Le Sable : Enquête !
Posté : 29 mai 2013 21:47
A la fin du XXIème siècle, toutes les plages auront disparu. De nombreux scientifiques et ONG posent ce constat alarmant.« Le Sable, enquête sur une disparition » est un éco-thriller d’investigation qui révèle la bataille méconnue que se livrent entrepreneurs, contrebandiers, écologistes, politiques et populations locales : l’exploitation du sable.
Après la ruée vers l’or, la ruée vers le sable ? Puces électroniques, plastique, et surtout matériaux de construction : matière première bon marché, le sable est partout. Si le sable des déserts reste impropre à la construction, les magnats du bâtiment se sont massivement tournés vers l’exploitation des rivières et plages, au détriment de l’équilibre des écosystèmes. Petit à petit, les appétits économiques ont grignoté au moins 75 % des plages du monde, et englouti des îles entières : enquête sur un pillage écologique mêlant multinationales et réseaux mafieux.
LA GUERRE DU SABLE
De Bombay à la Bretagne en passant par Dubaï, Tanger ou les Maldives, cette passionnante enquête en forme de thriller dévoile une urgence planétaire : la menace qui pèse sur le sable, ressource vitale dont le pillage s’accélère.
Du portable à l’autoroute, le sable est partout. Objet de toutes les convoitises, l’exploitation et la commercialisation du sable connaissent un véritable boom – au détriment de l’environnement. Il existe maintenant une "mafia du sable"
Combien pèse le marché du sable ?
Il est impossible de donner des chiffres précis, puisqu’il reste une matière première qui, en tant que telle, n’a pratiquement aucun coût - on ne paie que la main d’œuvre et le transport. Il est donc considéré comme une ressource gratuite qui, pas plus que l’air ou que l’eau, n’est quantifiable économiquement. Seules les transactions légales internationales font l’objet de statistiques, alors que l’essentiel du marché est local : un pays dont l’économie et singulièrement, le secteur de la construction sont en train de croître va recourir à son propre sable, s’il en a sur son territoire. L’exemple le plus frappant est celui de la Chine, où la demande de béton est colossale, et où le sable utilisé provient surtout de l’intérieur du pays. Il en va de même pour le Maroc, le Viêt-nam, l’Inde… En outre, comme on le voit dans le film de Denis Delestrac, au fur et à mesure que la ressource se raréfie et même si de timides régulations sont adoptées pour la protéger, les mafias s’emparent de la filière… Bien sûr, elles non plus ne fournissent pas de statistiques ! Cela dit, on estime que, chaque année, on produit deux tonnes de béton par être humain. Ce qui équivaut à cinq à quinze milliards de tonnes de sable extraites de leur environnement naturel.
Est-il trop tard pour agir ?
Pour les gens qui ont vu leurs îles englouties par la mer, pour les pêcheurs qui n’ont plus de poissons dans leurs filets, oui, c’est trop tard. Mais pas d’un point de vue global. Et c’est d’abord une question d’information : les gens doivent comprendre, et c’est urgent, que nous ne pouvons continuer à consommer du sable à une telle échelle, et à un coût aussi faible. C’est pourquoi un film comme celui de Denis Delestrac est important.
Pour plus d'information ou voir le reportage et le débat un seul lien :
http://future.arte.tv/fr/sujet/nos-plag ... t-de-sable
Petit-Ferlet : La Guerre du Sable !
Après la ruée vers l’or, la ruée vers le sable ? Puces électroniques, plastique, et surtout matériaux de construction : matière première bon marché, le sable est partout. Si le sable des déserts reste impropre à la construction, les magnats du bâtiment se sont massivement tournés vers l’exploitation des rivières et plages, au détriment de l’équilibre des écosystèmes. Petit à petit, les appétits économiques ont grignoté au moins 75 % des plages du monde, et englouti des îles entières : enquête sur un pillage écologique mêlant multinationales et réseaux mafieux.
LA GUERRE DU SABLE
De Bombay à la Bretagne en passant par Dubaï, Tanger ou les Maldives, cette passionnante enquête en forme de thriller dévoile une urgence planétaire : la menace qui pèse sur le sable, ressource vitale dont le pillage s’accélère.
Du portable à l’autoroute, le sable est partout. Objet de toutes les convoitises, l’exploitation et la commercialisation du sable connaissent un véritable boom – au détriment de l’environnement. Il existe maintenant une "mafia du sable"
Combien pèse le marché du sable ?
Il est impossible de donner des chiffres précis, puisqu’il reste une matière première qui, en tant que telle, n’a pratiquement aucun coût - on ne paie que la main d’œuvre et le transport. Il est donc considéré comme une ressource gratuite qui, pas plus que l’air ou que l’eau, n’est quantifiable économiquement. Seules les transactions légales internationales font l’objet de statistiques, alors que l’essentiel du marché est local : un pays dont l’économie et singulièrement, le secteur de la construction sont en train de croître va recourir à son propre sable, s’il en a sur son territoire. L’exemple le plus frappant est celui de la Chine, où la demande de béton est colossale, et où le sable utilisé provient surtout de l’intérieur du pays. Il en va de même pour le Maroc, le Viêt-nam, l’Inde… En outre, comme on le voit dans le film de Denis Delestrac, au fur et à mesure que la ressource se raréfie et même si de timides régulations sont adoptées pour la protéger, les mafias s’emparent de la filière… Bien sûr, elles non plus ne fournissent pas de statistiques ! Cela dit, on estime que, chaque année, on produit deux tonnes de béton par être humain. Ce qui équivaut à cinq à quinze milliards de tonnes de sable extraites de leur environnement naturel.
Est-il trop tard pour agir ?
Pour les gens qui ont vu leurs îles englouties par la mer, pour les pêcheurs qui n’ont plus de poissons dans leurs filets, oui, c’est trop tard. Mais pas d’un point de vue global. Et c’est d’abord une question d’information : les gens doivent comprendre, et c’est urgent, que nous ne pouvons continuer à consommer du sable à une telle échelle, et à un coût aussi faible. C’est pourquoi un film comme celui de Denis Delestrac est important.
Pour plus d'information ou voir le reportage et le débat un seul lien :
http://future.arte.tv/fr/sujet/nos-plag ... t-de-sable
Petit-Ferlet : La Guerre du Sable !
