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JUIN 2013
Vote d'une loi sur le droit (ou pas) à l'EUTHANASIE.

Quand les débats commenceront à l'Assemblée et au Sénat, la GUERRE aura eu lieu.

Le droit de disposer de son corps a été à toute époque une lutte. Le combat ultime pour une fin de vie digne et sans douleur physique et psychologique sera-t-il enfin reçu comme légitime ?

Rien n'est moins sûr !

Des débats, à l'initiative d'Associations, Etablissements ou Organismes vont commencer, et c'est tant mieux, dans tout le Pays.

Pour les partisans et promoteurs de l'accès au droit à l'euthanasie la partie sera rude, car bien des intérêts, autres que l'intérêt des Français demandeurs, seront en jeu …

Les professionnels et notables aisés qui prospèrent grâce, entre autres, aux financements des derniers jours des vieux et/ou des malades, les établissements et services de soins spécialisés aux mourants, aux grands malades en fin de vie risquent de perdre, en argent sonnant et trébuchant, les prestations de la Sécurité Sociale, laquelle n'aurait plus à financer les jours d'agonie des personnes ayant choisi l'euthanasie.

Les ennemis de l'accès à l'euthanasie sont pour la plupart assurés, parce qu'ils en ont les moyens, de mourir sans souffrance et d'en protéger les leurs, ce qui n'est pas le cas de tout le monde. Ils défendent donc leurs revenus immédiats et guerroient, à titre de professionnels qui savent …, contre la conquête de ce droit par le Peuple.

C'est très gênant de parler argent face à un combat profondément humaniste, mais il y a des "à côtés" dont il faut avoir conscience … et choisir son camp.

Je me mobilise pour faire savoir que je soutiens le droit de disposer de mon corps pour une fin de vie digne et sans souffrance ...

madgera a écrit : JUIN 2013
Vote d'une loi sur le droit (ou pas) à l'EUTHANASIE.

Quand les débats commenceront à l'Assemblée et au Sénat, la GUERRE aura eu lieu.

Le droit de disposer de son corps a été à toute époque une lutte. Le combat ultime pour une fin de vie digne et sans douleur physique et psychologique sera-t-il enfin reçu comme légitime ?

Rien n'est moins sûr !

Des débats, à l'initiative d'Associations, Etablissements ou Organismes vont commencer, et c'est tant mieux, dans tout le Pays.

Pour les partisans et promoteurs de l'accès au droit à l'euthanasie la partie sera rude, car bien des intérêts, autres que l'intérêt des Français demandeurs, seront en jeu …

Les professionnels et notables aisés qui prospèrent grâce, entre autres, aux financements des derniers jours des vieux et/ou des malades, les établissements et services de soins spécialisés aux mourants, aux grands malades en fin de vie risquent de perdre, en argent sonnant et trébuchant, les prestations de la Sécurité Sociale, laquelle n'aurait plus à financer les jours d'agonie des personnes ayant choisi l'euthanasie.

Les ennemis de l'accès à l'euthanasie sont pour la plupart assurés, parce qu'ils en ont les moyens, de mourir sans souffrance et d'en protéger les leurs, ce qui n'est pas le cas de tout le monde. Ils défendent donc leurs revenus immédiats et guerroient, à titre de professionnels qui savent …, contre la conquête de ce droit par le Peuple.

C'est très gênant de parler argent face à un combat profondément humaniste, mais il y a des "à côtés" dont il faut avoir conscience … et choisir son camp.

Je me mobilise pour faire savoir que je soutiens le droit de disposer de mon corps pour une fin de vie digne et sans souffrance ...

Nous ne sommes pas tous égaux devant la mort .....qui nous guète au fond de l'hopital . Étrangement dans ces conditions au combien difficiles on ne retrouve pas toujours "le haut du panier" ....

Pour mémoire :

Mireille Jospin, mère de l'ancien Premier ministre Lionel Jospin, est décédée vendredi à son domicile de La Celle-Saint-Cloud (Yvelines) à l'âge de 92 ans, a annoncé sa famille dans un avis de décès paru samedi dans le carnet du jour du Figaro. «Mireille Jospin-Dandieu, sage-femme, veuve de Robert Jospin, membre du comité de parrainage de l'Association pour le droit à mourir dans la dignité (ADMD), a décidé dans la sérénité de quitter la vie, à l'âge de 92 ans, le 6 décembre 2002», est-il ainsi écrit dans l'avis de décès.

[36 15 My Life]
Lors d'une visite dans un "hôpital de fin de vie" (où mon arrière-grand-mère passait qques semaines, bien qu'elle en soit sortie sur ses 2 jambes), j'ai constaté, de mes propres yeux et via la voisine de chambrée de mon aieule, ce qu'est la fin de vie : une petite vieille rachitique, "nourrie" par une perfusion, alimentée en oxygène par un masque et qui sentait la mort. Lorsqu'elle s'est réveillée, elle a tendu un bras squelettique vers moi et à péniblement tenté, en vainc, de retirer son masque à oxygène. Des bips ont retentis, une infirmière a accouru, au vidé le contenu d'un seringue dans le cateter de la perf. Comprenant ce qui s'était passé, j'ai demandé un fauteuil pour mon arrière grand-mère et nous sommes sortis de la chambre.
D'après elle, cette femme était là depuis plusieurs semaines quand elle est arrivée. Et lorsque mon arrière-grand-mère a quitté l'hôpital pour de bon, elle y était encore...

Ce jour là, en sortant de l'hôpital, je me suis promis à moi-même que je ne partagerai pas le même destin que cette malheureuse.
[/36 15 My Life]

Tout ça pour vous dire que je suis pour l'euthanasie et vous expliquez pkoi.

PS : Rien à voir avec l'euthanasie mais oui, je suis conscient de la chance que j'ai d'avoir connu mon arrière grand-mère. A vrai dire, j'ai connu 3 de mes arrières grand parents mais celle dont i lest question dans cette anecdote est la seule que j'ai vraiment connu, la seule qui était encore en vie quand j'ai eu la maturité suffisante pour avoir un vraie discussion avec elle.
De ce coté là, j'ai eu énormément de chances

Enfin une loi qui a toute son utilité.Mourir dignement doit etre un droit.

Après,pour les "croyants",cela ne changera rien du tout.

"Ma mère, adhérente à l'ADMD, est morte le 5 mars 2012 au CHU de Limoges. Elle n'a pas eu accès aux soins palliatifs. J'ai insisté beaucoup et tous les jours, pour l'arrêt du traitement, le médecin bien sûr voulait "soigner pas tuer". Quand enfin la sédation a commencé j'ai vu ma mère partir à petit feu dans la souffrance, langue dure comme du bois, bouche grande ouverte et très encombrée, respiration saccadée, sans hydratation, avec des escarres aux pieds au dos, un regard désespéré tant qu'elle a gardé sa connaissance, petits cris pendant les manipulations, ... lors desquelles je n'avais pas le droit d'être auprès d'elle.
Elle voulait une mort douce, paisible, entourée de sa famille, cela n'a pas été ...
Je revendique l'ultime liberté de choisir ma mort. Je demande que les professionnels respectent ma décision avec leurs compétences et connaissances scientifiques, qu'ils n'opposent pas à une demande citoyenne le serment d'Hippocrate qui a été, et est bafoué bien des fois, sans utilité pour les malades.
Chaque citoyen doit avoir le choix de sa mort et le droit à la compétence des médecins qui seront consultés."

madgera a écrit : "Ma mère, adhérente à l'ADMD, est morte le 5 mars 2012 au CHU de Limoges. Elle n'a pas eu accès aux soins palliatifs. J'ai insisté beaucoup et tous les jours, pour l'arrêt du traitement, le médecin bien sûr voulait "soigner pas tuer". Quand enfin la sédation a commencé j'ai vu ma mère partir à petit feu dans la souffrance, langue dure comme du bois, bouche grande ouverte et très encombrée, respiration saccadée, sans hydratation, avec des escarres aux pieds au dos, un regard désespéré tant qu'elle a gardé sa connaissance, petits cris pendant les manipulations, ... lors desquelles je n'avais pas le droit d'être auprès d'elle.
Elle voulait une mort douce, paisible, entourée de sa famille, cela n'a pas été ...
Je revendique l'ultime liberté de choisir ma mort. Je demande que les professionnels respectent ma décision avec leurs compétences et connaissances scientifiques, qu'ils n'opposent pas à une demande citoyenne le serment d'Hippocrate qui a été, et est bafoué bien des fois, sans utilité pour les malades.
Chaque citoyen doit avoir le choix de sa mort et le droit à la compétence des médecins qui seront consultés."

J'approuve "..Chaque citoyen doit avoir le choix de sa mort ..."

Mais trop de lobbies....de religieux....et de mercantilisme.

Donc il faut essayer de se débrouiller seul.....!!

Crapulax a écrit : Enfin une loi qui a toute son utilité.Mourir dignement doit etre un droit.

Après,pour les "croyants",cela ne changera rien du tout.

Je suis croyante non pratiquante et pourtant je partage sans conteste ton avis.
Pour en avoir parlé en famille, c'est aussi le voeu de mon entourage le plus proche.

Je ne comprends on a tous le choix de sa mort ! Pas question que je meurs dans un lit d’hôpital a 80 ballets, je préfères m'ecraser en bagnole ou me jeter d'un pont.....
Mais si certains veulent partir comme ils ont vécu je suppose que...

Samir a écrit : Je ne comprends on a tous le choix de sa mort ! Pas question que je meurs dans un lit d’hôpital a 80 ballets, je préfères m'ecraser en bagnole ou me jeter d'un pont.....
Mais si certains veulent partir comme ils ont vécu je suppose que...

ce sujet ne traite pas de ta petite personne, mais de personnes dépendantes, qui souffrent et qui sont en fin de vie.

Samir a écrit : Je ne comprends on a tous le choix de sa mort ! Pas question que je meurs dans un lit d’hôpital a 80 ballets, je préfères m'ecraser en bagnole ou me jeter d'un pont.....
Mais si certains veulent partir comme ils ont vécu je suppose que...

super en risquant de tuer quelqu'un d'autre? si possible pense a te pendre y'aura 0% de chance de blesser ou tuer quelqu'un d'autre merci.

P.S: bon sujet Madgera, tu aurais dut nous rajouter un petit sondage

sebmbala a écrit : super en risquant de tuer quelqu'un d'autre? si possible pense a te pendre y'aura 0% de chance de blesser ou tuer quelqu'un d'autre merci.

P.S: bon sujet Madgera, tu aurais dû nous rajouter un petit sondage

La pendaison non plus n'est pas "sûre" à 100 %. Il arrive qu'on en réchappe ( nœud mal fait/corde qui casse/ou bonne âme qui vous décroche à temps), mais dans quel état !
Le seul moyen infaillible, est, hélas, la solution létale, administrée à la dose appropriée par quelqu'un qui sait faire cela. Et nous voilà revenus au corps médical.
Ce qui se pratique dans d'autres pays finit toujours par se pratiquer en France, mais ça sera dans combien de temps ? La loi en préparation ? Un vague dépoussiérage de la loi Leonetti.

tisiphoné a écrit : ce sujet ne traite pas de ta petite personne, mais de personnes dépendantes, qui souffrent et qui sont en fin de vie.

Au lieu de me critiquer donne ton avis follasse !

Samir a écrit : Je ne comprends on a tous le choix de sa mort ! Pas question que je meurs dans un lit d’hôpital a 80 ballets, je préfères m'ecraser en bagnole ou me jeter d'un pont.....
Mais si certains veulent partir comme ils ont vécu je suppose que...

Oui mais si tu n'as plus la force physique....genre grabataire....tu fais quoi ??