Les louanges de Ségo à son ex
Posté : 13 mai 2013 15:46
Interrogée par Le Monde sur les un an de présidence Hollande, Royal parle de «temps perdu» et de rapport au pouvoir qui «n’a guère changé», «c’est un des facteurs de la déception des Français» a-t-elle ajouté.
Qu’attend la candidate socialiste à l’Elysée en 2007, de la conférence de presse du chef de l’Etat jeudi ? «Qu’il consolide tout ce qu’il a engagé et qu’il accélère sur le reste». Le non-cumul des mandats, «il faut avoir le courage de le faire maintenant», déclare Royal. «Il ne faut pas reculer sur les class-actions». Concernant la mutation écologique, «c’est l’inertie depuis un an alors que les collectivités locales agissent beaucoup». «Il y a là un défi à relever, car ce secteur est un formidable levier de croissance et la France, qui a tout, se fait dépasser par d’autres pays. Regardez l’absence d’action sur la voiture électrique», déplore-t-elle.
Troisième chantier : «l’économie sociale et solidaire». «Je pense aux Scop, aux services à la personne, aux formes d’économie alternative dans l’agriculture». «Là aussi, il y a un gisement important d’emplois», de surcroît «non délocalisables». Interrogée sur la perte de confiance subie par l’exécutif, elle répond : «Il y a d’abord le sentiment que du temps a été perdu». «Il aurait fallu aller beaucoup plus vite : le mariage pour tous aurait dû être fait l’été dernier, de même que la réforme de la décentralisation. Il fallait réformer par ordonnances dès le début».
De plus, selon elle, il y a «l’idée que les réformes faites dans le domaine de l’emploi ne sont pas à la hauteur des enjeux. Les emplois d’avenir et les contrats de génération, c’est très bien, mais tout le monde sait que cela ne suffit pas. Il faut impérativement une bataille globale sur l’emploi».
La nécessité d'une «restructuration» de Bercy
Interrogée par France Inter sur un resserrement gouvernemental dans le cadre d’un remaniement à venir, l’ex-candidate à l’Elysée a observé : «Ce qui n’est plus supportable, notamment pour tous ceux qui se battent pour créer des activités, des emplois», ce sont «les zizanies entre ministres».
Qu’attend la candidate socialiste à l’Elysée en 2007, de la conférence de presse du chef de l’Etat jeudi ? «Qu’il consolide tout ce qu’il a engagé et qu’il accélère sur le reste». Le non-cumul des mandats, «il faut avoir le courage de le faire maintenant», déclare Royal. «Il ne faut pas reculer sur les class-actions». Concernant la mutation écologique, «c’est l’inertie depuis un an alors que les collectivités locales agissent beaucoup». «Il y a là un défi à relever, car ce secteur est un formidable levier de croissance et la France, qui a tout, se fait dépasser par d’autres pays. Regardez l’absence d’action sur la voiture électrique», déplore-t-elle.
Troisième chantier : «l’économie sociale et solidaire». «Je pense aux Scop, aux services à la personne, aux formes d’économie alternative dans l’agriculture». «Là aussi, il y a un gisement important d’emplois», de surcroît «non délocalisables». Interrogée sur la perte de confiance subie par l’exécutif, elle répond : «Il y a d’abord le sentiment que du temps a été perdu». «Il aurait fallu aller beaucoup plus vite : le mariage pour tous aurait dû être fait l’été dernier, de même que la réforme de la décentralisation. Il fallait réformer par ordonnances dès le début».
De plus, selon elle, il y a «l’idée que les réformes faites dans le domaine de l’emploi ne sont pas à la hauteur des enjeux. Les emplois d’avenir et les contrats de génération, c’est très bien, mais tout le monde sait que cela ne suffit pas. Il faut impérativement une bataille globale sur l’emploi».
La nécessité d'une «restructuration» de Bercy
Interrogée par France Inter sur un resserrement gouvernemental dans le cadre d’un remaniement à venir, l’ex-candidate à l’Elysée a observé : «Ce qui n’est plus supportable, notamment pour tous ceux qui se battent pour créer des activités, des emplois», ce sont «les zizanies entre ministres».