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Le monde pourrait être approvisionné en électricité propre grâce à un réseau global. L'idée est de produire du courant vert dans des régions reculées et de le transporter sur de longues distances. Cette étude a été menée par l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ).

L'équipe dirigée par Göran Andersson a exploré les régions dans le monde où le potentiel en énergie éolienne et solaire est le plus grand, selon ces travaux présentés mardi sur la plate-forme en ligne de l'EPFZ et publiés dans la revue "Renewable Energy".

Il s'agit pour la plupart de déserts inhospitaliers, en Patagonie et dans l'Arctique. Selon leur modèle, ils y ont placé des centrales solaires ou éoliennes et les ont reliées à des réseaux électriques existants.

Parc éolien dans le Groenland

La première pièce du "puzzle" du "Global Grid" est un parc éolien offshore au large des côtes est du Groenland, où le vent souffle en moyenne à plus de 30 kilomètres par heure et où la mer est peu profonde.

L'électricité serait transportée par câbles sous-marins via l'Islande et les îles Féroé en direction de l'Ecosse, et sur le continent. Ensuite, le courant pourrait être dirigé sur plus de 3200 kilomètres dans des lignes sous la mer vers le Canada et les Etats-Unis.

On profiterait ainsi du décalage de plusieurs heures du pic de consommation d'électricité. Les besoins de l'Europe puis de l'Amérique du Nord pourraient ainsi être partiellement couverts grâce à l'éolien du Groenland.

Technologies existantes

Selon les scientifiques de l'EPFZ, il existe déjà des technologies permettant de transporter du courant sur plusieurs milliers de kilomètres avec des pertes limitées, comme en Chine ou au Brésil. Les coûts des lignes pour le courant vert ne devraient pas être beaucoup plus élevés que pour l'électricité issue des centrales conventionnelles.

L'investissement pour un tel réseau global n'effraie pas Göran Andersson. Selon une estimation prudente, il faudrait compter entre 70 et 90 milliards d'euros pour la construction des câbles sous-marins transportant l'énergie des fermes éoliennes de la mer du Nord, un investissement qui pourrait être assez rapidement amorti si on considère les expériences en Norvège ou en Hollande.

"La question mérite d'être discutée", estime Göran Andersson. "Si nous voulons de l'énergie propre dans 50 ans, nous devons empoigner le problème aujourd'hui". Le réseau électrique européen va être transformé et il ne faut pas manquer l'occasion qui se présente pour y intégrer les énergies renouvelables.

On y vient tout doucement au "mondialisme"...
Et quand on voit comment on arrive à débloquer les milliards pour sauver les banques ou s'endetter, 70 ou 90 milliards c'est des broutilles...

sacamalix a écrit : On y vient tout doucement au "mondialisme"...
Et quand on voit comment on arrive à débloquer les milliards pour sauver les banques ou s'endetter, 70 ou 90 milliards c'est des broutilles...

Ce n'est pas du mondialisme dont il est ici question mais de mondialisation...

CrazyMan a écrit : Ce n'est pas du mondialisme dont il est ici question mais de mondialisation...

oui oui, la mondialisation est la première étape. Une fois le réseau sur les rails, on se rendra compte de la nécessité d'une gestion "mondialiste"...

Cela mettrait les pays industriel a la merci d'un pays etrangers, ce n'est pas concevable politiquement ni economiquement.
Mauvaise idee.

NSC a écrit : Cela mettrait les pays industriel a la merci d'un pays etrangers, ce n'est pas concevable politiquement ni economiquement.
Mauvaise idee.

parce que le pays n'y est pas déjà,à la merci des étrangers....?
uranium,pétrole ou gaz,on a rien des trois......

on peut tout a fait construire des centrales sous marines,ou utiliser nos toits pour le solaire,ca nous suffirait largement.

le seul problème,et on ne le dis pas,c'est que dans tous les cas,les panneaux solaires sont très polluants en CO2,ainsi que le problème du recyclage,en plus du transport,c'est quand même beaucoup d'énergie.....gaspillée,et polluante.
bon la recherche avance,attendons.....


de toute manière,tant qu'ils auront pas trouvé une méthode d' asservissement au porte monnaie de la population et non polluante,ça n'avancera pas.....

Les panneaux photovoltaïques sont effectivement gourmant en énergie pour leur production. Mais ils sont efficaces et produises de l'énergie sur un période de 25 ans.
J'imagine que d'ici là, les technologies en matière d'énergies renouvelables, auront évoluées, avec des coûts de production bien inférieur à ceux d'aujourd'hui.
J'invite tout les Interaldien(nes) à lire l'ouvrage de Rifkin : La troisième révolution industrielle

Steph a écrit : Les panneaux photovoltaïques sont effectivement gourmant en énergie pour leur production. Mais ils sont efficaces et produises de l'énergie sur un période de 25 ans.
J'imagine que d'ici là, les technologies en matière d'énergies renouvelables, auront évoluées, avec des coûts de production bien inférieur à ceux d'aujourd'hui.
J'invite tout les Interaldien(nes) à lire l'ouvrage de Rifkin : La troisième révolution industrielle

certes,mais en attendant,on continue de polluer.
je crois plutot en les courants marins,il y a aussi la nouvelle production de carburant faite a la base d'algues qui prolifèrent en bassins,ca pourrait fonctionner,ca se développe assez rapidement semble t-il.
la nano biologie de demain est très promesteuse.

N'occultons pas le solaire, notamment pour les sites isolés, c'est aussi un gage d'indépendance pour quelqu'un qui souhaite vivre
dans une petite maison sans dépendre d'Edf.

On est d'accord sur la production d'énergie à base d'usines marée-motrice, de fermentation d'algues qui produit du méthane, mais encore faut il qu'il y est une volonté politique.
Encore une fois il ne s'agit pas de se substituer au nucléaire, mais d'amorcer progressivement son remplacement, d'ici 50 ans.

Personnellement, j'ai confiance en le projet ITER initié par Chirac, qui réuni des chercheurs internationaux, visant à exploiter la fusion nucléaire.
En parallèle, il est fondamental dans un pays comme la France qui ce refuse l'exploitation "facile et polluante" des gaz de shists,
d'être à la pointe en matière d'innovation sur les énergies renouvelables.