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Un internaute du Territoire de Belfort s'était étonné dimanche de voir Facebook lui conseiller la lecture de "Mein Kampf". Lundi, le réseau social a annoncé retirer le livre d'Adolf Hitler des ouvrages susceptibles d'être recommandés à ses membres.

"Mein Kampf" ne pourra plus être recommandé aux membres de Facebook. La décision, annoncée par les équipes de Facebook France, a été prise après la révélation dimanche par le quotidien franc-comtois Le Pays qu'un internaute du Territoire de Belfort s'était vu récemment recommander sur son "profil" la lecture de Mein Kampf.

D'après le journal, cet internaute "allergique à l'extrême droite" avait pour seul lien avec le Troisième Reich le fait d'avoir indiqué sur le réseau social avoir lu des romans du Britannique Philip Kerr, qui ont pour cadre cette période. Compte tenu du caractère de "Mein Kampf", Facebook a assuré avoir pris les mesures pour que sa lecture ne puisse plus être suggérée à ses membres en France, sans être en mesure d'expliquer pourquoi elle a pu l'être.

Des suggestions nourries par les utilisateurs

Depuis la refonte au printemps du profil des utilisateurs du réseau, un nouvel onglet permet d'indiquer à ses amis les livres que l'on a lus ou que l'on souhaite lire. Grâce à une association de mots clés, plusieurs algorithmes choisissent ensuite quels sont les livres qui pourraient intéresser l'utilisateur parmi des oeuvres répertoriées.

Facebook indique que cette liste de livres est uniquement nourrie par ses utilisateurs qui référencent eux-mêmes les ouvrages qu'ils ont lus et appréciés. Le réseau social ne s'explique toutefois pas comment "Mein Kampf" est arrivé dans la liste des livres suggérés à cet utilisateur.

Plusieurs sites internet proposent la vente de Mein Kampf en France. L'ouvrage doit tomber dans le domaine public en 2016. L'Etat régional de Bavière détient les droits de "Mein Kampf", rédigé par Hitler lors d'un séjour en prison en 1924 après une tentative de putsch. Il a jusqu'à présent empêché sa réédition intégrale ou partielle pour éviter l'exploitation éventuelle du texte par des groupes néo-nazis.

Steph a écrit : Hitler a interdit un grand nombre de livres. L'intelligence humaine serait, justement de publier l'intégralité de son ouvrage, afin de démontrer l'énormité de ses propos, aux esprits faibles.

Steph a écrit : Hitler a interdit un grand nombre de livres. L'intelligence humaine serait, justement de publier l'intégralité de son ouvrage, afin de démontrer l'énormité de ses propos, aux esprits faibles.

Sov Strochnis a écrit : Ou au contraire de constater qu'entre les énormités, parfois Hitler écrivait des choses humaines, comme tout être humain, même le plus salaud d'entre tous. Et c'est d'ailleurs ça le plus dangereux dans son bouquin, y'a pas que des énormités. Si tu fais lire ce livre à un "faible" comme tu dis, il pourrait justement se dire "hé mais c'est logique ce qu'il dit là !".
Donc non, ne pas mettre le bouquin entre toutes les mains...mais au moins ne pas l'interdire, ça je suis d'accord.
Et puis si on ne l'interdisait pas, on aurait pas créées toutes ces attitudes de peur et de justification...genre le mec doit se justifier "Hey on me l'a recommandé alors que je suis pas néo nazi, merde ! " Oulala
Oulala le pauvre chou, on lui a recommandé Hitler, ses amis vont le taxer de sale nazi à l'aide ...tsss c'est un peu pathétique d'en arriver là. Ce livre c'est de la merde, mais n'ayons pas peur de lui.

Patrick_NL a écrit : Ce livre c'est de la merde mais quid de Facebook?
A t'on besoin d'un réseau prétendument social pour avoir des amis? Ne peut on pas s'adresser a son libraire pour des recommandations...

Steph a écrit : Il n'y a pas d'esprits faibles, il n'y a que des cerveaux qui ont la flemme de s'instruire et surtout de raisonner.

Jarod1 a écrit : Vu la personnalité de l'auteur, c'est peut-être intéressant ? Quelqu'un l'a lu ?

Fonck1 a écrit : si ça s'était appelé comme ça peut être !

Mein Kampf unter dem Gros nisten wir

ça marche?

Fonck1 a écrit : mein kampf était quelque chose de très logique et intelligent, un recueil parfait sur le chemin d'une idéologie terminale.

tisiphoné a écrit : il n'y aborde pas la solution finale, plus le pangermanisme.