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Nous sommes le 1er août 2010. Il est 5h du matin lorsque quatre hommes munis de cagoules font irruption dans une habitation de la rue du Meunier à Dottignies en vue de commettre un home-jacking. Ils menacent la femme en la prenant par la gorge. Le mari la défend et dans la bousculade des coups de feu sont tirés. Au total, quatre balles partent du 357 Magnum de la victime. L’une d’elle atteint un malfrat. L’homme reçoit la balle dans la gorge et elle ressort entre les deux omoplates. « Il pissait le sang et donc ils sont repartis », nous avait expliqué la victime, un an après les faits. Quelques heures plus tard, Alexandre T., blessé par balle, est déposé aux Urgences de Roubaix avant d’être transféré au CHU de Lille. Deux autres personnes vont être arrêtées à l’hôpital, dont Kamel B..

« La dernière nouvelle, que j’ai eu de ce dossier, est la reconstitution qui s’était déroulée en mai dernier », indique Me Pianezza, l’avocat lillois d’Alexandre T.. « Cependant, mon client était absent lors de cette reconstitution. Il effectuait une ancienne peine à Maubeuge. La justice belge n’a pas voulu le transférer sur le lieu de la reconstitution car c’était trop compliqué. Or, il existe des procédures pour ce genre de dossier. J’ai donc demandé à reporter cette reconstitution mais j’ai eu un refus catégorique », certifie l’avocat du barreau de Lille.

Autre élément nouveau dans ce dossier, Alexandre T. a déposé une plainte, par le biais de son avocat, contre la victime pour les blessures suite au coup de feu. « Cela a été fait plusieurs semaines après les faits », souligne Me Pianezza. La victime avait été entendue par les enquêteurs avant d’être remise en liberté. La légitime défense avait, visiblement, été retenue. Mais du côté de la défense, on ne l’entend pas de cette oreille.

sosthene a écrit : oui rien d'étonnant les avocats de la défense de la racaille vont quant même avoir un peux de mal

Kelenner a écrit : C'est une simple tactique de défense, qui visiblement n'aboutira pas. Pas de quoi en tirer des conclusions grotesques sur la "défense des biens"...

LOFOTEN a écrit : Tu sais bien que ce n'est pas la première fois...ni la dernière que des personnes ont été condamnée pour avoir résister a des actes de cambriolages...alors qu'ils étaient présent dans les lieux...

C'est le mot "grotesque" que je n'apprécie guère.....

Patrick_NL a écrit : La légitime défense avait, visiblement, été retenue, on n'est pas dans le cas de figure des "autres fois".
Il faut rappeler que la légitime défense n'est reconnue que si la défense est proportionnelle a l'attaque et que dans ce cas précis, il a bien fait de ne pas l'achever comme suggéré plus haut.
Je ne comprends pas ce qui il y a de choquant a ce que la justice tranche. Tu préfèrerais qu'il ne se passe rien et que les coupables ne soient pas juges?

LOFOTEN a écrit : Tout dépend du juge ! La loi est diversement interprétée...

".....La justice va décider......" c'est bien ce que j'ai écris...

LOFOTEN a écrit : La justice va décider......mais le monde est a l'envers...

Rananen a écrit :
oui c'est a la justice de décider et il est même possible que les fait ne se soit pas du tout passez comme tu les relate !

Trois hommes ont été interpellés et deux ont été mis en examen lundi, accusés du vol d'une bijouterie à Cambrai (Nord) dans lequel la propriétaire, veuve depuis un précédent braquage, avait été blessée, a indiqué le procureur de Douai Eric Vaillant.

Lors du braquage le 20 juin, les malfrats s'en étaient violemment pris à la bijoutière, lui cassant le bras. La commerçante est la veuve d'Hervé Bouquignaud, tué à coups de couteau pour 40 euros en 2011 dans la même bijouterie.

Deux des personnes soupçonnées ont été interpellées le 1er août en début de soirée à Châtillon (Hauts-de-Seine). Le troisième homme, âgé de 28 ans, arrêté très tôt lundi matin dans la banlieue de Bruxelles, doit encore être extradé vers la France.

Le plus jeune des trois, 20 ans, soupçonné d'être le chauffeur, a été mis en examen pour vol en bande organisée avec arme. Il a déjà été arrêté par les services de police à 31 reprises depuis 2005, pour des faits commis en région parisienne, mais aussi à Marseille, Aubagne, en Bourgogne, à Orléans ou encore à Lens.