Peu d'espoir de paix au Proche-Orient
Posté : 14 août 2013 14:14
Des signaux contradictoires émaillent la reprise de négociations directes entre Israéliens et Palestiniens, ce mercredi à Jérusalem. L'Etat hébreu a libéré 26 prisonniers palestiniens, mais il a aussi donné son feu vert à la construction de près de 1.000 nouveaux logements dans les territoires occupés. Les chroniqueurs se montrent peu optimistes, et craignent de nouvelles flambées de violence en cas d'échec.
Une solution à deux Etats n'est pas envisageable pour le moment compte tenu du personnel politique actuel en Israël et en Palestine, écrit le quotidien de centre-gauche Süddeutsche Zeitung : "Pour le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou, toutes les annonces de paix ne sont que des demi-engagements à vocation stratégique ; celles-ci ne lui coûtent rien, pas même un lopin de terre. ... Le président palestinien Mahmoud Abbas de son côté, comme son funeste prédécesseur Yasser Arafat avant lui, ne trouve pas la force de préparer son peuple à des compromis. Car pour obtenir son Etat, il lui faudra impérativement renoncer au droit au retour des réfugiés palestiniens sur le territoire israélien. ... Le temps est mûr pour une solution, mais les protagonistes de l'histoire ne le sont pas. ... Avant de chercher la voie de la paix, il faudra probablement trouver de nouveaux leaders de chaque côté. Leur mission sera d'afficher une plus grande honnêteté l'un à vis-à-vis de l'autre, mais surtout vis-à-vis de leur peuple respectif." http://www.sueddeutsche.de/
John Kerry a critiqué mais toléré le projet israélien de construire de nouvelles colonies dans les territoires palestiniens occupés, annoncé juste avant la reprise des négociations, gronde le quotidien de centre-gauche The Independent : "John Kerry n'a-t-il pas honte ? ... Il s'engage à fond pour une paix définie selon les conditions israéliennes. Les Palestiniens, 'comprimés, resserrés, emprisonnés' [citation de Macbeth], sont de leur côté appelés à se taire et à se contenter de ce qu'on voudra bien leur donner. ... 26 prisonniers de longue date doivent être libérés aujourd'hui ; des miettes pour le [président palestinien] Mahmoud Abbas et ses comparses. Mais il y aura davantage de colonies pour Israël, un pays qui n'a encore pas expliqué à Kerry - ou à quiconque - où se trouvent ses frontières orientales. Le long de la 'ligne verte' de 1967 ? Le long du tracé des colonies à Jérusalem-Est ? Sur le Jourdain ? Pour Kerry toutefois, le mot d'ordre est 'vite, vite, vite'."
http://www.independent.co.uk/voices/com ... 60028.html
Une solution à deux Etats n'est pas envisageable pour le moment compte tenu du personnel politique actuel en Israël et en Palestine, écrit le quotidien de centre-gauche Süddeutsche Zeitung : "Pour le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou, toutes les annonces de paix ne sont que des demi-engagements à vocation stratégique ; celles-ci ne lui coûtent rien, pas même un lopin de terre. ... Le président palestinien Mahmoud Abbas de son côté, comme son funeste prédécesseur Yasser Arafat avant lui, ne trouve pas la force de préparer son peuple à des compromis. Car pour obtenir son Etat, il lui faudra impérativement renoncer au droit au retour des réfugiés palestiniens sur le territoire israélien. ... Le temps est mûr pour une solution, mais les protagonistes de l'histoire ne le sont pas. ... Avant de chercher la voie de la paix, il faudra probablement trouver de nouveaux leaders de chaque côté. Leur mission sera d'afficher une plus grande honnêteté l'un à vis-à-vis de l'autre, mais surtout vis-à-vis de leur peuple respectif." http://www.sueddeutsche.de/
John Kerry a critiqué mais toléré le projet israélien de construire de nouvelles colonies dans les territoires palestiniens occupés, annoncé juste avant la reprise des négociations, gronde le quotidien de centre-gauche The Independent : "John Kerry n'a-t-il pas honte ? ... Il s'engage à fond pour une paix définie selon les conditions israéliennes. Les Palestiniens, 'comprimés, resserrés, emprisonnés' [citation de Macbeth], sont de leur côté appelés à se taire et à se contenter de ce qu'on voudra bien leur donner. ... 26 prisonniers de longue date doivent être libérés aujourd'hui ; des miettes pour le [président palestinien] Mahmoud Abbas et ses comparses. Mais il y aura davantage de colonies pour Israël, un pays qui n'a encore pas expliqué à Kerry - ou à quiconque - où se trouvent ses frontières orientales. Le long de la 'ligne verte' de 1967 ? Le long du tracé des colonies à Jérusalem-Est ? Sur le Jourdain ? Pour Kerry toutefois, le mot d'ordre est 'vite, vite, vite'."
http://www.independent.co.uk/voices/com ... 60028.html