Forum-Actualite.com • Débats Politiques

« Selon des documents obtenus par Mediapart, l’ancien trésorier du micro-parti de Jean-Marie Le Pen, l’éditeur Jean-Pierre Mouchard, a utilisé les services de plusieurs sociétés offshore. Le même homme avait ouvert en 1981 un compte suisse à l’UBS pour Le Pen. À Mediapart, Marine Le Pen et son père justifient l’ouverture du compte par « un emprunt souscrit » à la banque suisse« .

Jarod1 a écrit : S'il s'agit de dire que ce pauvre Cahuzac n'est pas le premier a avoir fraudé, il n'y a pas de doutes à avoir.

Il l'a même fait assez maladroitement, il doit y a voir des montages autrement plus complexes à démonter.

Alors, ce qu'a fait Jean-Marie LE PEN en 1981...

gemmill a écrit : 1981 , l'arrivée des socialistes au pouvoir...

Fonck1 a écrit : oui enfin,ils y sont encore il me semble.....

Donc pour en revenir au sujet,il semble que les redresseurs de tort ne sont pas mieux lotis que les autres...

Le site Mediapart a ciblé aujourd'hui Jean-Marie Le Pen en publiant des documents sur un compte qu'il reconnaît avoir ouvert en Suisse en mars 1981 mais le fondateur du Front national affirme que tout était connu depuis 1992 et parfaitement légal.

Le dirigeant d'extrême droite a également amorcé une contre-attaque en fustigeant les mesures de moralisation de la vie publique annoncée par François Hollande pour essayer de sortir par le haut de l'affaire Jérôme Cahuzac.

"Tout ça c'est du bidon, du pipeau, du violoncelle. C'est fait pour calmer l'opinion", a-t-il déclaré sur RTL.

Selon Mediapart, l'éditeur Jean-Pierre Mouchard, ancien trésorier du micro-parti Cotelec, proche du Front national, a ouvert un compte à l'Union des Banques suisses (UBS) pour le compte de Jean-Marie Le Pen, en mars 1981.

Le site ajoute que l'ex-dirigeant du FN se trouve dans la même position que François Hollande, son trésorier de campagne ayant utilisé tout comme celui du chef de l'Etat les services de plusieurs sociétés offshore dans les années 1990.

Aujourd'hui président d'honneur du FN, Jean-Marie Le Pen a confirmé avoir ouvert un compte en Suisse pour son ancienne société d'édition de disques, la Serp, mais afin de contracter un emprunt "dans le cadre de la loi".

"J'ai bien ouvert un compte à l'UBS pour un emprunt que je faisais à cette banque (...) Cet emprunt a transité de Suisse vers la France à travers l'administration française et il est rentré de nouveau après remboursement", a-t-il dit.

Jean-Marie Le Pen a justifié le recours à une banque suisse par le fait qu'il était alors "diabolisé" et qu'il avait "du mal à trouver du crédit dans les banques françaises".

Selon le fondateur du FN, ce compte a été fermé après le remboursement.