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Aujourd'hui, le principe de précaution est partout. Dans une société qui se judiciarise, nombre de dirigeants cherchent à se protéger ainsi d'éventuels problèmes. Au final, on aboutit à des listes interminables de choses à faire ou ne pas faire, à un diktat sur nos comportements. Par conséquent, tout un chacun peut aisément trouver un responsable à ses petits malheurs et les individus sont petit à petit déresponsabilisés.

Faudrait-il limiter l'usage de ce fameux "principe de précaution" ? Que faire pour éviter les abus de la judiciarisation ?

c'est un sujet sérieux ?

tisiphoné a écrit : c'est un sujet sérieux ?

Un sujet sérieux inspiré par des illustrations fantaisistes

Vieux proverbes:" Deux précautions valent mieux qu'une."prudence est mère de sûreté".
Le principe de précaution n'est donc pas nouveau. Ce qu'il l'est c'est la judiciarisation de la société.
Est-ce gênant?
Si un maire oublies de signaler la dangerosité réelle ou supposée de ses plages, il se verra reprocher les noyades même si elles sont due a l'imprudence. Si le même maire interdit la baignade, on dira qu'il en fait trop. Que doit il faire?
Comme en toute chose, c'est l'excès qui est rasoir.

Patrick_NL a écrit : Vieux proverbes:" Deux précautions valent mieux qu'une."prudence est mère de sûreté".
Le principe de précaution n'est donc pas nouveau. Ce qu'il l'est c'est la judiciarisation de la société.
Est-ce gênant?
Si un maire oublies de signaler la dangerosité réelle ou supposée de ses plages, il se verra reprocher les noyades même si elles sont due a l'imprudence. Si le même maire interdit la baignade, on dira qu'il en fait trop. Que doit il faire?
Comme en toute chose, c'est l'excès qui est rasoir.

Justement, à propos du maire et de ses plages, à quel moment doit-on mettre le baigneur face à ses responsabilités ? Le maire peut-il être reconnu comme responsable pour tout ce qui se passe sur la commune, même si le baigneur se jette à l'eau pour un bain de minuit dans la tempête ("oui mais y'avait pas écrit que c'était dangereux...") ?
Peut-on imaginer une espèce de "responsabilité par imprudence" que l'on pourrait opposer au baigneur dans ce genre de cas ?

sacamalix a écrit : Justement, à propos du maire et de ses plages, à quel moment doit-on mettre le baigneur face à ses responsabilités ? Le maire peut-il être reconnu comme responsable pour tout ce qui se passe sur la commune, même si le baigneur se jette à l'eau pour un bain de minuit dans la tempête ("oui mais y'avait pas écrit que c'était dangereux...") ?
Peut-on imaginer une espèce de "responsabilité par imprudence" que l'on pourrait opposer au baigneur dans ce genre de cas ?

Mettre le baigneur face à ses responsabilités , ce serait le bon sens.
On copie de plus en plus la manie US de vouloir faire du fric a partir de tout. Ce n'est pas le principe de précaution mais la judiciarisation:
Si une machine a laver n'indique pas dans le manuel qu'on ne lave pas bébé, on condamne le fabriquant.
Lassée des approximations répétées du bulletin météo délivré chaque jour par sa chaîne d'infos préférée, une israélienne décide de traîner celle-ci en justice le jour où, faisant confiance aux prévisions optimistes, elle se retrouve en tenue légère sous une pluie battante et chope une grippe. La chaîne sera condamnée à verser $1000 à la plaignante pour rembourser ses frais de santé ainsi que le manque à gagner découlant de sa semaine d'arrêt de travail.

J'avais lu sur une notice de téléphone portable ; Contient des éléments nocifs très toxiques, ne pas avaler, sinon se rendre en urgence chez votre médecin traitant .... Vous vous voyez "bouffer" votre téléphone, au cas ou vous n'auriez pas lu la notice..??

Imagine une maman avec ses 2 jeunes enfants. L'un, plus âgé est assis à une table et dessine pendant que l'autre, très jeune, marche à 4 pattes par terre. Le portable est posé sur la table. En voulant atteindre un feutre, le plus grand fait tomber le portable, qui casse. Le petit commence commence à en mettre des morceaux à la bouche...

"Fabriquer des chômeurs peut procurer la Mort" (des chômeurs).
"Faire des sous avec le nucléaire nuit à la Vie".
"Ne pas aimer son prochain est un crime".

Tout ça n'est pas marqué. C'est con.

Johan a écrit : Imagine une maman avec ses 2 jeunes enfants. L'un, plus âgé est assis à une table et dessine pendant que l'autre, très jeune, marche à 4 pattes par terre. Le portable est posé sur la table. En voulant atteindre un feutre, le plus grand fait tomber le portable, qui casse. Le petit commence commence à en mettre des morceaux à la bouche...

Il y a même des cas d'enfants qui auraient mis la langue sur le port de rechargement du portable et se seraient gravement brûlé.. Mais là, ce serait plus judicieux de mettre ; Ne pas mettre à la porté des enfants.. Ça parait tellement plus pertinent...

Patrick_NL a écrit : Vieux proverbes:" Deux précautions valent mieux qu'une."prudence est mère de sûreté".
Le principe de précaution n'est donc pas nouveau. Ce qu'il l'est c'est la judiciarisation de la société.
Est-ce gênant?
Si un maire oublies de signaler la dangerosité réelle ou supposée de ses plages, il se verra reprocher les noyades même si elles sont due a l'imprudence. Si le même maire interdit la baignade, on dira qu'il en fait trop. Que doit il faire?
Comme en toute chose, c'est l'excès qui est rasoir.

Les gens n'ont cas prendre leur responsabilité.
Pour ce qui concerne les plages, lorsque le drapeaux est rouge, tu ne te baignes pas. Lorsque la signalisation "danger requins" est mise en place, tu n'y va pas. Lorsque tu loues un canoé avec des amis, que tu abandonnes sans signe de vie, tu rembourses tout les moyens engagés pour te retrouver.
Sous prétexte de principe précaution, Bachelot avait engagé 2 milliards d'euros pour le vaccin H1N1. On en connait la suite...

Steph a écrit : Les gens n'ont cas prendre leur responsabilité.
Pour ce qui concerne les plages, lorsque le drapeaux est rouge, tu ne te baignes pas. Lorsque la signalisation "danger requins" est mise en place, tu n'y va pas. Lorsque tu loues un canoé avec des amis, que tu abandonnes sans signe de vie, tu rembourses tout les moyens engagés pour te retrouver.
Sous prétexte de principe précaution, Bachelot avait engagé 2 milliards d'euros pour le vaccin H1N1. On en connait la suite...

Pour Bachelot, la pharmacienne ce n'était qu'un prétexte a faire bosser les copains. Ce fut d'ailleurs le cas de 99% des décisions prises par les fantoches du gouvernement de l'omni président.
Les précautions ne sont pas inutiles lorsqu'on enlève les excès, les aspirations politico-financières...
La judiciarisation de la santé est un bon bouquin(Anne Laude, Jessica Pariente et Didier Tabuteau )qui montre que l'affrontement entre avocats et médecins nous a fait passé progressivement dans une société ou l'on a plus l'obligation de moyens mais l'obligation de résultats. Pas étonnant que les toubibs essaient de se couvrir. Il en va de même pour presque tous les secteurs. L'excès de précaution découle directement de l'excès de judiciarisation.

Difficile de faire mieux en matière de principe de précaution..

Lion blanc a écrit :

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Difficile de faire mieux en matière de principe de précaution..

Moi j'ai mieux


Si tu parles pas anglais
En haut : L'un de ces enfant a dans les mains quelquechose qui a été interdit à la vente, par mesure de protection
Véridique, aux USA les Kinder Surprise sont interdits...