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Bangladesh.

Posté : 26 avril 2013 17:06
par mordred
Comme disait Coluche : "Et beng ! La dèche !".

Bengladesh. Ancien Pakistan Oriental (1947-1971).

144.000 km2 (France : 555.000 km2).
152.000.000 d'habitants (France : 66.000.000).

Un immeuble s'effondre : plus de 300 morts.
Un pays au ras de la mer, bien souvent noyé par la mousson.
La montée des eaux, inéluctable, provoquera un exode massif de dizaines de millions de gens.
Que va pouvoir faire le Monde pour sauver ces gens ?
La Russie, le Canada, les USA, le Brésil seront-ils assez généreux pour donner des terres ?
Avez-vous une autre idée ?

Re: Bengladesh.

Posté : 26 avril 2013 17:47
par Jarod1
Ou des capotes.

Re: Bengladesh.

Posté : 26 avril 2013 18:51
par Samir
On a le temps avant que les eaux submerge le continent, d'ici là ....

Re: Bengladesh.

Posté : 27 avril 2013 11:31
par coincetabulle
à ce sujet, on peut rappeler que les pays membres de l'ONU, n'ont pas réussi à s'entendre sur la création d'un statut de réfugié climatique.
certaines estimations parlent de 500 millions d'individus contraints de plier bagages pour divers raisons (inondation, désertification etc) à l’horizon 2050.

Re: Bengladesh.

Posté : 27 avril 2013 19:07
par MissJulie
le trollage est interdit, les messages seront supprimés.

Re: Bengladesh.

Posté : 28 avril 2013 11:53
par mordred
Je ne serai sans doute plus là pour voir ça. Par moment, je regrette d'avoir fait des enfants. :(

Re: Bengladesh.

Posté : 28 avril 2013 17:00
par sacamalix
Samir a écrit : On a le temps avant que les eaux submerge le continent, d'ici là ....
Oui, pour le Bangladesh on doit avoir facilement 20 ou 30 ans devant nous... On est large !!! :? :?

réouverture des usines textiles fermées après des manifestat

Posté : 18 mai 2013 07:00
par tisiphoné
Des centaines d'usines textiles au Bangladesh ont rouvert vendredi 17 mai après leur fermeture pour raisons de sécurité à la suite de manifestations d'ouvriers liées à l'effondrement d'un immeuble abritant des ateliers de confection. L'Association bangladaise des fabricants et exportateurs de textile (BGMEA) avait annoncé lundi la fermeture d'usines travaillant notamment pour l'américain Walmart, le suédois H&M, l'espagnol Inditex (Zara) ou le français Carrefour au motif de "troubles" au sein de la main d’œuvre.

Les ouvriers avaient débrayé lundi dans 80 % des usines de la zone industrielle d'Ashulia, près de Dacca, pour demander des hausses de salaires et réclamer l'exécution du propriétaire de l'immeuble qui s'est effondré le 24 avril près de Dacca. Depuis ce drame, la pire tragédie industrielle du pays, des manifestations d'ouvriers quasi quotidiennes ont empêché les usines de fonctionner normalement. Le bâtiment abritait cinq ateliers de confection et employait plus de 3 500 ouvriers du textile parfois payés moins de 40 dollars par mois.

AUCUN SIGNE DE VIOLENCE


La BGMEA, qui représente les 4 500 usines textiles du pays, a décidé jeudi de relancer la production à Ashulia après avoir reçu auprès du gouvernement l'assurance que les usines bénéficieront de "la plus grande sécurité", selon l'un de ses responsables, Shahidullah Azim. "Il n'y a eu aucun signalement de manifestation ou de violence, même si seuls 60-70 % de la main-d'œuvre normale sont dans les usines aujourd'hui car c'est vendredi", un jour non travaillé dans ce pays à majorité musulmane.

Le Bangladesh est le deuxième exportateur au monde de vêtements en raison de la modicité des salaires et d'une main-d'œuvre abondante. Ce secteur-clé de l'économie représentait l'an dernier 80 % des exportations du pays.
La croissance à son plus bas niveau depuis quatre ans

Le Bangladesh devrait enregistrer cette année sa plus faible croissance depuis quatre ans, à 6,03 %, selon des estimations officielles publiées vendredi 17 mai, loin des objectifs du gouvernement. Les estimations fournies par le Bureau national des statistiques (BBS), un organe gouvernemental, sont les plus mauvaises depuis l'année 2008-2009, lorsque l'économie avait progressé de 5,74 %. "Nous avons estimé que l'économie va croître de 6,03 % pour l'année budgétaire en cours", a commenté Satya Ranjan Mondal, un responsable du BBS. La croissance pourrait souffrir davantage dans les mois à venir en raison de la crise actuelle dans le textile soulignent les analystes.