Le gouvernement allemand interdit 3 organisations salafistes
Posté : 13 mars 2013 14:51
BERLIN - Le ministère allemand de l'Intérieur a annoncé mercredi l'interdiction de trois groupes salafistes, contre lesquels une vaste perquisition a été lancée dans la matinée.
Les groupes DawaFFM et Audios islamiques ont été interdits et dissous, de même que le groupe An-Nussrah. Ils appartiennent à la mouvance fondamentaliste et radicale de l'Islam.
Le salafisme, tel qu'il est professé par les groupes interdits aujourd'hui, n'est pas compatible avec notre ordre public démocratique et libre, a estimé le ministre de l'Intérieur, Hans-Peter Friedrich, cité dans un communiqué.
DawaFFM, Audios islamiques et An-Nussrah visent à modifier notre société par des actions agressives et violentes, où la démocratie serait remplacée par un système salafiste et l'Etat de droit par la Charia, a-t-il ajouté.
Ces mesures se sont accompagnées d'une série de perquisitions menées dans 18 appartements privés dans l'ouest du pays, où vivaient et se réunissaient des responsables de haut-rang de ces organisations, a indiqué une source dans les milieux de la sécurité à l'AFP. Des documents et des biens appartenant à ces organisations ont été saisis.
Il n'y a eu en revanche aucune arrestation, a-t-on indiqué de même source, soulignant qu'il s'agissait d'une opération relative à la loi sur les associations, et pas d'une action pénale.
Cette opération fait suite à une autre action d'ampleur contre les milieux salafistes en juin 2012, qui avait accompagné l'interdiction de l'association Millatu Ibrahim, parce qu'elle appelait les musulmans d'Allemagne au combat contre l'ordre constitutionnel.
Quelque 850 membres des forces de l'ordre avaient alors fouillé environ 70 bâtiments -- appartements, mosquées, écoles et locaux associatifs -- et d'importants éléments de preuve avaient pu être rassemblés, indique le communiqué du ministère de l'Intérieur.
L'étude de ces éléments a fourni des informations importantes sur les activités anticonstitutionnelles et sur les modes d'actions planifiés des structures salafistes en Allemagne, a-t-on ajouté.
Il n'était pas possible de savoir précisément le nombre d'adhérents des trois organisations interdites mercredi, mais la source dans les milieux de la sécurité a rappelé que ce nombre n'est pas forcément la plus juste mesure de l'influence de ces groupes.
Le groupe DawaFFM, basé dans la région de Francfort, compte une trentaine de membres, mais comme ils sont actifs essentiellement sur internet, leur influence est considérablement plus grande que ce nombre ne le laisse imaginer, a-t-elle expliqué.
Les autorités allemandes estiment qu'il y a 4.500 salafistes en Allemagne, dont un millier potentiellement violents.
Les groupes DawaFFM et Audios islamiques ont été interdits et dissous, de même que le groupe An-Nussrah. Ils appartiennent à la mouvance fondamentaliste et radicale de l'Islam.
Le salafisme, tel qu'il est professé par les groupes interdits aujourd'hui, n'est pas compatible avec notre ordre public démocratique et libre, a estimé le ministre de l'Intérieur, Hans-Peter Friedrich, cité dans un communiqué.
DawaFFM, Audios islamiques et An-Nussrah visent à modifier notre société par des actions agressives et violentes, où la démocratie serait remplacée par un système salafiste et l'Etat de droit par la Charia, a-t-il ajouté.
Ces mesures se sont accompagnées d'une série de perquisitions menées dans 18 appartements privés dans l'ouest du pays, où vivaient et se réunissaient des responsables de haut-rang de ces organisations, a indiqué une source dans les milieux de la sécurité à l'AFP. Des documents et des biens appartenant à ces organisations ont été saisis.
Il n'y a eu en revanche aucune arrestation, a-t-on indiqué de même source, soulignant qu'il s'agissait d'une opération relative à la loi sur les associations, et pas d'une action pénale.
Cette opération fait suite à une autre action d'ampleur contre les milieux salafistes en juin 2012, qui avait accompagné l'interdiction de l'association Millatu Ibrahim, parce qu'elle appelait les musulmans d'Allemagne au combat contre l'ordre constitutionnel.
Quelque 850 membres des forces de l'ordre avaient alors fouillé environ 70 bâtiments -- appartements, mosquées, écoles et locaux associatifs -- et d'importants éléments de preuve avaient pu être rassemblés, indique le communiqué du ministère de l'Intérieur.
L'étude de ces éléments a fourni des informations importantes sur les activités anticonstitutionnelles et sur les modes d'actions planifiés des structures salafistes en Allemagne, a-t-on ajouté.
Il n'était pas possible de savoir précisément le nombre d'adhérents des trois organisations interdites mercredi, mais la source dans les milieux de la sécurité a rappelé que ce nombre n'est pas forcément la plus juste mesure de l'influence de ces groupes.
Le groupe DawaFFM, basé dans la région de Francfort, compte une trentaine de membres, mais comme ils sont actifs essentiellement sur internet, leur influence est considérablement plus grande que ce nombre ne le laisse imaginer, a-t-elle expliqué.
Les autorités allemandes estiment qu'il y a 4.500 salafistes en Allemagne, dont un millier potentiellement violents.