Cameron : pas 100% de certitude
Posté : 29 août 2013 17:07
LONDRES (Angleterre) - Le Premier ministre britannique David Cameron a reconnu jeudi devant les députés qu'il n'y a pas 100% de certitude sur la responsabilité de l'attaque présumée à l'arme chimique en Syrie tout en redisant sa conviction qu'elle avait été menée par le régime syrien.
Il n'y a pas 100% de certitude quant à la responsabilité de l'attaque chimique, mais vous devez prendre une décision, a déclaré David Cameron, en exhortant les députés à répondre à un crime de guerre en adoptant une motion autorisant le principe d'une intervention militaire en Syrie.
Mais le fait que le gouvernement syrien possède et a utilisé des armes chimiques ne fait pas l'ombre d'un doute, a-t-il toutefois estimé. Les preuves que le régime syrien a utilisé ces armes aux premières heures du 21 août sont juste devant nos yeux, a-t-il dit, citant les récits de témoins oculaires, les informations sur les réseaux sociaux et au moins 95 horribles vidéos.
La question devant la Chambre (des Communes) aujourd'hui porte sur la façon de répondre à l'un des usages les plus abjects d'armes chimiques, a-t-il dit.
Il ne s'agit pas de prendre parti dans le conflit, il ne s'agit pas d'envahir, il ne s'agit pas de changer le régime ou même de travailler plus étroitement avec l'opposition (syrienne). Il s'agit de l'usage à grande échelle d'armes chimiques et de notre réponse à un crime de guerre, rien d'autre, a-t-il dit.
Cameron est contraint de mettre une sourdine car il n'a pas le soutien de Miliband. Les travaillistes ont décidé d'empêcher David Cameron de partir en guerre tant que les inspecteurs de l'ONU n'auront pas achevé leur enquête en Syrie. Un manque de soutien qui a suscité la colère de certains membres du gouvernement.
suscité la colère de plusieurs membres du gouvernement - AFP / Andrew Matthews
L'heure n'est pas vraiment à l'union nationale outre-Manche. The Times révèle que le mercredi 28 août Ed Miliband, le chef du Parti travailliste, a annoncé par téléphone au Premier ministre conservateur qu’il ne soutiendrait pas le vote d'une intervention britannique en Syrie. "Les travaillistes ne soutiendront aucun vote tant que les inspecteurs de l'ONU n'auront pas terminé leurs délibérations et présenté leurs conclusions au Conseil de sécurité", explique le quotidien britannique, reprenant les mots du leader travailliste.
Une décision qui a provoqué la fureur du gouvernement, selon The Times. "Le 10 Downing Street [la résidence et le bureau du Premier ministre britannique] et le ministère des Affaires étrangères pensent que Miliband est un sale c*** et une p*** d’enflure", a déclaré une source du gouvernement.
Il n'y a pas 100% de certitude quant à la responsabilité de l'attaque chimique, mais vous devez prendre une décision, a déclaré David Cameron, en exhortant les députés à répondre à un crime de guerre en adoptant une motion autorisant le principe d'une intervention militaire en Syrie.
Mais le fait que le gouvernement syrien possède et a utilisé des armes chimiques ne fait pas l'ombre d'un doute, a-t-il toutefois estimé. Les preuves que le régime syrien a utilisé ces armes aux premières heures du 21 août sont juste devant nos yeux, a-t-il dit, citant les récits de témoins oculaires, les informations sur les réseaux sociaux et au moins 95 horribles vidéos.
La question devant la Chambre (des Communes) aujourd'hui porte sur la façon de répondre à l'un des usages les plus abjects d'armes chimiques, a-t-il dit.
Il ne s'agit pas de prendre parti dans le conflit, il ne s'agit pas d'envahir, il ne s'agit pas de changer le régime ou même de travailler plus étroitement avec l'opposition (syrienne). Il s'agit de l'usage à grande échelle d'armes chimiques et de notre réponse à un crime de guerre, rien d'autre, a-t-il dit.
Cameron est contraint de mettre une sourdine car il n'a pas le soutien de Miliband. Les travaillistes ont décidé d'empêcher David Cameron de partir en guerre tant que les inspecteurs de l'ONU n'auront pas achevé leur enquête en Syrie. Un manque de soutien qui a suscité la colère de certains membres du gouvernement.
suscité la colère de plusieurs membres du gouvernement - AFP / Andrew Matthews
L'heure n'est pas vraiment à l'union nationale outre-Manche. The Times révèle que le mercredi 28 août Ed Miliband, le chef du Parti travailliste, a annoncé par téléphone au Premier ministre conservateur qu’il ne soutiendrait pas le vote d'une intervention britannique en Syrie. "Les travaillistes ne soutiendront aucun vote tant que les inspecteurs de l'ONU n'auront pas terminé leurs délibérations et présenté leurs conclusions au Conseil de sécurité", explique le quotidien britannique, reprenant les mots du leader travailliste.
Une décision qui a provoqué la fureur du gouvernement, selon The Times. "Le 10 Downing Street [la résidence et le bureau du Premier ministre britannique] et le ministère des Affaires étrangères pensent que Miliband est un sale c*** et une p*** d’enflure", a déclaré une source du gouvernement.