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Trois élèves de terminale des Yvelines ont été renvoyées définitivement de leur lycée après avoir posté des insultes à l'encontre de leur professeur de français sur Twitter.

Exclusion définitive. Trois élèves d'une terminale L du lycée Condorcet de Limay, dans les Yvelines, ont été sanctionnées pour avoir posté des messages d'insultes à l'encontre de leur professeur de français sur Twitter. Les lycéennes dénoncent une injustice. "Bien sûr qu'on regrette, on a fait ça sous le coup de la colère. Mais la punition est démesurée!", a déclaré Adeline, l'une d'elles, au journal Le Parisien.

Il semblerait que l'affaire soit partie d'une blague postée sur Facebook. "Une copine a fait croire sur Facebook que la prof d'histoire venait d'envoyer un mail pour dire qu'il y avait un gros contrôle le lendemain, mais nous on n'avait pas été prévenues", a raconté Meryll au Parisien, ajoutant qu'avec ces deux camarades, elles ont "trouvé ça honteux" et se sont "énervées". Ont suivi les injures sur Twitter, sans toutefois que le nom de l'enseignante apparaisse : "Cette prof elle peut aller se faire m... Cordialement", "Je ne réviserai pas pour sa vieille gueule, elle peut crever", "Ma prof d'histoire est une s...".

"Twitter n'est pas un espace privé"

Les tweets finissent par remonter aux oreilles de plusieurs professeurs. Les trois élèves se seraient alors excusées auprès de leur enseignante, qui aurait affirmé ne pas vouloir donner de suite à l'affaire, d'après le quotidien. Mais un conseil de discipline est quand même convoqué mardi et vote à l'unanimité l'exclusion définitive.

La proviseure estime que la sanction n'est pas disproportionnée : "Twitter n'est pas un espace privé et ne peut alors échapper à des mesures disciplinaires", a-t-elle déclaré au Parisien. Vendredi, plusieurs lycéens se sont rassemblés hier devant le lycée pour soutenir les trois élèves exclues. Ces dernières, à seulement trois mois du bac, viennent d'être inscrites dans de nouveaux lycées et pourront passer leur examen.

Fin janvier, deux élèves de seconde du lycée Lakanal de Sceaux, dans les Hauts-de-Seine, avaient été renvoyés pour avoir insulté un professeur sur Facebook.

Johan a écrit : Que l'Education Nationale soit intraitable à l'intérieur des bâtiments ou dans le cadres de sortie scolaires, j'approuve à 100%
Mais à l'extérieur les élèves ont droit à a liberté d'expression.

Jarod1 a écrit : Le problème, c'est le deux poids deux mesures.

Y a des gros fouteurs de merde, parfois violents, qu'on ne vire jamais, ou qu'on déplace d'un établissement à l'autre.

Là, on est plus au niveau d'une mauvaise blague des trois ados pas très fines sur ce coup.

La sanction parait sévère.

Qui n'a jamais pensé qu'un de ses profs était un connard ? Comme quel prof n'a jamais pensé que tel élève était un petit con ?

Avec raison parfois, dans les deux cas.

Fonck1 a écrit : tu es bien centriste aujourd'hui,t'as regardé Bayrou à Z&N hier soir?

Fonck1 a écrit : les insultes n'ont rien à voir avec la liberté d'expression.

Steph a écrit : C'est avec ce genre de raisonnement, que l'autorité des enseignants est mise à mal.
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NSC a écrit : Non pas du tout, bien au contraire, ils foutent en l'air l'avenir de trois jeunes fille touit cela par ce qu'elle ont ecris qu'une prof etait une conasse. Ou est la pedagogie dans cette affaire?? car a part satisfaire une vengeance, je ne vois pas ce que le renvois de ces fille vont apporter a leur avenir ou encore a la societe.

Patrick_NL a écrit : Si des élèves de terminale ne savent pas distinguer ce que l'on peut faire ou non, la pédagogie ne joue aucun rôle. A cet âge et a ce niveau, ou elles sont adaptées ou elles vont voir ailleurs: le boulot , par exemple.

Steph a écrit : C'est avec ce genre de raisonnement, que l'autorité des enseignants est mise à mal.
L'école doit être un sanctuaire, où tout forme de violence verbales, physiques, doit être réprimée sévèrement.

Steph a écrit : Peut importe, toute forme d'insulte vis à vis d'un enseignant doit être sanctionné de façon sévère. J'irais même plus loin : l'interdiction des téléphones portables au sein des établissements, avec une possibilité d'accès à internet sous contrôle des profs.