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La Maison Blanche a annoncé, mercredi 7 août, que le président américain Barack Obama annulait la rencontre prévue avec le chef de l'Etat russe, Vladimir Poutine, prévue pour le début du mois de septembre. Elle a justifié cette décision spectaculaire par le manque de "progrès" dans les relations russo-américaines "sur des questions comme la défense antimissile, la prolifération, le commerce, les questions de sécurité et des droits de l'homme".

Il ajoute que "la décision décevante de la Russie d'accorder un asile temporaire à Edward Snowden a aussi été un élément que nous avons pris en considération pour évaluer l'état de nos relations". Des réunions prévues en fin de semaine à Washington entre les secrétaires d'Etat et à la défense américains et leurs homologues russes reste a priori au programme. Aucun des deux pays n'a voulu évoquer une rupture à proprement parler.

LA RUSSIE "DÉÇUE"

"Il serait plus constructif de repousser le sommet jusqu'à ce que nous obtenions plus de résultats", propose la Maison Blanche, qui avait laissé planer le doute depuis des semaines sur le maintien de cette rencontre bilatérale, alors que les relations entre Moscou et Washington se sont fortement détériorées en raison en particulier de l'asile accordé par les Russes au fugitif américain Edward Snowden.

"Il ne fait aucun doute que les Russes comprennent tout à fait notre point de vue" sur Snowden, a souligné le porte-parole de M. Obama, Jay Carney. Le Kremlin s'est pourtant dit "déçu" de la décision des Etats-Unis, ajoutant que "le président américain a eu et a toujours une invitation pour visiter la Russie".

OBAMA SERA AU G20
Mardi, lors d'une émission de télévision, le président américain s'était dit lui-même "déçu" par la décision de la Russie d'accorder l'asile provisoire à l'ancien consultant de la NSA à l'origine des révélations sur le système de surveillance américain.

"Même si nous n'avons pas signé de traité d'extradition avec eux, traditionnellement nous avons essayé de respecter [leurs demandes] s'il y a un hors-la-loi ou un présumé hors-la-loi dans leur pays", a déclaré le président américain. Il avait alors précisé qu'il serait présent au sommet du G20 prévu pour les 5 et 6 septembre à Saint-Pétersbourg, sans dire s'il y rencontrerait le chef de l'Etat russe.


Le gouvernement suédois a, lui, confirmé la visite de M. Obama début septembre, aux mêmes dates où devait avoir lieu la rencontre avec M. Poutine.

sebmbala a écrit : poutine a bien raison de le garder au chaud, ca lui fait des patates toute chaude a balancer à Obama, d'ailleurs c'etait peu etre ca la vrai cause, la peur qu'en privé poutine lui sorte un truc du genre:
-"ca te dirais qu'on parle des exactions de tes petits soldats?"
-"Gloups ..."
trop fort! mr Poutine maitre quenellié

sosthene a écrit : oui c'est un grand pays démocratique avec un président noir donc il est bon ,personellement je le trouve assez nul ,quant aux leçons de démocratie qu'il donne au monde entier ça me fait doucement rigolé.moi j'ai choisi mon camp La Russie et ses dirigeants.alors je dis aux russes tenez bon face aux américains.

Patrick_NL a écrit : Le président américain, Barack Obama, se heurte aux mêmes problèmes dans ses relations avec Moscou que son prédécesseur George W. Bush, rappelle le quotidien économique libéral Hospodářské noviny : "Tous deux sont confrontés au même adversaire : Vladimir Poutine. Les relations russo-américaines se sont refroidies sous Bush, avant d'être gelées avec l'invasion de la Géorgie. C'est Obama qui avait lancé le 'restart'. Or celui-ci ne fonctionnait qu'en fonction des intérêts de Poutine, voire de sa marionnette, Dmitri Medvedev. L'an passé, lorsque Poutine a eu besoin dans la campagne électorale russe de l'image d'une Amérique menaçant la mère-patrie russe, c'en était fait du 'restart'. L'affaire Snowden est le paroxysme d'une série de provocations. Obama était obligé d'annuler la rencontre avec Poutine pour ne pas perdre la face dans son pays. ... Poutine est vraiment une relique de la guerre froide."
La politique de Poutine justifie entièrement l'annulation de la rencontre avec Obama, estime le quotidien conservateur Financial Times : "Il n'y a rien de bon dans le régime actuel du Kremlin. Sa politique intérieure est marquée par la répression et la corruption. Sur le plan international, il cherche toujours à diviser, si ce n'est à détruire. La Russie est une grande puissance qui se trouve au bord du précipice. Si elle ne sombre pas, c'est parce qu'elle flotte sur une mer de combustibles fossiles. Le pays est en proie à une cleptocratie incapable ou peu désireuse de dissocier les intérêts nationaux des avantages personnels. ... Comme on attendait peu de ce sommet, ce n'était probablement pas une mauvaise chose que de l'annuler. Or les enjeux dépassent largement le sort de Monsieur Snowden."
Voila deux points de vue qui se rejoignent. L'un est Tchèque, l'autre Britannique. Contrairement a ce que certains prétendent, il ne s'agit pas la du point de vue de gauchistes Français.

Fonck1 a écrit : tout ça n'est que de la politique.

Patrick_NL a écrit : Quel rapport a la couleur d'Obama avec sa compétence?
Que celui -ci ne soit pas exempt de tous reproches est un euphémisme. Doit on pour autant choisir le camp d'un autocrate?
Personnellement, je me situe dans le camp du ni l'un, ni l'autre.

sosthene a écrit :
le centre quoi,pour la couleur je me gaussais de tout les biens pensants qui en avait fait une tonne lors de son élection ,c’était extraordinaire rendez vous compte un président noir ,il va redonner au USA une morale après les horreurs de bush ,la fermeture de Guantánamo( le goulag américain) la fin de la torture depuis on a compris il est encore pire que l'autre.

sosthene a écrit : oui c'est un grand pays démocratique avec un président noir donc il est bon ,personellement je le trouve assez nul ,quant aux leçons de démocratie qu'il donne au monde entier ça me fait doucement rigolé.moi j'ai choisi mon camp La Russie et ses dirigeants.alors je dis aux russes tenez bon face aux américains.