Votre vision du monde
Posté : 16 juillet 2013 00:27
Tenez je relance un débat qui a trop divagué.
Le monde actuel ne tourne pas rond c'est une certitude.
Aujourd'hui nos vies tourne autour de l'argent. Nous allons à l'école pour pouvoir vendre notre force de travail plus ou moins côté selon notre diplôme puis on se choisit un patron pour qui travailler. Ensuite, une fois qu'on aura un travail, on aura une femme, des gosses, une maison. Le matin on se lèvera, on ira au travail, le midi on mange, l'après midi on travail, le soir on rentre chez soi, on se met devant la télévision, on mange, on dort, et on recommence. Voilà la routine qui dictera la plus grande partie de nos vies pour la plupart d'entre nous.
Le capitalisme a prit pars dans chaque partie de la vie. Nous modelons le décor afin de créer des routes pour pouvoir faciliter le commerce, ce décors est en perpétuel construction, il n'est jamais stable. Il s'agit de tout refaire à l'image du système, le monde devient de plus en plus bruyant et sale, comme une usine. Chaque parcelle de ce monde est la propriété d'un état ou d'un particulier, cette appropriation du sol se trouve matérialisé dans l'omniprésence des murs, des barreaux, des clôtures, des barrières et des frontières. Il est la trace visible de cette séparation qui envahit tout. L'unification de l'espace se fait uniquement selon les intérêts marchand, c'est le principal objectif de notre triste époque. Le monde doit devenir une immense autoroute, rationnalisé au maximum.
Ce n'est pas l'Homme mais le monde qui est devenu anormal. Nous sommes des acteurs d'un système marchand, nous le faisons tourner par notre consommation excessive. Nous accumulons les produits en tout genre, car les publicités nous vendent ces produits comme étant des éléments du bonheur et de la plénitude.
Aujourd'hui ce n'est plus la demande qui conditionne l'offre mais l'offre qui définie la demande. C'est ainsi que de manière périodique des nouveaux besoins sont crées, ceux-ci sont vites considérés comme étant vitaux par l'immense majorité de la population, ce fut d'abord la radio, puis la voiture, la télévision, l'ordinateur et maintenant le téléphone portable. Il faut être conscient que l'omniprésence de ses produits dans la vie quotidienne modifient en profondeur les rapports humains, ce sont des produits qui nous isolent toujours plus. Comme disait Marx, les choses que l'on possède finissent par nous posséder, une marchandise est bien plus qu'un simple objet.
L'alimentation est également un sujet dérangeant. Nous disposons de moins en moins de temps pour manger, nous courons après des produits que la société de la fausse abondance a décidé de nous proposer. L'abondance des produits alimentaires ne dissimule que leurs dégradations et leurs falsifications, il s'agit d'OGM, de colorants, de conservateurs, de pesticides, d'hormones et autres inventions de la modernité. Le plaisir immédiat est la règle de toute consommation.
Mais c'est face au dénument du plus grand nombre que l'homme occidental se réjouit de sa position et de sa consommation frénétique. Le manque est le revers de la médaille de la fausse abondance, la misère est partout où règne la société totalitaire marchande. Nous sommes dans un système qui érige l'inégalité comme facteur de progrès.
Isaac Bachevis Singer disait: "Ils se sont persuadés que l'homme domine la création. Toutes les autres créatures n'auraient été crées que pour lui procurer de la nourriture, des fourrures, pour être martyrisées, exterminées." En effet, l'autre conséquence de la fausse abondance alimentaire est l'extermination massive et barbare des espèces qui servent à nous nourrir. La Vie et l'Humanité ne résiste pas face à l'envie de profit. Les usines deviennent des camps de concentrations animaliers.
La nature parle mais l'homme ne l'écoute pas comme disait un certain Victor Hugo. L'épuisement des ressources ainsi que les déchets de la consommation ostentatoire deviennent de véritables fléaux pour notre planète et les espèces qui la peuple. C'est le capitalisme sauvage, il faut produire, produire et reproduire encore.
Pour rentrer dans la ronde de la consommation frénétique il faut de l'argent, c'est là que le travail a toute son importance. Il faut travailler, c'est à dire se vendre. Nous passons notre vie a effectuer des tâches répétitives et ennuyeuses pour le profit de quelques uns. Mais que pourrions nous faire sans cette torture qu'est le travail?! Le travail est devenu la valeur centrale de tout notre système, cette activité aliénante est devenue l'objet de toute nos vies. Le temps est également mesuré, nous lui courons après pour améliorer notre productivité. L'organisation scientifique du travail constitue l'essence même de la dépossession du travailleur. Mais il faut savoir une chose, le temps perdu ne revient plus et il me semble que nous ne vivons qu'une fois.
Le système capitaliste a envahit toute les sphères de notre vie, où que nous soyons et quoi que nous fassions nous sommes envahit pas ce système. Le sexe est devenue marchandise, le sport, l'eau, les vacances, les loisirs, ect... Notre corps est devenu marchandise, je pense particulièrement à la femme.
Le stress du travail, la qualité dégradante de notre nourriture, l'atmosphère polluée que nous respirons sont à l'origine des nouvelles maladies. Nous sommes malades de notre condition, ceci est un fait. L'obéissance est devenue notre seconde nature, sans savoir réellement pourquoi d'ailleurs. Obéir, travailler et consommer, voilà ce qui va occuper nos vies. La désobéissance nous effraient plus que tout, je vous conseille un documentaire qui s'appelle le "Jeu de la mort", il est sur youtube et il reprend parfaitement le test de Milgram sous la forme d'un plateau télévisé à l'heure actuelle, l'évolution entre les chiffres obtenus dans le présent et le passé (l'époque de Milgram) est pathétique. C'est la peur qui a fait de nous ce que nous sommes aujourd'hui et qui nous maintient dans cette condition. Henry David Thoreau disait: "Sous un gouvernement qui emprisonne injustement, la place de l'homme juste est en prison".
Tout comportement contraire à la condition décrite ci-dessus fait de nous des êtres déviants. Où est donc la véritable liberté?
Nietzsche disait: "Ce que l'on faisait autrefois pour l'amour de Dieu, on le fait maintenant pour l'amour de l'argent, c'est à dire pour l'amour qui donne maintenant le sentiment de puissance le plus élevé et la bonne conscience". Notre Dieu est devenue l'argent, c'est à dire des chiffres qui n'ont que de sens parce que tout le monde a décidé de leur en donner. C'est pour ce nouveau Dieu que l'on étudie, que l'on travail, que l'on se bat et que l'on se vend. Nous croyons qu'en ayant beaucoup d'argent on se libérera des contraintes dans lesquelles nous sommes enfermés, n'est-ce pas triste? Comme si la possession allé de paire avec la liberté.
Hors l'homme moderne est persuadé qu'il n'existe pas d'autre alternative à l'organisation du monde présent. Il s'est résigné à cette vie car il pense qu'il ne peut il y en avoir d'autre, et c'est bien là que ce trouve la force de la domination présente. Il faut entretenir l'illusion que ce système qui a colonisé toute la surface de la planète est la fin de l'histoire. Rêver d'un autre monde est considérer comme étant ridicule. Il n'est pas de folie plus grande que celle du système présent. Dès la plus petite enfance nous sommes fait, éduqué, socialisé pour devenir acteur de ce système. Il s'agit d'étouffer la liberté de l'enfant dès son plus jeune âge, il n'a pas d'autres alternatives que de vivre la vie qui nous est proposé. Les médias nous y préparent avant l'école.
La destruction de la société totalitaire marchande n'est pas une question d'opinion. Elle est une nécessité absolue dans un monde que l'on sait condamné.
Le monde actuel ne tourne pas rond c'est une certitude.
Aujourd'hui nos vies tourne autour de l'argent. Nous allons à l'école pour pouvoir vendre notre force de travail plus ou moins côté selon notre diplôme puis on se choisit un patron pour qui travailler. Ensuite, une fois qu'on aura un travail, on aura une femme, des gosses, une maison. Le matin on se lèvera, on ira au travail, le midi on mange, l'après midi on travail, le soir on rentre chez soi, on se met devant la télévision, on mange, on dort, et on recommence. Voilà la routine qui dictera la plus grande partie de nos vies pour la plupart d'entre nous.
Le capitalisme a prit pars dans chaque partie de la vie. Nous modelons le décor afin de créer des routes pour pouvoir faciliter le commerce, ce décors est en perpétuel construction, il n'est jamais stable. Il s'agit de tout refaire à l'image du système, le monde devient de plus en plus bruyant et sale, comme une usine. Chaque parcelle de ce monde est la propriété d'un état ou d'un particulier, cette appropriation du sol se trouve matérialisé dans l'omniprésence des murs, des barreaux, des clôtures, des barrières et des frontières. Il est la trace visible de cette séparation qui envahit tout. L'unification de l'espace se fait uniquement selon les intérêts marchand, c'est le principal objectif de notre triste époque. Le monde doit devenir une immense autoroute, rationnalisé au maximum.
Ce n'est pas l'Homme mais le monde qui est devenu anormal. Nous sommes des acteurs d'un système marchand, nous le faisons tourner par notre consommation excessive. Nous accumulons les produits en tout genre, car les publicités nous vendent ces produits comme étant des éléments du bonheur et de la plénitude.
Aujourd'hui ce n'est plus la demande qui conditionne l'offre mais l'offre qui définie la demande. C'est ainsi que de manière périodique des nouveaux besoins sont crées, ceux-ci sont vites considérés comme étant vitaux par l'immense majorité de la population, ce fut d'abord la radio, puis la voiture, la télévision, l'ordinateur et maintenant le téléphone portable. Il faut être conscient que l'omniprésence de ses produits dans la vie quotidienne modifient en profondeur les rapports humains, ce sont des produits qui nous isolent toujours plus. Comme disait Marx, les choses que l'on possède finissent par nous posséder, une marchandise est bien plus qu'un simple objet.
L'alimentation est également un sujet dérangeant. Nous disposons de moins en moins de temps pour manger, nous courons après des produits que la société de la fausse abondance a décidé de nous proposer. L'abondance des produits alimentaires ne dissimule que leurs dégradations et leurs falsifications, il s'agit d'OGM, de colorants, de conservateurs, de pesticides, d'hormones et autres inventions de la modernité. Le plaisir immédiat est la règle de toute consommation.
Mais c'est face au dénument du plus grand nombre que l'homme occidental se réjouit de sa position et de sa consommation frénétique. Le manque est le revers de la médaille de la fausse abondance, la misère est partout où règne la société totalitaire marchande. Nous sommes dans un système qui érige l'inégalité comme facteur de progrès.
Isaac Bachevis Singer disait: "Ils se sont persuadés que l'homme domine la création. Toutes les autres créatures n'auraient été crées que pour lui procurer de la nourriture, des fourrures, pour être martyrisées, exterminées." En effet, l'autre conséquence de la fausse abondance alimentaire est l'extermination massive et barbare des espèces qui servent à nous nourrir. La Vie et l'Humanité ne résiste pas face à l'envie de profit. Les usines deviennent des camps de concentrations animaliers.
La nature parle mais l'homme ne l'écoute pas comme disait un certain Victor Hugo. L'épuisement des ressources ainsi que les déchets de la consommation ostentatoire deviennent de véritables fléaux pour notre planète et les espèces qui la peuple. C'est le capitalisme sauvage, il faut produire, produire et reproduire encore.
Pour rentrer dans la ronde de la consommation frénétique il faut de l'argent, c'est là que le travail a toute son importance. Il faut travailler, c'est à dire se vendre. Nous passons notre vie a effectuer des tâches répétitives et ennuyeuses pour le profit de quelques uns. Mais que pourrions nous faire sans cette torture qu'est le travail?! Le travail est devenu la valeur centrale de tout notre système, cette activité aliénante est devenue l'objet de toute nos vies. Le temps est également mesuré, nous lui courons après pour améliorer notre productivité. L'organisation scientifique du travail constitue l'essence même de la dépossession du travailleur. Mais il faut savoir une chose, le temps perdu ne revient plus et il me semble que nous ne vivons qu'une fois.
Le système capitaliste a envahit toute les sphères de notre vie, où que nous soyons et quoi que nous fassions nous sommes envahit pas ce système. Le sexe est devenue marchandise, le sport, l'eau, les vacances, les loisirs, ect... Notre corps est devenu marchandise, je pense particulièrement à la femme.
Le stress du travail, la qualité dégradante de notre nourriture, l'atmosphère polluée que nous respirons sont à l'origine des nouvelles maladies. Nous sommes malades de notre condition, ceci est un fait. L'obéissance est devenue notre seconde nature, sans savoir réellement pourquoi d'ailleurs. Obéir, travailler et consommer, voilà ce qui va occuper nos vies. La désobéissance nous effraient plus que tout, je vous conseille un documentaire qui s'appelle le "Jeu de la mort", il est sur youtube et il reprend parfaitement le test de Milgram sous la forme d'un plateau télévisé à l'heure actuelle, l'évolution entre les chiffres obtenus dans le présent et le passé (l'époque de Milgram) est pathétique. C'est la peur qui a fait de nous ce que nous sommes aujourd'hui et qui nous maintient dans cette condition. Henry David Thoreau disait: "Sous un gouvernement qui emprisonne injustement, la place de l'homme juste est en prison".
Tout comportement contraire à la condition décrite ci-dessus fait de nous des êtres déviants. Où est donc la véritable liberté?
Nietzsche disait: "Ce que l'on faisait autrefois pour l'amour de Dieu, on le fait maintenant pour l'amour de l'argent, c'est à dire pour l'amour qui donne maintenant le sentiment de puissance le plus élevé et la bonne conscience". Notre Dieu est devenue l'argent, c'est à dire des chiffres qui n'ont que de sens parce que tout le monde a décidé de leur en donner. C'est pour ce nouveau Dieu que l'on étudie, que l'on travail, que l'on se bat et que l'on se vend. Nous croyons qu'en ayant beaucoup d'argent on se libérera des contraintes dans lesquelles nous sommes enfermés, n'est-ce pas triste? Comme si la possession allé de paire avec la liberté.
Hors l'homme moderne est persuadé qu'il n'existe pas d'autre alternative à l'organisation du monde présent. Il s'est résigné à cette vie car il pense qu'il ne peut il y en avoir d'autre, et c'est bien là que ce trouve la force de la domination présente. Il faut entretenir l'illusion que ce système qui a colonisé toute la surface de la planète est la fin de l'histoire. Rêver d'un autre monde est considérer comme étant ridicule. Il n'est pas de folie plus grande que celle du système présent. Dès la plus petite enfance nous sommes fait, éduqué, socialisé pour devenir acteur de ce système. Il s'agit d'étouffer la liberté de l'enfant dès son plus jeune âge, il n'a pas d'autres alternatives que de vivre la vie qui nous est proposé. Les médias nous y préparent avant l'école.
La destruction de la société totalitaire marchande n'est pas une question d'opinion. Elle est une nécessité absolue dans un monde que l'on sait condamné.