Burka avenger, la super héroïne pakistanaise
Posté : 31 juillet 2013 14:27
Burka Avenger lutte en faveur de l'éducation pour les filles au Pakistan. Ce combat fictif a des airs de réalité.
Dans la vraie vie, Jiya est une enseignante aux bonnes manières. Bien que progressiste et ne portant dans les cheveux qu'un mince voile, elle ne fait que peu de vague. Elle exerce son métier à Halwapur, ville fictive située au milieu des montagnes flamboyantes et des vallées verdoyantes du nord du Pakistan.
Mais une fois qu'elle enfile sa burka, cachant ainsi sa véritable identité, elle se transforme en défenderesse de l'éducation pour les filles. Ses ennemis - ceux qui tentent par tous les moyens de fermer l'école dans laquelle elle travaille - elle les combat grâce à ses talents cachés dans les arts martiaux, que lui a enseignés son père adoptif. Vous venez de rencontrer Burka Avenger, la super héroïne pakistanaise !
Le créateur de ce dessin animé n'est autre que Aaron Haroon Rashid, l'une des pop star les plus connues du Pakistan. "Chaque épisode tourne autour d'une morale, qui renvoie des messages sociaux forts aux enfants", explique-t-il à l'Associated Press. Ainsi, l'emphase est tantôt mise sur l'éducation, tantôt sur la protection de l'environnement ou encore sur la discrimination entre les croyants. Pour autant, ces thématiques sont habilement intégrées à ce qui s'apparente pour les enfants à du pure divertissement. Les "méchants", Pajero et son complice Bandook, sont par ailleurs tournés en ridicule, incapables de rivaliser avec leur adversaire.
Voila une cause qui colle avec les réalités auxquelles doivent faire face les jeunes filles pakistanaises. Les Talibans ont l'habitude de brûler les écoles dans lesquelles elles étudient voire de s'en prendre à celles qui malgré tout tentent de poursuivre leur éducation. Rappelons à cet égard leur tentative d'assassinat sur Malala Yousafzai, écolière de 15 ans, devenue égérie, au Pakistan et au-delà, de la lutte pour l'éducation des filles dans son pays.
Le dessin animé devrait sortir sur les écrans au début du mois d’août. Et devrait, on ose anticiper, provoquer l'ire des islamistes radicaux.
Dans la vraie vie, Jiya est une enseignante aux bonnes manières. Bien que progressiste et ne portant dans les cheveux qu'un mince voile, elle ne fait que peu de vague. Elle exerce son métier à Halwapur, ville fictive située au milieu des montagnes flamboyantes et des vallées verdoyantes du nord du Pakistan.
Mais une fois qu'elle enfile sa burka, cachant ainsi sa véritable identité, elle se transforme en défenderesse de l'éducation pour les filles. Ses ennemis - ceux qui tentent par tous les moyens de fermer l'école dans laquelle elle travaille - elle les combat grâce à ses talents cachés dans les arts martiaux, que lui a enseignés son père adoptif. Vous venez de rencontrer Burka Avenger, la super héroïne pakistanaise !
Le créateur de ce dessin animé n'est autre que Aaron Haroon Rashid, l'une des pop star les plus connues du Pakistan. "Chaque épisode tourne autour d'une morale, qui renvoie des messages sociaux forts aux enfants", explique-t-il à l'Associated Press. Ainsi, l'emphase est tantôt mise sur l'éducation, tantôt sur la protection de l'environnement ou encore sur la discrimination entre les croyants. Pour autant, ces thématiques sont habilement intégrées à ce qui s'apparente pour les enfants à du pure divertissement. Les "méchants", Pajero et son complice Bandook, sont par ailleurs tournés en ridicule, incapables de rivaliser avec leur adversaire.
Voila une cause qui colle avec les réalités auxquelles doivent faire face les jeunes filles pakistanaises. Les Talibans ont l'habitude de brûler les écoles dans lesquelles elles étudient voire de s'en prendre à celles qui malgré tout tentent de poursuivre leur éducation. Rappelons à cet égard leur tentative d'assassinat sur Malala Yousafzai, écolière de 15 ans, devenue égérie, au Pakistan et au-delà, de la lutte pour l'éducation des filles dans son pays.
Le dessin animé devrait sortir sur les écrans au début du mois d’août. Et devrait, on ose anticiper, provoquer l'ire des islamistes radicaux.
