Bientot plus de distribteur de billets....
Posté : 04 mai 2013 09:30
Ce n'est pas la première fois qu'une banque s'exprime sur ce sujet..mais comme il est impossible de placer un vigile devant un distributeur......beaucoup vont prendre la décision de placer les DAB dans un local protégé....mais qui sera fermé la nuit . Pour les autres ils seront simplement supprimés.Depuis quelques mois, une ou plusieurs équipes de malfaiteurs s’en prennent aux distributeurs automatiques de billets (Dab) de façades (en extérieur) d’une manière assez singulière.
Après avoir injecté du gaz dans la machine, ils la font en effet sauter. Si à chaque fois les dégâts sont énormes, la méthode est loin d’être efficace.
Face à ce phénomène et la multiplication de ces attaques, le Crédit Agricole Isère-Drôme-Ardèche, dont les Dab ont été particulièrement visés ces dernières semaines, a pris la décision de mettre provisoirement hors service tous ses Dab de façades, ceux attachés à une agence et ceux situés à proximité de centres commerciaux ou isolés.
« Sur toutes les attaques concernant nos Dab, les malfaiteurs sont toujours repartis sans le moindre euro, grâce à nos systèmes de sécurité. Mais les dégâts sont toujours très importants et se situent chaque fois au-delà des 100 000 euros et peuvent atteindre les 150 000 euros.
Cela nous cause aussi de sérieux problèmes d’organisation et une gêne importante pour nos clients. Par exemple, l’agence de Mours-Saint-Eusèbe, près de Romans, attaquée le 1 er mai, ne rouvrira que mardi prochain », explique Christian Rouchon, directeur général du Crédit Agricole Sud Rhône-Alpes.
« C’est pourquoi nous avons décidé de fermer et mettre provisoirement hors service nos Dab de façades c’est-à-dire situés à l’extérieur des agences. Restent en fonction ceux situés dans les pré-hall des agences de 6 heures à 22 heures. Nous prenons cette mesure le temps que l’enquête de police progresse et que les malfaiteurs soient neutralisés. Nous espérons que cela ne durera pas plus de quelques semaines », conclut M. Rouchon.
