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Bougrab : "Attention à ne pas trop en faire autour de Merah"

L'ancienne secrétaire d'État (UMP) à la Jeunesse estime que "quelques séances de contrition collective ne résoudront rien" face à l'islamisme radical.


L'ex-secrétaire d'État (UMP) à la Jeunesse, Jeannette Bougrab, fait état dans le JDD de son "malaise" devant les "commémorations à répétition" autour du premier anniversaire des crimes commis par Mohamed Merah, estimant que "quelques séances de contrition collective ne résoudront rien" face à l'islamisme radical.

Tout en jugeant que François Hollande est "dans son rôle" dimanche à la cérémonie de Toulouse en mémoire des victimes, tout comme le ministre de la Défense dans son hommage vendredi aux soldats assassinés, l'ex-présidente de la Halde (Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité) juge que "ces gestes n'effacent pas les fautes graves d'une société qui pratique la politique de l'autruche depuis des décennies".

"On s'offusque lorsque le ministre de l'Intérieur explique qu'il y a des dizaines de Merah en France. Il a bien évidemment raison", écrit-elle dans cette tribune intitulée "Attention à ne pas trop en faire autour de Merah" .

"Mon père de 80 ans est analphabète"

"J'entends que de-ci, de-là on continue à trouver des explications sociales aux actes de Mohamed Merah. Il vivait dans un univers fruste, de violence, les pauvres et les Arabes auraient des excuses à l'inhumanité. Mon père de 80 ans est analphabète, cela ne m'a pas empêchée de m'intégrer dans cette société", poursuit cette fille de harki, ouvrier métallurgiste.

"Des écoles coraniques s'ouvrent dans nos quartiers sans problème. Près de 30 % des Tunisiens de France qui ont voté dans les consulats français pour les premières élections du printemps arabe ont choisi Ennahda. Or, faut-il le rappeler, ce parti islamiste a exigé l'abrogation de l'égalité hommes-femmes en Tunisie, instaurée par le Code du statut personnel en 1956", poursuit Jeannette Bougrab.

"J'attends avec impatience de voir des musulmans français descendre dans les rues pour manifester contre les crimes d'honneur, les viols dans les Émirats arabes, l'attaque contre la petite Malala au Pakistan. Bien sûr, il y a l'attitude de la mère du soldat Imad Ibn Ziaten, assassiné par Merah, qui avec son voile et sa foi musulmane se bat contre les intégrismes, va faire la leçon aux jeunes dans les cités. Mais je la trouve bien seule sur la photographie des commémorations", conclut-elle.

Johan a écrit : "J'attends avec impatience de voir des musulmans français descendre dans les rues pour manifester contre les crimes d'honneur, les viols dans les Émirats arabes, l'attaque contre la petite Malala au Pakistan. Bien sûr, il y a l'attitude de la mère du soldat Imad Ibn Ziaten, assassiné par Merah, qui avec son voile et sa foi musulmane se bat contre les intégrismes, va faire la leçon aux jeunes dans les cités. Mais je la trouve bien seule sur la photographie des commémorations", conclut-elle.

NSC a écrit : http://www.lepoint.fr/societe/bougrab-a ... 958_23.php

Patrick_NL a écrit : Oui en effet qu'attendent les musulmans pour descendre dans la rue pour exprimer leur desaccord avec ces violations des droits de l'a femme et plus largement des droits de l'homme, qu'attendent ils pour manifester contre le terrorisme islamique.?

NSC a écrit : Qu'attendent tous les religieux, tous cultes confondus pour manifester contre les nombreuse dérives de leurs dirigeants religieux? Pourquoi demander aux musulmans ce que l'on ne demande pas aux autres religions?
Ils devraient manifester contre les émirats alors que les chefs de gouvernements continuent a faire des affaires avec eux.

Crapulax a écrit : Pourtant il faudrait dire à Madame Bougrab que Merah est un produit "made in France" et plutot de sortir des énormités,elle ferait mieux de regarder le parcours de ce timbré et le manque de sérieux de la DCRI.

Johan a écrit : Si ton argument pour défendre les banlieue, c'est de dire qu'il en sort beaucoup de rappeurs, de chanteuses de R'n'B ou de footballeurs, tu ne fais qu'enrichir les clichés.
En banlieue, comme partout ailleurs, si tu te sors les doigts du cul, tu peux devenir avocat, entrepreneur, cadre supérieur, etc...
Mais pour ça, faut passer ses soirées à bosser ses manuels scolaires plutôt qu'à vendre du chit en bas de son immeuble.