pris de remords d'avoir cambriolé une ONG, ils rendent tout
Posté : 09 août 2013 12:51
«Nous n'avions aucune idée de ce que nous faisions. Voici vos affaires.» Toutes les victimes de cambriolage auraient rêvé de recevoir une telle note, déposée devant leur porte avec tous leurs biens dérobés la veille. C'est ce qui est arrivé à Candy Stallings, dans la banlieue de Los Angeles (Etats-Unis).
Dans la nuit du 31 juillet, cette directrice d'ONG est alertée par la police que des voleurs se sont faufilés par le toit et ont emporté tout le matériel informatique de l'organisation.
Le lendemain matin, Candy Stallings reçoit un deuxième appel de la police. Le sort s'acharne : elle apprend que de nouveaux mouvements suspects ont été constatés autour du local associatif. La directrice s'y rend alors en urgence, à mille lieux d'imaginer ce qu'elle va trouver devant la porte : «Il y avait un panier avec les ordinateurs volés, les portables, tout était là», s'est-elle étonnée jeudi auprès de la chaîne américaine NBC.
Culpabilité et excuses
Un enquêteur qui souhaitait relever les empreintes digitales ouvre alors l'un des ordinateurs et laisse en échapper le fameux mot d'excuses: «Nous espérons que vous continuerez à faire du bien à ceux que vous aidez. Dieu vous bénisse», poursuit la note. Les voleurs semblent s'être rétractés en réalisant qu'ils avaient cambriolé SBSAS, une ONG qui vient en aide aux victimes d'abus sexuels.
«J'ai eu des frissons, je suis très émue», a confié Candy Stallings qui envisage d'encadrer le petit mot rempli de fautes d'orthographe. «C'est la première fois de ma carrière que je vois ça !» a commenté le lieutenant de police, qui a tout de même récupéré la note pour tenter de retrouver les malfaiteurs pris de remords.