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La comédienne Véronique Genest, qui avait déclenché un tollé l'an dernier en se déclarant "islamophobe", a annoncé lundi qu'elle serait candidate à la prochaine élection législative partielle pour représenter les Français de l'étranger à l'Assemblée nationale. Se disant proche du "centre droit", la star de TF1, 56 ans, dit avoir "envie en fait de faire une autre politique, une politique un peu de vérité". La rousse populaire sera candidate comme suppléante du journaliste Jonathan-Simon Sellem, établi en Israël et directeur de la rédaction du site JSSNews.

Ils se présenteront lors de la prochaine législative partielle organisée à la suite de l'annulation par le Conseil constitutionnel de l'élection de la députée PS Daphna Poznanski-Benhamou (PS), pour violation des règles sur le financement des campagnes électorales. Sur le site JSSNews, Véronique Genest dit se présenter dans la circonscription Europe du Sud (Italie, Saint-Marin, Saint-Siège, Grèce, Turquie, Chypre, Malte et Israël), "pour l'Italie avec laquelle j'ai des attaches affectives fortes, la Grèce que j'adore, Israël, un pays formidable que j'ai découvert cet hiver".

"Je suis islamophobe comme beaucoup de Français"

"Ça fait un bon moment que je suis intéressée par la politique, ça me titille. Donc, c'était une manière de rentrer, de mettre un pied dedans", a ajouté lundi sur RTL celle qui incarne la commissaire Julie Lescaut depuis 1992 sur TF1. "En suppléante, ça n'oblige à rien finalement, c'est quand même un poste sans poste", a-t-elle ajouté. Jonathan-Simon Sellem "ne m'aurait probablement pas choisie si je n'étais pas médiatique", a-t-elle estimé.

En septembre, Véronique Genest avait suscité un tollé après avoir affirmé : "Je suis islamophobe, et phobie veut dire peur. Donc oui, peut-être oui, probablement, je suis islamophobe comme beaucoup de Français. J'ai peur de l'islam comme on a peur d'une chose que l'on ne connaît pas." À la fin d'août, sur son compte Twitter, dans une première prise de position, elle disait : "L'islam est dangereux pour la démocratie et en fait la démonstration tous les jours." Devant le tollé déclenché, elle s'était expliquée par la suite. "J'ai lu le Coran. Je n'ai pas été plus rassurée. Ce que l'on voit autour de nous fait que la phobie existe car on voit des choses qui font peur, [...] Ce n'est pas parce que j'ai peur que je déteste", avait-elle dit, précisant qu'elle ne visait que les extrémistes.

Se disant proche du "centre droit", la star de TF1, 56 ans, dit avoir "envie en fait de faire une autre politique, une politique un peu de vérité".

"J'ai lu le Coran. Je n'ai pas été plus rassurée."

Véronique Genest est en colère. Invitée d’On n’est pas couché pour aborder son engagement politique, Julie Lescaut estime qu’elle est tombée dans un « traquenard ».

Si Véronique Genest veut durer en politique, il va falloir qu’elle apprenne à affronter ses contradicteurs, car visiblement, il y a du boulot. L’interprète de Julie Lescaut a surpris son monde cette semaine en officialisant sa candidature aux élections législatives partielles de la 8ème circonscription des Français de l'étranger en tant que suppléante sur la liste d’un candidat sans étiquette (pour l’instant).

Depuis, l’actrice fait le tour des médias pour expliquer son engagement mais semble avoir du mal à porter son message. Après s’être définie comme un « étron libre » sur le plateau de C à vous

http://www.voici.fr/news-people/actu-pe ... bre-485471

, Véronique Genest a passé un sale quart d’heure sur celui d’On n’est pas couché. Lors de l’enregistrement de l’émission qui sera diffusée demain soir, elle s’est accrochée avec Aymeric Caron, l’un des deux chroniqueurs de Laurent Ruquier. Et selon elle, le duel n’était pas équitable.

« Je devais parler de mon engagement politique et des actions sur lesquelles j'ai l'intention de m'impliquer et, au lieu de ça, je me suis retrouvée devant une sorte de tribunal, se lamente-elle sur le site de TV Mag. Aymeric Caron était très agressif et n'avait de cesse de me mettre en difficulté. Il n'a pas arrêté de m'attaquer pour dénoncer les soit disant positions extrémistes que j'aurais prises. J'ai vraiment eu l'impression d'être tombée dans un traquenard. […] C'était presque une mise à mort. » Julie Lescaut a l’habitude de se faire tirer dessus, mais sans scénario à suivre, c’est tout de suite plus compliqué pour elle.

Jarod1 a écrit : Je me fous éperdument de Madame GENEST, mais je ne vois pas en quoi dire avoir "peur de l'islam" serait islamophobe.

Jarod1 a écrit :Je me fous éperdument de Madame GENEST, mais je ne vois pas en quoi dire avoir "peur de l'islam" serait islamophobe.

Johan a écrit : Là, faut prendre des cours d'étymologie...