sur les intentions de l'administration à l'égard des agents."