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Concours d'éloquence :

ANTI :

Elle s'appelle Lia. Elle a 12 ans. Elle habite à Toronto, Canada, et elle a choisi l'avortement pour son discours de classe. Son professeur, une femme «pro-choix», lui demandait de choisir un autre sujet. Sa mère aussi (quoique contre l'avortement). Elle a tenu bon. Le professeur a dû reconnaître qu'elle était la meilleure, ce qui la qualifiait pour le concours de l'école.



"Qu'est-ce que vous diriez si je vous disais que à cet instant précis quelqu'un est en train de "choisir" si vous devez vivre ou mourir ? Qu'est-ce que vous diriez si je vous disais que ce "choix" n'est pas basé sur ce que vous pouvez faire ou ne pas faire, ce que vous avez fait dans le passé, ou ce que vous ferez dans l'avenir ? Et qu'est-ce que vous diriez si je vous disais que vous ne pouvez rien faire contre cela ? Chers élèves et chers maîtres, des milliers d'enfants sont en ce moment même dans cette situation. Quelqu'un est en train de "choisir" - sans même les connaître - s'ils vont vivre ou s'ils vont mourir. Ce quelqu'un, c'est leur mère. Et ce "choix", c'est l'avortement."

http://www.avortementivg.com/article-28227273.html

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PRO :

Tee-shirt avec un slogan habituel, "c'est mon corps donc je choisis", l'embettant c'est que le corps des enfants, c'est pas son corps.



"Si tu peux me dire ce que je peux faire de mon corps, je peux te dire ce que tu peux faire de ta Bible ?"

http://feudeprairie.wordpress.com/2012/08/07/pro-choix/

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Notez que le sujet n'est pas le corps de la femme, mais le corps du foetus, et que le débat ce résume à : Est-ce un humain ?

De plus il y a un aspect légal : À qui appartient le corps du foetus ?
- Aux 2 parents normalement, dans le cadre de la loi, car les enfants aussi appartiennent aux parents mais ils peuvent pas en faire ce qu'ils veulent.

Le coeur du débat sur la légalisation ou non de l'avortement, c'est choisir entre ça et ça

Lorsque la loi Veil a été proposée, c'était avant tout pour protéger de milliers de femmes qui,faute de pouvoir avorter légalement dans des conditions d'hygiène convenables et avec le recours d'un personnel médical compétent, avortaient dans l'illégalité, dans des conditions d'hygiène lamentables au domicile d'avorteuses n'ayant que peu de compétences médicales.

Si on commence comme ça Manumax, selon la sensibilité de chacun, il ne faudrait pas non plus écraser les fleurs de son jardin, ni tuer une fourmi, ni l'embryon d'une fourmi. Mais un être humain n'est rien d'autre qu'une espèce comme une autre dans le trou d'balle de l'univers. Alors on peut toujours débattre philosophie pour savoir si juridiquement il faudrait considérer un embryon ou non comme un individu...quel soulagement, légalement l'embryon n'est pas humain, on n'a donc moins de peine à s'en débarrasser. En fait il faudrait simplement ne pas se voiler la face. Quelqu'un ne désire pas porter un enfant alors cette personne l'avorte, c'est un choix purement personnel, rien d'autre. Et en effet on ne demande pas l'avis de l'embryon. Mais cette limite est le choix de la société et des personnes qui la constituent.

Que faire alors, donner raison à des religieux qui empêchent l’avortement pour des raisons fondée uniquement sur une croyance et une conception de la vie. OU donner raison à des femmes qui ne veulent simplement pas accoucher ou mettre au monde un gosse qu’elles ont eu sans le vouloir (viol, etc) ?

Et en théorie rien dans une société empêche un individu d’agir à sa guise du moment que ses agissements ne vont pas à l’encontre des lois que la société dans laquelle il vit lui imposent. Je pense plus simplement que l’équilibre et le bien être d’une société doivent primer sur des conceptions arbitraires de ce qu’est la vie, conceptions écrites dans des textes religieux par exemple.

Bien sûr qu’en avortant on tue une vie. Ça peut toucher la sensibilité de chacun, mais d’un point de vue purement fonctionnel l’avortement permet le bien-être d’une société. Si on évite de tuer des enfants une fois qu’ils sont accouchés, ou après certains mois de grossesse, c’est uniquement pour ne pas toucher la sensibilité conceptuelle d’un trop grand nombre d’individus. Mais en théorie une société eugénique n’irait pas l’encontre de l’ « humain ». Même la société la plus abominable reste humaine.

Et je suis également de l'avis de Johan.

Johan a tout dit !

C'est un faux chantage, il y a beaucoup de demandes d'adoption de bébé qui ne trouvent pas d'offre, avec une information et un accompagnement adapté pour tous, on pourrait peut-être faire que tous les accouchements puissent trouver des parents adoptifs sans que cela handicape les parents biologiques qui n'en auront plus la charge.

Il y a un problème, quelque jours de grossesse de plus et un droit devient un crime avec cette loi.

Manumax a écrit : C'est un faux chantage, il y a beaucoup de demandes d'adoption de bébé qui ne trouvent pas d'offre, avec une information et un accompagnement adapté pour tous, on pourrait peut-être faire que tous les accouchements puissent trouver des parents adoptifs sans que cela handicape les parents biologiques qui n'en auront plus la charge.

Il y a un problème, quelque jours de grossesse de plus et un droit devient un crime avec cette loi.

Faut y réfléchir peut être mais c'est assez compliqué d'obliger une femme a prolonger sa grossesse si elle ne veut pas !

Manumax a écrit :Il y a un problème, quelque jours de grossesse de plus et un droit devient un crime avec cette loi.

Dans ce cas, autorisons l'avortement jusqu'au terme de la grossesse

Ben il y a la vie d'un enfant à la clef quand même.

De plus c'est peut-être moins traumatisant qu'un avortement, car c'est jamais facile selon les témoignages.

Manumax a écrit : Ben il y a la vie d'un enfant à la clef quand même.

De plus c'est peut-être moins traumatisant qu'un avortement, car c'est jamais facile selon les témoignages.

Une grossesse et un accouchement non plus, c'est pas facile...

Johan a écrit : Dans ce cas, autorisons l'avortement jusqu'au terme de la grossesse

sinon,y a le congélo'.

tisiphoné a écrit : sinon,y a le congélo'.

Manumax a écrit :Ben il y a la vie d'un enfant à la clef quand même.

De plus c'est peut-être moins traumatisant qu'un avortement, car c'est jamais facile selon les témoignages.

Au fond t'as pas vraiment de raisons d'interdire l'avortement ?

L'avortement est un problème en soi, je propose d'autres alternatives plus morales pour montrer qu'ils y a d'autres moyens de régler se problème.

Car pour l'instant c'est présenté comme un progrès et un droit, les mineurs avortent de plus en plus, le débat est fermé.

Alors que des couples sans enfants se morfondent ou font un parcours du combattant à grand frais pour adopter un bébé à l'étranger.

Ne pas confondre avortement de confort et avortement pour des raisons médicales.

Manumax a écrit : L'avortement est un problème en soi, je propose d'autres alternatives plus morales pour montrer qu'ils y a d'autres moyens de régler se problème.

Car pour l'instant c'est présenté comme un progrès et un droit, les mineurs avortent de plus en plus, le débat est fermé.

Alors que des couples sans enfants se morfondent ou font un parcours du combattant à grand frais pour adopter un bébé à l'étranger.

L'avortement te semble un problème uniquement parce que d'autres ne privilégient pas de pouvoir faire des enfants ? Personnellement je ne pense pas que l'avortement soit un problème en soi. Si on ne considère pas ceux qui aimeraient adopter, l'avortement est seulement immoral pour certaines religions (je parle des religions, pas des croyants . Sinon je ne vois pas en quoi c'est si immoral, d'autant que la morale est imposée par la société. Si elle décide que c'est moral, alors ça l'est.

Cela dit ton idée d'offrir la possibilité aux femmes entre l'avortement ou l'accouchement tombe à pic avec l'adoption par les couples gays, est-ce que tu vas laisser des femmes offrir des enfants à des couples gay Manumax ?

En voulant trouver une solution moralement adaptée à ta conception du monde, tu vas cependant créer des évènements qui te sont pourtant immoraux: l'adoption et l'éducation d'un enfant par des homosexuels.